Skinheads: mon experience

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BEJAADI

Garde à vous
VIB
Salam,

Ce devait être au début du mois Mai 2008, et je décidais de prendre quelques jours de vacances et de rentrer en province chez mes proches. Les courtes vacances prises, furent agréables, le temps était agréable (comme un mois de Mai) et ces vacances touchaient à leur fin.

Le 8 Mai jour férié, était un journée ensoleillée (joyeuse), mais je sentais en cette fin de journée qu'une atmosphère bizarre régnait; électrique du fait que 2 voitures soient passées devant le domicile familial, avec à leur bord des passagers douteux (cranes rasés) que je n'avais jamais croisés jusqu'à présent. J'eus avec un des deux passagers de ces véhicules, un regard électrique, puis je n'ai plus aperçu ces véhicules. Je prétendais que ces personnes avaient du s'égarer. Quant à la présence, de ce type de personnages qui se veulent être xénophobes de part leur apparence, cela ne m'étonnait guère car depuis 5 ans leur nombre était recrudescence. Je n'avais jamais eu à faire à eux, et de ce fait les deux véhicules que je venais de croiser ne retenaient pas plus mon attention.

A noter que durant les jours fériés ensoleillés, ces jours sont assimilables à des jours de beuveries chez certains.

Les heures passent, et vers 19H30/19H45 je décide de sortir du domicile familial afin de passer un coup de fil avec mon portable, car dans la maison pas de réseau. Je sors donc, et je salue mon voisin au loin qui est train de procéder à la réfection de son portail.

Au moment de passer l'appel, j'entends dans mon dos une voiture approcher avec un bruit de sono (musique à fort volume), si bien que je me retourne et que je distingue une peugeot 306 avec les vitres fumées, se dirigeant volontairement en ma direction avec à son bord le conducteur au crane rasé muni de lunettes de soleil arborant à mon égard un doigt d'honneur et un sourire narquois. Quand sa voiture fut à quelques mètres de moi, il changea sa trajectoire, et retourna sur la route. Une autre voiture (avec une fille en tant que conductrice et un passager), suivait la première voiture mais cette fois ci je m'écartais pour éviter de me faire percuter; cette voiture continua sa route avec également un doigt d'honneur. Les deux disparaissaient, si bien que je ne distinguait plus à l'horizon.

Le message était clair en ce qui me concernait "tu n'es pas chez toi, la prochaine fois on ne te ratera pas".

Choqué par le danger que je venais d'éviter, je restais sur place pendant une minute et je me demandais pourquoi des inconnus voulaient intenter à ma vie. J'eus rapidement la réponse. J'étais un Arabe. Je n'étais pas chez moi.

La colère pris rapidement le dessus, je bouillonnais en fort intérieur et il était hors de question que je demeure impassible, face à la provocation que je venais de subir.

Je rentrais chez moi, je pris ma voiture et je décidais de me mettre à leur recherche.
 
Avant de prendre ma voiture, je vais voir mon voisin choqué également à la scène à laquelle il vient d'assister. Et je lui demande, as t-il déjà vu cette 306?, a-t-il déjà aperçu le conducteur?

Il me répond par la négative, la voiture ne lui dit rien, quant au conducteur il ne l'a pas vu car tout s'est passé de manière rapide, et les vitres latérales étaient teintés si bien que l'on peut rien apercevoir.

Je vais néanmoins décider de partir seul (sans le dire à mes proches) à la recherche de cette 306 noire dont je n'ai pas eu le temps de relever la plaque minéralogique.

Je vais écumer, les villages alentours et les villes mais en vain. Aucune trace de cette 306 dans les rues désertes. J'arrêtais ma recherche dans un rayon de 10 à 15 kilomètres.

Il doit être 21 heures 30 quand je décide de rebrousser le chemin car l'obscurité commence à faire son apparition, et je me dis que de toute façon maintenant ils doivent être loin depuis 1h30 (à 50 voir 100 kilomètres), ou que simplement ils ont du regagner leur domicile. Plus aucun espoir, et je ne peux même pas aller déposer plainte car tout ce que j'ai comme élément c'est une 306 noire comme il y en a par millier.

En rentrant chez moi, la colère redescendait et je regagnais en lucidité. Néanmoins je fus déçu, mais je me confortais dans le fait que le possible avait été fait.

Je rentre, mais mon instinct va me parler si bien qu'il va me diriger sur une route déserte, fréquentée par des engins agricoles, ou de temps à autre par des automobilistes égarés.

La photo de la route.
 

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Je me dirige donc sur cette route, il fait chaud en ce début de soirée. Je roule vitres baissées, et un moment un bruit passager se fait entendre. Un bruit laconique provenant de l'extérieur de ma voiture. Il me semblait avoir entendu au loin, un bruit de sono ou de musique. Je m'arrête 400 mètres plus loin je n'entends plus ce bruit. Je décide donc de faire marche arrière et de retourner à l'endroit approximatif, à partir duquel semblait émaner ce bruit.

Je fais marche arrière, et j'entends effectivement de la musique accompagnée de personnes qui parlent. Je ne distingue rien de la route. L'endroit est une clairière désaffectée. Pas âme qui vive, surtout a quasiment à 22 heures.

De la route, on ne peut pas distinguer ce qui se passe dans cette clairière, et de cette clairière on ne distingue pas la route.

Quant bien même, celle-ci n'attire pas l'attention de par sa discrétion pour les rares automobilistes empruntant cette route déserte. Seuls peu de riverains soupçonnent son existence.

Succinctement il peut se passer n'importe quoi dans cette clairière, jamais on ne le distinguera de la route, quant bien même une personne passerait par hasard à ce moment. Vous pouvez donner l'alerte, personne ne vous entendra nous sommes à deux kilomètres de toute habitation.

Je suis devant cette clairière moteur arrêté, il y a des voix, de la musique.

- Mais qui est dans cette clairière?
- Combien sont ils?
- Sont ils dangereux?
- Que font ils?
- Y'aurait par hasard parmi ces personnes le fameux conducteur de la 306?

Que faire? rentrer et appeler la gendarmerie? Serait elle rapide, au point de venir rapidement avant que les hôtes de cette clairière ne lèvent le camps?

Je suis seul face au choix, d'y pénétrer à mes dépends ou de rentrer chez moi. Mais dans mon esprit, à ce moment rebrousser chemin serait l'aveu d'un échec.

Je décide donc de m'y engouffrer en faisant confiance à mon destin. Adviendra ce qu'il adviendra. Je ne sais pas sur qui ni combien de personnes je vais tomber.

Photo de l'entrée de la clairière (une barre a été mise à la suite des événements, pour empêcher des personnes d'y entrer). On ne distingue rien de ce qui s'y passe de la route.
 

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Je rentre avec ma voiture, dans cette clairière et je vais apercevoir, trois voitures avec environ une dizaine de personnes.

A mon entrée, je vais voir une dizaine de skinheads en train de siroter leur bière et écouter de la musique. Et à mon arrivée, ils vont cesser de discuter en me regardant, mais je vais leur faire croire, que mon audace qui m'a permit de pénétrer dans cet endroit pourrait bien cacher le fait que je sois dangereux. Je ne vais montrer à aucun moment, ni laisser transparaitre quelqueconque sentiment de peur ou de faiblesse. Même si au fond de moi j'étais mort de trouille. On se sent terriblement seul dans ce type de situation.

Les mots de mon père raisonnaient dans ma tête "mon fils dans la vie, tout est dans la tête, si tu montres ta faiblesse psychologique à ton ennemi tu as perdu".

Ces personnes vont demeurer impassibles, face à mon flegme et mon assurance. Effectivement la fameuse 306 était dans cette clairière, et son conducteur dormait dans le coffre. Mon but était clair, prendre le numéro minéralogique de cette 306 et dégager. Je ne pouvais pas me faire justice seul, et quant bien même le rapport de force physique jouait largement en ma défaveur. 10 contre un. Je ne voulais pas me faire charcuter, ou que l'on me retrouve gisant sans vie le lendemain ou quelques jours plus tard dans cette clairière.

Je ne devais en aucun cas sortir de ma voiture (et garder le moteur en marche) car elle est mon bouclier et mon seul moyen de fuite au cas ou les choses dégénèrent.

J'avais un souci de taille, il était allongé dans le coffre et ses jambes masquaient sa plaque (sur les 306 la plaque est fixée sur le bouclier), or sa plaque était mon seul but. La relever et déposer plainte.

J'interpellais de manière hautaine une de ces personnes, en lui demandant d'aller réveiller son pote, car je voulais lui parler.

Il se dirigea vers lui, et celui-ci en me voyant sursauta; il m'a reconnu et se dirigea vers ma voiture plus précisément à la hauteur de la vitre passager (qui était ouverte).


Photos de la clairière ou étaient les 3 voitures dont la 306.
 

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J'aime, j'aime!

Moi à ta place, j'aurais appelé quelques amis, on serait arrivés avec 5 voitures, on les aurait défoncés, sans les tuer évidemment ... Je sais que c'est une mauvais réaction mais bon!
 
Non pas de baston, j'ai joué l'intelligence sur ce coup là.

Mais je tiens à faire un texte de qualité, en respect à mon histoire.

Demain vous aurez la suite et la fin Inchallah. Car je pense me pencher dessus cette nuit.
 
Bejaadi, si tu nous écrit c'est qu'el hamdoulillah t'es toujours en vie LOL ...

Aie aiiiie aiiiiie notre Bejaadi est trop courageux ! dix contre UN ! Mais avec la foi et sous la protection du Tout Puissant ... :)

We want continuation pleaaaaaaaaase !!!
 
Il faudra corriger dans le titre de ton topic et éventuellement dans la suite de ton histoire: les individus en question sont des boneheads, en aucun cas des skinheads.

Un skinhead est par définition anti-raciste. Les premiers skinheads sont des noirs originaires de Jamaïque, ce mouvement contre-culturel s'est construit autour de l'anti-racisme et de la musique ska, qui est une variante du reggae. Un bonne partie de cette scène s'engagera par la suite dans les luttes anti-fascistes quand d'autres se déclareront apolitiques. L'écrasante majorité des skinheads (sharp, rash) sont proches des milieux dits d'extrême gauche.

Les boneheads, qui proviennent initialement des mêmes quartiers pauvres d'Angleterre, ont récupéré cet héritage historique pour le dépouiller de sa substance, n'en conserver que les codes vestimentaires et en détourner le discours politique en direction du national-socialisme. C'est ainsi que la plupart d'entre-eux se revendiqueront du néo-nazisme. Cette mouvance véhicule ses idéaux à travers le RAC (rock against communism) et certains groupes de Oï (une forme de rock décrété "pur").

Les boneheads et les skinheads sont donc deux mouvances distinctes et exclusives, dont les rapports sont éminemment conflictuels, et les objectifs diamétralement opposés. L'amalgame entre les premiers et les seconds sont le fait unique des médias qui par nature ont pour fonction de disqualifier les cultures underground, qui n'ont aucun intérêt commercial tant qu'elle se développent comme des alternatives musicales, artistiques ou politiques.

Les xénophobes dans ton récit, ne sont donc pas des skinheads.

Merci d'avoir pris la peine de lire jusqu'au bout.

Le skin dans toute sa splandeur, Laurel Aitken:
YouTube - Laurel Aitken - Skinhead
 
Il faudra corriger dans le titre de ton topic et éventuellement dans la suite de ton histoire: les individus en question sont des boneheads, en aucun cas des skinheads.

Un skinhead est par définition anti-raciste. Les premiers skinheads sont des noirs originaires de Jamaïque, ce mouvement contre-culturel s'est construit autour de l'anti-racisme et de la musique ska, qui est une variante du reggae. Un bonne partie de cette scène s'engagera par la suite dans les luttes anti-fascistes quand d'autres se déclareront apolitiques. L'écrasante majorité des skinheads (sharp, rash) sont proches des milieux dits d'extrême gauche.

Les boneheads, qui proviennent initialement des mêmes quartiers pauvres d'Angleterre, ont récupéré cet héritage historique pour le dépouiller de sa substance, n'en conserver que les codes vestimentaires et en détourner le discours politique en direction du national-socialisme. C'est ainsi que la plupart d'entre-eux se revendiqueront du néo-nazisme. Cette mouvance véhicule ses idéaux à travers le RAC (rock against communism) et certains groupes de Oï (une forme de rock décrété "pur").

Les boneheads et les skinheads sont donc deux mouvances distinctes et exclusives, dont les rapports sont éminemment conflictuels, et les objectifs diamétralement opposés. L'amalgame entre les premiers et les seconds sont le fait unique des médias qui par nature ont pour fonction de disqualifier les cultures underground, qui n'ont aucun intérêt commercial tant qu'elle se développent comme des alternatives musicales, artistiques ou politiques.

Les xénophobes dans ton récit, ne sont donc pas des skinheads.

Merci d'avoir pris la peine de lire jusqu'au bout.

Le skin dans toute sa splandeur, Laurel Aitken:
YouTube - Laurel Aitken - Skinhead


http://www.resistances.be/resrtbf.html
 
Pendant que cet individu se dirige vers ma vitre passager qui était ouverte, je note le numéro minéralogique de la Peugeot 306 à son insu. Je ne suis toujours pas sorti de ma voiture et le moteur tourne.

Il arrive en bombant le torse, et se tint de manière arrogante appuyé sur la portière passager avec ses deux coudes au niveau de la vitre, lunettes de soleil et le même sourire narquois qu’il avait arboré lorsque devant chez moi, il avait dirigé son véhicule sur moi.

Je vais lui dire « pourquoi as-tu dirigé ta voiture sur moi tout à l’heure en passant devant chez moi ? », celui-ci en regardant sa compagnie de macaques va me répondre en souriant « je ne t’ai pas vu, j’étais au téléphone ». Je vais lui répondre « ok ».

Je fais un demi-tour, dans la clairière afin de pouvoir repartir en dirigeant le nez de ma voiture vers la sortie.

La voiture étant dans le bon sens, si je dois évacuer les lieux et rapidement, je suis en mesure en mesure de le faire et en toute sécurité. Afin de partir je vais l’interpeller une dernière fois, et une nouvelle fois celui-ci va se pencher de manière familière et dédaigneuse à la hauteur cette fois-ci de mon coté (coté conducteur), et je vais lui dire « la prochaine fois que tu t’amuses à faire à ça, je m’occuperai de toi personnellement », en réponse à cela il va mettre un violent coup de paume de la main sur le coin supérieur de la portière. Son geste avait un but : avec ce coup de la paume de la main dans le coin de la portière il espérait une action irréfléchie et impulsive de ma part qui consistait à me faire sortir de ma voiture (ma protection) afin que lui et ses potes puissent me tomber dessus. Je le regardais, et lui continua à me regarder tout en restant appuyé. Au dernier moment je le regarde et je lui dis « tu vas niquer ta …. Fils de …. » et démarrer en trombe avec ma voiture. Il va se mettre à mes trousses avec ses potes (10 ou 15) à me courir après et caillasser avec tout ce qui leur tombait sous la main pendant que je regagnais la route. Mais leurs espoirs étaient vains (je le voyais dans le rétroviseur), j’avais déjà regagné la route et j’étais déjà loin.

Sur le chemin du retour, j’étais pétrifié par ce qui venait de se passer. Et mille et une questions me trottaient dans la tête dans à ce moment. « si la voiture avait calé et refusé de redémarrer, que se serait il passé ? », « si durant le temps ou je lui demandais des explications , un des leurs auraient bouché la sortie de la clairière pour m’empêcher de sortir ? », je pensais que je venais d’échapper à un drame. Mais surtout que mon impétuosité à failli me couter cher : j’aurai du relever sa plaque et partir, sans demander d’explication.

J’arrive devant le domicile de mes parents, et je cache la voiture car il n’est pas sensé savoir ou je réside exactement. Car dans 2 ou 3 jours je vais regagner Paris, rien n’est exclu s’il connaît lui et ses sbires l’endroit ou mes proches résident surtout avec mes parents âgés.
 
Une fois la voiture, garée (elle n’a rien subit) en lieu sur (invisible de la route) j’ai dorénavant une info capitale qui va me permettre de déposer une plainte. Le numéro minéralogique.

Je vais appeler la gendarmerie, et leur faire une description des éléments auxquels je venais d’assister. Mon espoir était qu’ils puissent les attraper sur le vif à la clairière, et c’est la raison pour laquelle je leur demandais de venir au plus vite. Ils me répondent « Monsieur, nous allons faire ce que nous pouvons, mais en ce soir du 8 Mai, nous sommes saturés car pas mal de troubles à l’ordre publique ; toutes nos patrouilles sont occupées. Nous vous enverrons une équipe quand nous le pourrons. Ne bougez pas. Ne retournez pas à cette clairière seul ou accompagné, ils seraient susceptibles d’être armés ».

Une demi-heure se passe, et alors que j’attendais la gendarmerie dans le hall de la maison familiale je vois les trois voitures repasser devant chez moi, sans s’arrêter. Ils devaient rentrer chez eux.

Il est 23 heures, la gendarmerie arrive. Deux hommes, me demandent ce qui s’est passé ; je leur raconte succinctement les faits et ils me répondent qu’ils vont immédiatement procéder à l’enregistrement d’une plainte, car l’individu est identifié (plaque minéralogique). Ils me demandent de les mener à mon voisin, afin qu’il puisse auditionner le témoin. Mon voisin va corroborer ma version devant les gendarmes, mais refusera de témoigner par peur de représailles. Les gendarmes, vont lui stipuler que ce type de comportement est honteux et qu’à ma place il n’apprécierait pas également. Depuis ce jour, je n’adresse plus la parole à ce voisin en dépit du fait, qu’il me salue.

Pour moi, qu’il témoigne ou pas, m’importait peu car ayant reconnu devant les gendarmes la scène à laquelle il avait assisté (le voiture lancée sur moi), équivalait à un témoignage (les gendarmes le mentionneront dans le procès verbal).

Dans la maison familiale, les gendarmes enregistrent ma plainte en me questionnant sur mes activités dans la vie, sur les circonstances de l’incident, le déroulement de ma journée, avais je déjà croisé ces personnes, les villages et les villes ou j’ai orienté mes recherches enregistrent le numéro minéralogique de la 306, ce qui s’est passé à la clairière, le signalement des individus, leur nombre, leurs voitures, leurs vêtements…..

Il est minuit, la plainte a été déposée et les gendarmes me signalent qu’ils vont faire des recherches sur la voiture et interroger son conducteur et l'ensemble des personnes l'accompagnant.

Ils me signalent, que je récupérai le récépissé de dépôt de plainte dans 15 jours. La plainte n’a pas été tapée, mais enregistrée sur leur cahier de patrouille que j’ai signé.

Deux jours se passent, les vacances touchent à leur fin, et je rentre à Paris.
 
Un soir une semaine après les faits, je reçois un appel du gendarme qui me signale que le numéro minéralogique est bien le bon, et que le conducteur reconnaît qu’il a failli me percuter….mais à cause du fait qu’il était au téléphone à ce moment et qu’il ne m’avait pas vu. Le gendarme va me dire, que cet individu « ne porte pas les Arabes dans son cœur », et avouer clairement sa xénophobie. A cela, je vais rétorquer qu’il n’était pas au téléphone, ensuite libre à lui d’avoir des convictions xénophobes, et que son acte devra être justifié, s’il le faut devant un tribunal, car il a sciemment dirigé son véhicule en ma direction. Difficile dans ces conditions d’adhérer à l’hypothèse de la perte de contrôle. Le voisin l’a reconnu d’ailleurs. Le gendarme alla dans mon sens, en signalant qu’il va entendre l’ensemble des personnes à clairière.

J’insistais auprès de ce gendarme afin de récupérer le récépissé de plainte sur lequel figure, le numéro, la date, et le numéro de matricule de l’officier ayant enregistré ma plainte. Détail qui par la suite aura son importance.

Les semaines se passent, le récépissé ne m’est pas toujours pas parvenu. Face à l’absence de ce récépissé, je vais insister auprès du commandant de la gendarmerie, si bien que 2 mois après les événements on me fournira ce récépissé, nous sommes à ce moment en Aout 2008.

Les mois se passent, la vie suit son cours, nous sommes au mois de Décembre 2008 quand un jour la gendarmerie me laisse un message sur mon portable qui se veut être le suivant :

« Monsieur, l’enquête est bouclée tous les personnes ont été entendues, et le dossier a été transmis au Procureur de la République ».

Je me dis à ce moment, que les choses vont suivre leur cours et qu’inéluctablement des nouvelles me seront données.

L’année 2009 se passe, et nous arrivons au mois de Mai ; soit une année après les événements, toujours aucune nouvelle de mon dossier, aucun courrier, aucun coup de fil, Rien. Je décide néanmoins de laisser passer encore quelques semaines, dans l’hypothèse du long traitement de mon dossier.

Nous sommes donc en Juillet 2009, toujours intrigué par l’absence de retour je vais de par mon propre chef, investiguer afin de connaître le cheminement de mon dossier à cette époque, en appelant la gendarmerie ; celle-ci me répond que le dossier a été transmis au procureur, et que c’est vers le tribunal que je dois m’orienter dorénavant.

Je décide de prendre contact avec le tribunal, qui me demande la date des faits, mon nom, mes coordonnés et de les rappeler afin qu’ils puissent faire leur recherches et de rappeler dans une semaine….une semaine s’écoule, je rappelle le tribunal et celui-ci me signale qu’ils n’ont aucun dossier à mon nom, et qu’ils ont même contacté la police et la gendarmerie mais en vain. Aucun dossier, et que je suis inconnu de ces services !

Et si on essayait d’étouffer mon dossier ? Les risques pris à la clairière auraient ils étaient vains ?

Il était hors de question dans mon esprit, une seconde que de laisser entrevoir à cet individu, l’impunité de son acte. J’irai jusqu’au bout avec lui, à savoir le faire comparaitre devant un tribunal.
 
Une idée va m’effleurer l’esprit à ce moment : adresser un courrier recommandé au procureur, et avec la photocopie du récépissé de plainte gardé précieusement depuis plus d’un an.

Les mois se passent, et début Décembre 2009, je reçois un appel de la gendarmerie qui me signale que le Procureur a décidé de tenir compte de ma plainte, et que l’individu comparaitra devant un tribunal correctionnel. La convocation me sera adressée.

La suite au prochain épisode.
 
Salam,faut un bon avocat, pour aller à la correctionnelle, des preuves écrite de ton voisin, serais un plus, mais de nos jours, même les voisins ont peur des représailles...
Avec ton assurance voiture, tu as l'aide juridique , un plus non négligeable.
Faut pas laisser passer de petits larcins, qui favorisent les gros larcins des fois irréversibles, mais souvent trop tard.
Les procédures sont souvent longues, en moyenne 2ans, et selon les département...
Cet bande , fait la forte quand ils sont 15 , alcool aidant, j'aimerais bien voir leur tête au tribunal, pas souder entre eux quand il s'agit de procédure pénale...
Enfin, sache que si il sont reconnu coupable, se sera du sursis, avec peut-être un stage de citoyenneté, et 1 euro symbolique, pas plus, car souvent RMIste, donc pas solvable...
 
Salam,faut un bon avocat, pour aller à la correctionnelle, des preuves écrite de ton voisin, serais un plus, mais de nos jours, même les voisins ont peur des représailles...
Avec ton assurance voiture, tu as l'aide juridique , un plus non négligeable.
Faut pas laisser passer de petits larcins, qui favorisent les gros larcins des fois irréversibles, mais souvent trop tard.
Les procédures sont souvent longues, en moyenne 2ans, et selon les département...
Cet bande , fait la forte quand ils sont 15 , alcool aidant, j'aimerais bien voir leur tête au tribunal, pas souder entre eux quand il s'agit de procédure pénale...
Enfin, sache que si il sont reconnu coupable, se sera du sursis, avec peut-être un stage de citoyenneté, et 1 euro symbolique, pas plus, car souvent RMIste, donc pas solvable...

Salam Habjaoui,

Tu as tout a fait raison. Je vais raconter la suite apres.
 
Ce genre de bestiaux existe encore ! Avec ce qu'on peut leur servir dans les média leur réapparition ne m'étonne même pas !

Oui et je te dirai que cela est en explosion en province ou tu as une destruction des emploi, et que le type d’idéologie extrémiste trouve en ces individus un terreau fertile.
 
Oui et je te dirai que cela est en explosion en province ou tu as une destruction des emploi, et que le type d’idéologie extrémiste trouve en ces individus un terreau fertile.

Oui ce genre de comportement est très souvent la marque d'une certaine frustration, en tout cas c'est cool de lire qu'il y a du répondant en face !
 
Oui ce genre de comportement est très souvent la marque d'une certaine frustration, en tout cas c'est cool de lire qu'il y a du répondant en face !

Le répondant je vais te dire est nécessaire, car aujourd'hui cela commence par une provocation, et cela ira de mal en pis jusqu’à un drame.

Je ne laisse jamais rien passer, face à de tels énergumènes.
 
Faut recréer des Bandes comme dans les années 80, l’époque des chasseurs Antifa faire un grand nettoyage à l’échelle national cette fois-ci.
 
Faut recréer des Bandes comme dans les années 80, l’époque des chasseurs Antifa faire un grand nettoyage à l’échelle national cette fois-ci.

Je vais te parler de la picardie, il y a une ville pas loin de chez moi aujourd'hui c'est carrément des petits blacks et de petits rebeu qui vont emmerder.

Il jouent dans un parc, et tu as des fachos qui font le salut Hitlérien en les insultant "de sale nègres, et de bougnoules"

Faut il rester impassible face à cela?

Absolument pas.

Des actes qui étaient autrefois isolés, sont devenus quotidiens.
 
LOL ! J'ai grandis a 10 minutes du Parc des princes (a la limite entre Boulogne et Paris), et en face de chez moi y'avais un petit parc, j'ai toujours eu la haine contre ces mecs, Puant la bière qui laissaient après leur départ des vieux tags nazi un peu partout.

Donc j'irai pas vous contredire ! Ne rien laisser passer est la règle d'or, on verra pour l'organisation si ça s'aggrave pour les bandes en mode Redwarrior LOL
 
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