Je trouve que beaucoup analysent la situation du fils de Sarko en terme de "piston".
Or il est tout à fait possible qu'il n'y ait pas eu de piston, mais un mécanisme bien connu de rapports au pouvoir qui fait qu'on avantage une personne pour plaire à une personne puissante, sans que cette dernière n'ait à faire aucune pression.
C'est bien plus grave que le piston en terme de déliquescence des rapports sociaux.
L'an dernier j'avais cité un Africain qui expliquait que l'on croit toujours les chefs d'état africains aux ordres de la France. Or selon lui, c'était bien pire: ces chefs d'état ne subissaient pas de pressions, ne les anticipaient même pas, mais entraient dans un rapport de soumission consistant à vouloir plaire à la France.
Perso si j'étais Président d'une université, je trouverais peut-être pas mal du tout d'avoir le fils d'un ministre ou du Président parmi mes enseignants...Mais moi au moins je n'ai aucune illusion sur ma vertu