Jean SARKOZY, le fils de Nicolas Sarkozy, vient d’échouer à son examen d’entrée à l’école d’avocat. Au-delà du ricanement à gorge déployée que mérite une telle nouvelle, j’aimerais profiter de l’occasion pour faire un vigoureux bras d’honneur à tous ces fils à Papa dont le plus grand effort qu’ils aient fait dans leur vie, aura été celui de sortir de l’utérus de leur mère. Ne soyez pas choqués par mes mots car je ne fais là qu’un doux euphémisme. Eh oui ! Quand on se penche sur le CV de cet enfant gâté, que la nature n’a du reste vraiment pas aidé, on a franchement pitié : En 2004, il entre en classe préparatoire au lycée Henri-IV, mais il finit par déserter comme un fugitif. En 2005, il entre en classe préparatoire au lycée Turgot à Paris, mais très vite son cerveau rend l’âme et il arrête en 2ème année. En 2006, il suit des cours de comédie, mais une fois de plus, la fainéantise a raison de lui et il finit par abandonner. En 2007, il triple sa 2ème année de droit à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ce n’est finalement qu’en 2009, après obtention d'une dérogation spéciale de l’université, qu’il entame pour la 3ème fois sa deuxième année par correspondance. C’est à ce moment précis que les pontes de l’administration à la solde de son père, ont voulu le parachuter à la tête de l’EPAD, un établissement public qui gère le plus grand centre d’affaires d’Europe. Devant la levée de boucliers suscitée par une promotion aussi scandaleuse, Jean et son père, finissent par faire machine arrière.
En 2013, et aussi curieusement que cela puisse paraître, on apprend que Jean Sarkozy, encore étudiant en droit, devient enseignant vacataire pour des étudiants de 3e année de droit. Il assure ainsi des travaux dirigés dans une matière aussi absconse que le droit des sociétés. En gros, le cancre national, la bourrique familiale, qui a décroché sa licence en 7 ans et qui a triplée sa 2ème année, est sacré prof ! Quel beau foutage de gueule ! Voilà des nantis pourris qui s’approprient la république au détriment des prolétaires méritants. Voilà un sous-diplômé qui devient prof de fac du jour au lendemain, alors qu’on exige d’avoir au minimum un Bac + 5 pour enseigner à la maternelle. Voilà un bras-cassé, nullissime à *****, qui a usé ses fonds de culotte sur les bancs de la fac pendant près d’une décennie, avant d’obtenir sa licence par miracle avec une mention « Pitié ». Pendant que dans nos universités, des doctorants n'arrivent pas à obtenir ne serait-ce qu’un poste d’assistant. Tout cela laisse pantois ! On voudrait bien que ce ne soit qu'une blague de 1er avril mais hélas, c’est bien la triste et sinistre réalité d’une France du népotisme et de la beauf-attitude où les tonneaux vides sont promus à une vitesse spectaculaire, tandis que les génies doivent galérer pour y arriver.
La débacle de ce fils à papa ne devrait-elle pas interpeller la conscience méritocratique reptilienne française qui sommeille en chacun de nous ? Comment se fait-il que cet individu, au parcours scolaire exemplaire de non-exemplarité, puisse obtenir le droit d'enseigner une matière qu'il mit des siècles à assimiler ? En quoi son cas est-il différent d’une promotion canapé ? En quoi ce rejeton est-il différent d’un Jean-Christophe Mitterrand, le fils de François Mitterand qui a été conseiller à la présidence quand son père était président ? En quoi est-il différent de Claude Chirac qui elle aussi a été conseillère à la présidence de la république quand Jacques Chirac son père était président ? Et finalement en quoi tous ces fils à papa français, sont-ils différents d’une Pascaline Bongo qui a été directrice de cabinet de son père Omar Bongo quand celui-ci était président du Gabon ? Ou d’un Teodoro Nguema Obiang Mangue qui a été nommé ministre de la défense par son père qui est le chef de l’Etat ? Et après ce sont ces mêmes politocards français qui iront donner des leçons aux dirigeants africains, alors que les seconds ne sont que les pauvres, pâles et piètres copies des premiers.
Il n’y a absolument rien d’étonnant à ce que jeannot Sarkozy, le fils du nabot, ait été recalé à l’entrée du barreau. La blouse pleine de bouse lui irait mieux que la toge. Son échec, c’est l’humiliation suprême pour tous les médiocres de son espèce qui méritent d’être conchiés par la populace. Son échec c’est aussi la claque qu’il faut à la clique des bourges. C’est le coup de pied au derrière pour tous ces incompétents qui pensent devoir nous griller la priorité à l’emploi, grâce à l’entregent familial. C’est le crachat habilement destiné à la figure de ces ignobles marquis d’un autre temps, qui s’engraissent avec l’argent de nos impôts en demandant à la plèbe de faire de plus en plus d’effort, là où eux en font de moins en moins.
Monsieur Jean Sarkozy, comme pour votre père l’année dernière, souffrez que je me réjouisse de votre malheur en vous disant « bien fait pour votre gueule ! ».
© Le Damoiseau