Syrie : histoire d'un complot.

Si vous visionnez le film, vous découvrirez l’œuvre de cet homme qui a interrompu le cours de sa vie aux États-Unis pour revenir et se battre contre la guerre médiatique féroce menée contre son pays : la Syrie. Finalement, les preuves filmées des mises en scène successives diffusées quasi-simultanément sur les deux chaînes citées ont été présentées devant une Assemblée des Nations Unies. À vous de juger si ce film intitulé « Le veto » mérite une audience plus large.

Le film a été montré à l’ONU et regardé par des millions.
 

Hollande et son Etat voyou au service d’Israël en Syrie​


par Thierry Meyssan.

2014: La France met à disposition des Forces spéciales et la multinationale Lafarge. Un bref retour en arrière est ici nécessaire. En juin 2008, l’OTAN organisait la réunion annuelle du Groupe de Bilderberg à Chantilly (États-Unis) au cours de laquelle Hillary Clinton et Barack Obama se présentèrent aux participants. Parmi les 120 présents se trouvaient Basma Kodmani (la future porte-parole de la Coalition nationale syrienne) et Volker Perthes (le futur assistant de Feltman à l’ONU pour la Syrie). Lors d’un débat sur la permanence de la politique étrangère états-unienne, ils intervinrent pour présenter l’importance des Frères musulmans et le rôle qu’ils pourraient jouer dans la « démocratisation » du monde arabe. Jean-Pierre Jouyet (le futur secrétaire général de l’Élysée), Manuel Valls (le futur Premier ministre) et Bertrand Collomb (le patron de Lafarge) étaient présents aux côtés de Henry R. Kravis (le futur coordinateur financier de Daech).

Revenons à notre histoire. Lafarge est le leader mondial des cimentiers. L’OTAN, – pour qui il a déjà secrètement travaillé en 1991 – lui confie la construction des bunkers des jihadistes en Syrie et la reconstruction de la partie sunnite de l’Irak. En échange, Lafarge laisse l’Alliance gérer ses installations dans ces deux pays, notamment l’usine de Jalabiyeh (à la frontière turque, au nord d’Alep). Durant deux ans, la multinationale fournit les matériaux de construction de gigantesques fortifications souterraines qui permettent aux jihadistes de défier l’armée arabe syrienne. Lafarge est désormais dirigé par l’États-unien Eric Olsen qui a intégré dans la compagnie les usines des Frères Sawiris et de Firas Tlass (le frère du général Manas Tlass dont la France avait songé faire le prochain Président syrien). Les liens entre Lafarge et les Forces spéciales françaises sont facilités par l’amitié qui lie Bertrand Collomb (devenu président d’honneur de la multinationale) et le général Benoît Puga (qui est toujours chef d’état-major du Président Hollande).

Lorsque le journal en ligne Zaman Al-Wasl publiera des éléments montrant que Lafarge verse de l’argent à Daech, le quotidien Le Monde viendra en renfort. Il publiera sa version des événements, assurant que la multinationale payait du pétrole pour faire tourner son usine. Ce qui est faux car cette installation fonctionne principalement au coke, qui continuait à être livré depuis la Turquie. Le Monde reconnaît cependant, probablement sans s’en rendre compte, que Lafarge construisait les fortifications de Daech dans la mesure où il admet que les 2,6 millions de tonnes de ciment produites annuellement étaient destinées aux « zones rebelles ».

La quantité de ciment produit par Lafarge pour Daech – au moins 6 millions de tonnes – est comparable à celle utilisée par le Reich allemand, en 1916-17, pour construire la Ligne Siegfried. Depuis juillet 2012, il s’agissait donc non plus d’une guerre de quatrième génération masquée en révolution, mais d’une classique guerre de position. Cette production cessera avec l’intervention de l’aviation russe, seule capable de détruire ces bunkers. À ce moment-là, l’usine de Jalabiyeh sera transformée en quartier général des Forces spéciales de l’OTAN (États-Unis, France, Norvège, Royaume-Uni).
 
Le 7 janvier 2015, deux individus habillés comme des commandos militaires et se réclamant d’Al-Qaïda assassinent à Paris des membres de la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo, tandis qu’un troisième se réclamant de Daech tue une policière et prend en otage les clients d’une supérette casher. Comme à l’habitude depuis le 11-Septembre, les terroristes sèment derrière eux des indices permettant leur identification, en l’occurrence des papiers d’identité. Le gouvernement surjoue sa réaction et le pays entier cède à la stupeur, puis à la frayeur. Le Président Hollande et des chefs d’État manifestent avec plus d’un million et demi de Français au cri de « Nous sommes tous Charlie ! » Parmi eux, les principaux alliés de la France contre la Syrie : Benyamin Nétanyahou (Israël) et Ahmet Davutoglu (Turquie), qui soutiennent publiquement les jihadistes. Comme je conteste cette mise en scène et que de nombreuses personnes refusent d’« être Charlie », la directrice de l’Information de France2 Nathalie Saint-Criq intervient au journal télévisé pour fustiger les complotistes qu’il faut « repérer, traiter, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale ». Par la suite, on apprendra que les terroristes ont acheté leurs armes à un ex-mercenaire travaillant pour la police et l’enquête sera interrompue par le « secret Défense », que deux d’entre eux ont été formés par un agent de la DGSE, et que les chefs d’État ont posé à part pour les photographes, mais n’ont jamais défilé dans Paris. Peu importe, le gouvernement décrète l’état d’urgence qui est approuvé par le Parlement. Il est étendu non seulement à la France métropolitaine, mais aussi aux départements et territoires d’outre-mer. Il est reconduit quatre fois et se prolonge toujours sur le modèle de l’USA Patriot Act.

En application du Traité secret Juppé / Davutoglu, François Hollande envisage la création d’un « Kurdistan » en dehors des territoires kurdes historiques, il organise une entrevue secrète à l’Élysée, le 31 octobre 2014, entre son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan et le coprésident des Kurdes de Syrie, Salih Muslim, auquel il promet la présidence du futur État. Cependant, lorsque début 2015, l’autre coprésidente des Kurdes de Syrie, Asya Abdullah, remporte la victoire de Kobané et est encensée par les États-uniens, Hollande la reçoit publiquement, le 8 février 2015, accompagnée d’une autre femme officier en uniforme.

Ce retournement de circonstance provoque la fureur de Erdogan qui commandite les attentats du 13 novembre à Paris. Au second étage du Bataclan, des otages sont torturés et mutilés, d’autres décapités. Penaud, François Hollande interdit la publication de cette information pourtant attestée par des policiers devant une commission parlementaire. Patrick Calvar, le directeur central du contre-espionnage, témoignera devant une commission parlementaire que ses services ont identifié l’État donneur d’ordre. Fuyant ses responsabilités, le Président organisera de larmoyantes cérémonies de commémoration et persuadera ses concitoyens que le terrorisme est un inévitable fléau. Il instituera une médaille de « reconnaissance aux victimes du terrorisme », et indemnisera le « préjudice d’angoisse de mort imminente » et même le « préjudice d’attente ». Mais il n’entreprendra aucune action contre la Turquie. Celle-ci commanditera un autre crime, cinq mois plus tard, contre la Belgique à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et devant le siège de la Commission européenne, à l’endroit exact où le PKK venait de manifester.
 
Loin de masquer sa responsabilité, Recep Tayyip Erdogan prononce un discours retentissant lors des cérémonies du 101e anniversaire de la bataille de Çanakkale (« la bataille des Dardanelles »), soit quatre jours avant les attentats contre la Belgique. Il y accuse les Européens de soutenir le PKK et annonce ce qui va se passer à Bruxelles. Le lendemain de l’attentat, la presse de l’AKP (Star, Akit, Internethaber) clame que les Européens n’ont que ce qu’ils méritent.

Pour donner l’impression qu’elle est à l’initiative contre Daech, la France déploie le porte-avions Charles de Gaulle, successivement en février / mars et en novembre / décembre 2015. Il est escorté d’une impressionnante armada et pourvu de 32 appareils (drones, hélicoptères et avions). Lors de sa seconde mission, le Président Hollande se rend à bord et souligne que le bâtiment commandera un dispositif international d’envergure. En réalité, les Français ont été intégrés à la Task Force 50 de l’US NavCent, c’est-à-dire à la flotte de l’US Central Command. Certes, la soixantaine de bâtiments est commandée par le contre-amiral René-Jean Crignola, mais celui-ci est placé sous l’autorité du commandant de la Ve Flotte, le vice-amiral Kevin Donegan, lui-même placé sous les ordres du général Lloyd J. Austin III, commandant du CentCom. C’est en effet une règle absolue de l’Empire, le commandement des opérations alliées échoit toujours à des officiers états-uniens, les Européens n’étant que des supplétifs.

Fin 2015, la France envoie son Premier ministre, Manuel Valls, récolter de l’argent facile en Arabie saoudite. On reparle des 3 milliards de commandes pour l’armée libanaise et de 10 milliards d’autres contrats. Mais les Saoudiens sont furieux de l’accord sur le nucléaire iranien – que les Français s’étaient engagés à saboter – et n’apprécient guère les hésitations de Paris en Syrie. Les Français s’avèrent n’être que des vassaux coûteux et inefficaces. La moisson sera donc bien moindre que prévue et les « cadeaux » également.

Début 2016, les Français ne bronchent pas lorsque François Hollande nomme Laurent Fabius président du Conseil constitutionnel. Ils tranchent en cela avec les Iraniens. Ceux-ci l’ont reçu après la signature de l’accord nucléaire avec les 5+1. Il espérait nouer des relations d’affaires bien qu’il ait tenté de saboter l’accord durant des années et avoué, lors d’un dîner, avoir espionné au profit d’Israël auquel il transmettait au fur et à mesure un compte-rendu des négociations. Il fut donc accueilli avec les honneurs protocolaires dus à son rang par les autorités tandis que les associations révolutionnaires manifestaient sur son passage, de son arrivée à l’aéroport à son départ. Elles brandissaient des pancartes rappelant aussi bien sa responsabilité dans la mort de plus de 2 000 hémophiles, en 1985-86, que son soutien à Al-Qaïda qui « fait du bon boulot » tuant plusieurs dizaines de milliers de Syriens.
 
Jean-Marc Ayrault le remplace comme ministre des Affaires étrangères. Très préoccupé par le fossé qui se creuse entre la France et l’Allemagne, il consacre son énergie à éviter leur séparation. Ce faisant, il sacrifie le dossier syrien et, après quelques semaines d’hésitation, décide de tenir les positions de ses prédécesseurs, Juppé et Fabius.

Ayrault n’entretient aucune relation avec le nouveau Premier ministre, Manuel Valls, et traite directement avec François Hollande qui prend lui-même en charge la question syrienne.

Si Ayrault est un soutien modéré d’Israël, Valls est beaucoup plus dur sur la question. Il entre ainsi en conflit avec le Président Hollande à propos des travaux archéologiques entrepris par Tel-Aviv à Jérusalem au détriment des monuments musulmans. Autrefois engagé pour la cause palestinienne, il attribue son retournement à son mariage à la violoniste juive Anne Gravoin.

Lors de la fête nationale, le soir du 14 juillet 2016, un individu se réclamant de Daech, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, écrase avec un camion les passants au hasard sur la promenade des Anglais, faisant 86 morts et 484 blessés. Bien que jamais, nulle part, personne n’ait réussi à tuer et blesser tant de gens avec un véhicule, les enquêteurs assurent que l’homme n’a reçu aucune formation particulière et agissait seul. Pourtant sa famille en Tunisie venait de recevoir 100 000 euros, sans que l’on cherche à savoir qui a payé ce crime. Alors que l’on est en état d’urgence, il s’avère que le terroriste a pu agir d’autant plus facilement que 60 gendarmes avaient été déplacés de Nice à Avignon pour assurer la sécurité du Président Hollande qui dînait avec des comédiens.

À Paris, on commente la percée des jihadistes en Syrie en soulignant que le régime ne contrôle désormais plus que 20 % du territoire et va bientôt tomber. En réalité, les deux tiers de la Syrie sont un désert que personne ne contrôle, ni la République, ni les jihadistes. Le Président el-Assad a fait le choix de défendre sa population plutôt que son territoire. Au moins 8 millions de Syriens ont choisi de fuir les jihadistes et de se réfugier dans les villes de la République. Aucun n’est connu pour avoir fait le chemin inverse : des zones gouvernementales vers celles des jihadistes.

Aussi François Hollande est-il pris de fureur lorsque, en février 2015, il apprend le voyage à Damas de deux sénateurs, Jean-Pierre Vial (Les Républicains) et François Zocchetto (centriste), et de deux députés, Jacques Myard (Les Républicains) et Gérard B. (PS). Un deuxième voyage, en septembre 2015, amène à nouveau Gérard B., accompagné cette fois des députés Jérôme Lambert (PS) et Christian Hutin (Chevènementiste). Puis un troisième, en mars 2016, rassemble des députés (Les Républicains) autour de Thierry Mariani, avec Valérie Boyer, Nicolas Dhuicq, Denis Jacquat et Michel Voisin. Et enfin un quatrième, en janvier 2017, avec les mêmes et Jean Lassalle (centriste). Tous, sauf Gérard B., sont reçus par le Président el-Assad.
 
C’est que le socialiste B., lui aussi, est venu faire des affaires. Il représente la Grande Loge de l’Alliance maçonnique française (GLAMF) – dépendant directement du prince Edward, duc de Kent –, une scission de la Grande Loge nationale française (GLNF), créée par Alain Juillet (ancien responsable de l’Intelligence économique au Secrétariat général de la Défense nationale) pour le compte des Britanniques. Il rencontre des hommes d’affaires et leur promet de faire supprimer leur nom de la liste des sanctions européennes, contre des dessous-de-table sonnants et trébuchants. Bien sûr il n’a aucun pouvoir en la matière. Il est accompagné d’un autre escroc, Jérôme Toussaint, aujourd’hui emprisonné en France.

Le troisième voyage met en lumière la présence en Syrie de l’association SOS Chrétiens d’Orient qui recrute principalement au Front national. Si ses bénévoles se dévouent sans compter – à leurs propres frais –, leur activité en faveur des seuls chrétiens liés à Rome établit une discrimination envers les orthodoxes. Les millions d’euros qu’ils disent récolter en France ne parviennent pas en Syrie. Les autorités religieuses locales commencent à s’énerver lorsque ces chrétiens d’Occident, renouant avec l’esprit des croisades, célèbrent une messe dans les ruines du Krak des Chevaliers, l’imposante forteresse croisée du xiie siècle. Les jeunes gens ignoraient qu’à l’époque, les chrétiens du Levant avaient défendu leur pays contre les envahisseurs croisés qu’ils assimilaient à des conquérants impérialistes.

En définitive, alors que la France s’enfonce dans le déclin, ses leaders ne parviennent pas à former un front anti-impérialiste, pourtant préalable indispensable à un relèvement économique. Seules quelques formations prennent position contre cette guerre coloniale : le Front national de Marine Le Pen et Florian Philippot, le Parti chrétien-démocrate de Jean-Frédéric Poisson, Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, l’Union populaire républicaine de François Asselineau, le groupe des Républicains proches de François Fillon et la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Privée d’informations de terrain depuis la fermeture de son ambassade, incapable d’analyser l’origine des événements, mais cherchant toujours à faire accroire qu’elle les initie, la France n’a évidemment pas prévu ce qui va suivre [l’entrée en scène de la Russie].

Extrait de Thierry Meyssan, Sous nos yeux, l’effroyable imposture des Printemps arabes, du 11 septembre à Donald Trump, éd. Demi-Lune, p. 58-63

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Remerciements à l’auteur pour ces quelques précisions dans ce condensé.
Certes, très incomplet, mais qui permettra à certains d’y voir et de se poser les bonnes questions sur le dossier syrien, mais également sur les autres, Ukraine, Yougoslavie, Venezuela, Liban, Irak, etc.
 
Dernière édition:
Il y a quelques semaines, la base militaire américaine d’Al Tanf dans l’est de la Syrie a été attaquée par les militaires iraniens et syriens, la base a de nouveau été attaquée cet après-midi. À l’heure actuelle, on sait qu’au moins quatre missiles ont explosé sur le territoire de la base militaire américaine – il y a des dégâts matériels et, probablement, des blessés.


Un amuse-bouche avant la grande offensive ?
Je veux le croire en égard à la détermination syrienne, à laquelle s’associe celle russe, de recouvrer l’intégralité de son territoire dont celui annexé par les gangsters US.
 
La destruction de la plus grande base des terros d'Idlib était le retour de flamme de l’attaque de Lattaquié.
la Russie ne répond pas, en général, directement dans le style identifiable du genre:
-Tu ma balances une baffe sur la joie droite => Je te balance une baffe sur ta joue droite en retour.
Mais plutôt du genre:
-Tu me balances une baffe sur la joue droite => Je t’envoie mon pieds direct dans les bijoux de famille.
ça fait plus mal et c’est plus clair.

Il est évident que l’existence de cette base était connue depuis longtemps.
La vidéo de sa destruction parle d’une opération planifiée; donc rien du genre « Je suis tombé là-dessus en chemin et je me suis attardé pour le pique-nique. »



« …Comme l’a découvert l’agence de presse Avia.pro, des avions militaires russes ont complètement détruit la 111e base militaire de Cheikh Suleiman, qui était initialement sous le contrôle de militants, puis de mercenaires, turcs et occidentaux, privant ainsi les terroristes de l’un des endroits où base permanente.
À la suite d’une série de frappes puissantes, des dizaines de terroristes, un dépôt d’armes, du matériel militaire et la direction du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham ont été éliminés.
Sur les images vidéo présentées, vous pouvez voir le moment de la destruction de la base des PMC étrangers en Syrie.
À en juger par les documents présentés, l’opération des forces aérospatiales russes a été soigneusement planifiée. Dans le même temps, l’élimination de la base et des formations armées illégales qui s’y trouvaient a considérablement modifié l’équilibre des forces dans cette région, privant la Turquie et l’Occident de la possibilité de prendre des mesures contre l’AAS dans ce sens.


Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/rossiya-unichtozhila-krupneyshuyu-v-sirii-bazu-inostrannyh-chvk
 
Guerre contre la Syrie : dix ans de douleur



Par Janice Kortkamp

American Herald Tribune

J'observe ce conflit depuis plus de huit ans, virtuellement chaque jour, tous les jours et j'ai effectué sept voyages de recherches de longue durée à travers le pays le plus souvent seule avec des amis syriens comme guides. Je n'ai aucune tendance politique d'aucune sorte, je m'auto-finance par le crowfunding pour m'aider à couvrir le coût des voyages et je n'accepte pas d'argent ni aucun type de paiement ou de salaire. Je suis devenue obsédée par la découverte de la vérité sur cette guerre en 2012 et je le suis encore.

Tout en observant la guerre de l'intérieur comme de l'extérieur de la Syrie, j'ai aussi vu les médias d'actualité agissant complètement comme un troupeau, tous atteints de la maladie de la vache folle, se précipitant tous ensemble par dessus la falaise de la vérité. Il n y a que dans de rares cas que quelque chose d'honnête a été partagé, et ensuite seulement comme des brefs aperçus. Puis, les interstices se referment rapidement pour maintenir le solide mur de pierre de fausses narrations.

Mars 2021 marque le tragique anniversaire du début de la violence en Syrie. Dix années de douleur. Mais la guerre de tentative de changement de régime fabriquée de toute pièce par les USA, le Royaume Uni, la France, Israël, la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar n'a pas commencé à ce moment-là – elle avait commencé des années auparavant...

Cet article va mettre en lumière seulement quelques unes des preuves étendues disponibles d'une alliance hostile de longue date et d'une stratégie menée par les États-Unis contre une nation souveraine ; une nation souveraine qui n'a été à aucun moment, une menace contre les États-Unis.

Si vous pensez que ce que l'on vous a raconté sur le conflit par les officiels du gouvernement et par les grands médias et qu'ils ne sont pas, après ces dix longues années, sujet à caution, alors vous fonctionnez de façon crédule et puérile comme un quadragénaire assis sur les genoux d'un père Noël de grand magasin payé 20$ de l'heure avec une barbe en plastique, et qui va réaliser tous vos rêves pour Noël.

Cela fait dix années d'un pays tabassé, torturé, violé, et pillé alors que ceux qui sont tabassés, torturés, violés et pillés sont appelés « les méchants » et ceux qui tabassent, torturent, violent et pillent sont appelés « les gentils. » Penser que ce conflit, c'est « les méchants contre les gentils, » c'est aussi tout simplement être naïf. Cette guerre, ce n'est pas celle d' « un dictateur brutal qui assassine son propre peuple. »

Les divers gouvernements, avec les grands médias, de tendance de droite comme de gauche, n'ont pas de problèmes avec les dictateurs ou la brutalité en général. Prenez les Saoudiens par exemple. Les rois et princes saoudiens sont des dictateurs absolus à vie – leur pouvoir est protégé depuis des décennies par les États-Unis et le Royaume Uni. Ils sont appelés « réformateurs » dans les médias alors qu'ils écrasent la dissidence par des décapitations, des emprisonnements et des bastonnades. Ils sont engagés dans un massacre et une famine en cours au Yémen, le pays le plus pauvre de la région. Leur système judiciaire de la Charia fondamentaliste, intolérant, sévère et religieux est similaire à ce qu'a fait le califat de DAESH à son apogée. Leur prince héritier peut tailler les journalistes en pièce (ce crime a suscité un peu d'indignation de la part de la presse). Les « réformateurs. Lorsqu'on compare les libertés individuelles, les droits humains et les structures démocratiques entre l'Arabie Saoudite et la Syrie, les Saoudiens sont facilement cent ans ou plus derrière la Syrie ; en fait, c'est similaire à la différence entre la période médiévale et la Renaissance dans l'histoire européenne.
 
Lorsque les néoconservateurs sont arrivés au pouvoir avec le gouvernement de George W. Bush, ils sont arrivés avec des plans, des plans au sujet desquels ils avaient été assez francs de la fin des années 1990 et dans les années 2000. Leurs plans avaient plusieurs objectifs :

1) Souder les intérêts américains et israéliens de façon permanente comme étant un seul et même intérêt et ainsi complice des ambitions israéliennes pour devenir, non seulement indépendant d'un point de vue énergétique mais aussi un exportateur – tout en brisant la résistance régionale à l'expansionnisme israélien en Palestine et dans les pays voisins ;

2) Placer les États-Unis sur une base d'une totale construction d'empire avec ce qu'ils appelaient la « guerre préventive » ;

3) Obtenir le contrôle total sur le Moyen Orient avec ses vastes ressources de pétrole et de gaz naturel, le profit et le pouvoir en découlant, l'appelant leur « nouveau Moyen Orient » ;

4) Fermer la région à la Chine et la Russie en limitant leurs accès aux négociations concernant les ressources naturelles autant que possible.

Le pouvoir quasi absolu des néoconservateurs sur la politique étrangère américaine a continué avec la même vigueur depuis 2000 sous trois gouvernements. Alors qu'Obama a fait de faibles efforts en opposition à lui, il a néanmoins agi pour leur compte. Trump a prétendu s'opposer aux guerres de changement de régime américaines et aux interventions dans la région à ses soutiens – alors que ses conseillers néoconservateurs en politique étrangère et les officiels du gouvernement lui ont fait continuer leurs efforts pour déstabiliser la région et de créer leur « Nouveau Moyen Orient. »

Voici une liste de ressources, seulement un échantillon, de quelques unes des traces laissées dans vingt ans d'effort pour saper et renverser le gouvernement légitime de la nation souveraine de Syrie qui va jusqu'à 2015, lorsque les Russes sont intervenus à la demande du gouvernement syrien. Cela inclus d'autres éléments essentiels pour comprendre le contexte syrien :

2001 : L'attentat du 11 septembre se produit. Le président syrien Assad envoie ses profondes condoléances et travaille avec le Pentagone pour leur fournir des renseignements précieux sur les agents de Al Qaïda. (i)

2001 : Alors qu'on a rapporté que presque tous les attaquants étaient des saoudiens, les États-Unis ont immédiatement mis en place les « sept pays dans un plan de cinq ans » comme l'a révélé le général américain Wesley Clark, ancien commandant suprême des forces de l'OTAN en Europe. Les États-Unis décident de « s'emparer de l'Irak, de la Libye, du Liban, de la Syrie, de la Somalie, du Soudan et de l'Iran. » (ii)

2003 : Le leader israélien Benjamin Netanyahou se présente devant le Congrès pour exhorter l'Amérique d'envahir l'Irak et de « virer Saddam, » expliquant « je garantis que si vous virez Saddam, il y aura des retombées positives dans la région. » Il avait tort. (iii)

2003 : Rapport de Charles Glass sur le désir israélien que les États-Unis affaiblissent la Syrie et et évince Bachar El-Assad du pouvoir. Il fait référence au document de Douglas Feith et Richard Perle (des néoconservateurs) nommé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm. (une rupture propre : une nouvelle stratégie pour sécuriser le domaine.) (iv)
 
2003 : les États-Unis envahissent l'Irak en persuadant les Américains et une grande partie du monde que Saddam à un programme d'armes nucléaires. Cette accusation sera plus tard reconnue comme fausse. Dick Cheney et d'autres néoconservateurs affirment que la guerre ne durera que quelques mois. Cela fait maintenant 17 ans et on compte plus d'un million de morts dont des milliers d'Américains et des centaines de milliards de dollars dépensés. L'Irak est dans un état chaotique. (v)

2003 : le Premier ministre Ariel Sharon a expliqué hier que l'Iran, la Libye et la Syrie seraient à leur tour dépouillés de leurs armes de destruction massive après l'Irak. (vi)

2004 : Colin Powell se rend à Damas avec une liste d'ordres implicites qu'Assad doit accepter ; Assad refuse. Les ordres, pour être considéré comme un « ami » de l'Amérique, sont de nous aider en Irak en arrêtant le flow de combattants et d'armes en Irak allant vers les forces combattant les États-Unis (Assad l'a fait), d'arrêter l'envoi d'armes au Hezbollah au Liban, de fermer les bureaux des groupes de résistance (contre Israël) en Syrie, parmi d'autres demandes. Assad, faisant allusion aux pressions américaines pour se soumettre aux ordres, explique qu'il va accepter ces conseils mais ne donne pas d'ordre dans son discours à l'Opéra de Damas en 2013.

2004 : George W. Bush est en plein dans le mode de pensée « Vous êtes soit avec nous soit contre nous. » A cause de son manque de coopération, Assad est étiqueté comme faisant partie de l'Axe du Mal. Des plans pour saper son leadership commencent sérieusement.

2004 : les États-Unis imposent des sanctions contre la Syrie.

2005 : Hariri est assassiné au Liban. L'Occident accuse Assad bien qu'un tribunal spécial mis en place pour l'enquête ne peut lier la Syrie à l'assassinat et les « témoins » soutenus par les États-Unis retirent leurs accusations (contre la Syrie). (ix)

2005 : Assad retire ses troupes du Liban

2005 : Dans une interview avec Assad, Christiane Amanpour lui explique que les États-Unis planifient un changement de régime contre lui. (x)

2006 : Israël envahit le Liban – espérant réaliser un but soutenu depuis 1948 : celui de contrôler ce pays comme l'avait affirmé son fondateur, David Ben Gourion. Le Hezbollah, armé et soutenu par la Syrie, met les troupes israéliennes en déroute dans une défaite humiliante. (xi)

2006 : le chargé d'affaires américain à Damas envoie un câble affirmant le plan pour saper le gouvernement Assad. Le câble a été récemment communiqué par Wikileaks. Plusieurs étapes sont présentées dans les grandes lignes dont la fomentation de défiance et de haine sectaire avec l'aide de l'Arabie Saoudite et d'autres alliés. Wikileaks révèle que les plans proviennent du gouvernement israélien. (xii)

2006 – 2010 : Plus de 6,3 millions de $ ont été acheminés au Mouvement pour la justice et le développement (Movement for Justice and Development), une organisation dissidente basée à Londres et qui dirige la chaîne par satellite Barada T, qui programme des informations anti-gouvernementales en direction de la Syrie. 6 millions de $ supplémentaires ont été amenés pour soutenir un éventail d'initiatives, incluant de l'entraînement pour des journalistes et des activistes, entre 2006 et 2010. (xiii)

2007 : George W Bush et Elliot Abram se sont rencontrés avec des leaders des Frères Musulmans pour discuter de la façon de renverser Assad. Cette rencontre est rapportée dans le Wall Street Journal par Jay Solomon. Bush et son gouvernement travaille étroitement avec son ami proche Bandar bin Sultan, le ministre du Renseignement saoudien. (xiv)

2007 : le lauréat du Prix Pulitzer et journaliste d'investigation Seymour Hersh décrit le changement de toute la politique étrangère américaine au Moyen Orient pour isoler l'Iran et renforcer Israël, l'Arabie Saoudite et d'autres états du Golfe dans l'article The Redirection dans le London Review of Books. (xv)

2007 : Diane Sawyer de ABC passe une semaine en Syrie et rapporte avec enthousiasme sur sa société laïque, le respect et la protection de toutes les religions, la liberté et les droits des femmes. (xvi)

2008 et 2009 : le président syrien Assad est élu leader arabe le plus populaire selon des sondages faits dans la région.

2009 : le Qatar et l'Iran partagent l'un des champs gaziers les plus étendus au monde et les deux nations ont planifié la construction d'un pipeline passant par la Syrie vers les marchés européens. Toutes les deux proposent des négociations sur le pipeline gazier à Assad. Il a accepté le deal iranien plutôt que le qatari. Les Qatari ont ensuite travaillé avec les Frères musulmans et les États-Unis pour affaiblir Assad. Utilisant leur organe de presse sponsorisé par l'état Al Jazeera, ils inondent les ondes avec de la propagande anti Assad. Google et Al Jazeera travaillaient ensemble pour aider les États-Unis à amener une « fin au régime d'Assad. » (xvii)
 
Le journaliste américain Charlie Rose fait une interview du président Assad. Rose partage le fait qu'Assad a soutenu l'économie syrienne et affirme que quiconque veut faire des affaires dans le monde arabe se dirige vers Damas. (xix)

2010 : un sondage de Gallup classe la Syrie comme le « 5ème pays le plus sûr » du monde. (xx)

2010 : l'émission britannique Top Gear fait un tournage en Syrie et son animateur acclame Damas comme étant parmi les 5 meilleurs villes du monde. (xxi)

2010 : Le « Printemps arabe » commence pour « amener la liberté et la démocratie » au Moyen Orient selon certaines sources.

2011 : Les États-Unis soutiennent le renversement de Moubarak et le candidat des Frères musulmans Morsi. (xxii)

2011 : Les États-Unis créent une coalition pour « abattre » Khadafi de Libye qui est torturé de façon brutale et sadique par les « rebelles modérés de la liberté et de la démocratie » que nous soutenons. L'ami « rebelle » de John McCain, Belhadj, est plus lié à Al Qaïda et DAESH en Libye. Les chefs d'état major américains sont si méfiants envers le renseignement du Département d'État qu'ils ont tenté de négocier directement avec Khadafi. (xxiii)

2011 : des manifestations appelant à des réformes gouvernementales – et non de renverser le gouvernement – sont infiltrées par des Saoudiens et d'autres moudjahidines, et des Syriens radicalisés, font feu sur les manifestants et les forces de sécurités syriennes (la police et l'armée) pour créer la panique et le chaos. Les forces de sécurités syriennes ne sont pas autorisées initialement à porter des armes, seulement des matraques. (xxiv)

2011 : L'ambassadeur américain Robert Ford soutient publiquement les « rebelles » de l'Armée syrienne libre et discute de les armer pour le compte des États-Unis. Le fondateur de l'Armée libre syrienne, Riad Al-Asaad, le commandant général de l'Armée libre syrienne Salim Idris et le commandant des opérations Okaidi sont filmés en train d'exprimer leur appréciation et partageaient des buts mutuels avec Al Qaïda (appelé Al Nosra en Syrie) et les combattants de DAESH en 2012. (xxv)

2012 : La Russie et la Chine oppose un veto à une résolution soutenue par les États-Unis à L'ONU pour créer une nouvelle guerre similaire à celle de la Libye contre le président Assad. En représailles, la France initie le groupe des « Amis de la Syrie » dominé par les États-Unis, le Royaume Uni, la France, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar pour soutenir les soulèvements de « l'Armée libre syrienne » en Syrie et le groupe d'opposition politique extérieur, le « Conseil national syrien » avec les Amis de la Syrie, proclame être la seule voix légitime du peuple syrien. En fait, aucun membre du Conseil national syrien ne vit en Syrie. Le Conseil national syrien est dominé par des membres des Frères musulmans et bon nombre de ses membres sont payés par l'Arabie saoudite et le Qatar. (xxvi)

2012 : les États-Unis commencent à armer les forces syriennes militantes avec des armes venues de Libye distribuées via la Turquie. (xxvii)

2012 : Une grande parti de Homs est prise par les rebelles du Front du Levant et Al Nosra (Al Qaïda). Le père Frans van der Lugt écrivant d'Homs en 2012, affirme que « les protestataires ont tiré en premier. » (xxviii)
 
2012 : Les États-Unis et l'Union européenne utilisent des entrepreneurs de la défense pour entraîner les « rebelles » en Jordanie pour la sécurisation des armes chimiques à l'intérieur de la Syrie. (xxix)

2012 : 89% des votants en Syrie ratifient la nouvelle constitution avec une participation de 57% des votants. (xxx)

2013 : le président Assad et l'ambassadeur syrien auprès des Nations Unies Bachar Al-Jaafari demande à ce qu'une équipe impartiale des Nations Unis fasse une enquête sur l'utilisation des armes chimiques en Syrie. (xxxi)

2013 : Les rebelles soutenus par l'Occident obtiennent du gaz sarin via la Turquie comme Seymour Hersh l'a expliqué dans son article « Whose Sarin ? » et « The Red Line and the Rat Line. » Alors que l'équipe de l'ONU chargée de l'enquête demandée par le gouvernement syrien défaisaient leurs valises à Damas, les rebelles ont perpétré une attaque à l'arme chimique pour faire porter les soupçons sur le gouvernement Assad et l'armée pour l'utilisation d'armes chimiques. C'était supposé amener complètement l'armée américaine en Syrie pour le compte des rebelles. Tous les médias occidentaux et les gouvernements ont appelé à un bombardement immédiat des forces syriennes dans un prétendu franchissement de la « ligne rouge. » Par chance, le bombardement a été annulé. (xxxii)

2013 : L'administration américaine est avertie de l'essor de DAESH par le chef du renseignement de la défense américaine, le général Michael Flynn. Plus tard, il a affirmé que le gouvernement traitait délibérément DAESH comme un atout dans le coup d'état de changement de régime contre Assad. (xxxiii)

2013 : Les États-Unis et l'Union Européenne avaient depuis longtemps des sanctions contre la Syrie. L'Union Européenne a levé l'embargo contre les importations du pétrole syrien dans les zones de la Syrie « tenues par les rebelles. » A l'époque, les riches champs pétrolifères syriens étaient tenus par Al Nosra. (xxxiv)

2014 : DAESH s'est déplacé en Syrie à partir de l'Irak, s'emparant des riches champs pétrolifères de Raqqa et Deir Ezzor. La Turquie se comporte comme le centre de distribution pour vendre le pétrole de DAESH qui est aussi vendu aux groupes rebelles dans le nord de la Syrie. (xxxv)

2014 : La Syrie organise des élections présidentielles avec le président Assad qui reçoit presque 90% des votes. Les élections avaient été observées par plusieurs groupes observateurs internationaux. (xxxvi)

2015 : La Russie rentre dans le conflit syrien à la demande du gouvernement syrien. (xxxvii)

Sources :

http://www.lrb.co.uk/.../seymour.../military-to-military...

« Mais il y a aussi une histoire parallèle de co-opération de l'ombre entre la Syrie et les États-Unis pendant la même période. Les deux pays on collaborés contre Al Qaïda, leur ennemi commun. Un consultant de longue date au Commandement des opérations spéciales multilatérales a expliqué que, après le 11 septembre, « Bachar avait été depuis des années, extrêmement serviable envers nous alors que, dans mon opinion, nous étions revêches en retour, et maladroit dans l'utilisation que l'or nous avait donné. La coopération tranquille a continué parmi certains éléments, même après la décision de (l'administration Bush) de le diffamer. » En 2002, Assad a autorisé le renseignement syrien de remettre plus d'une centaine de dossiers internes sur les activités des Frères musulmans en Syrie et en Allemagne. Un peu plus tard cette année-là, le renseignement syrien a déjoué une attaque d'Al Qaïda sur les quartiers généraux de la Cinquième flotte de l'US Navy à Bahrein, et Assad a donné son accord pour fournir à la CIA le nom d'un informateur essentiel d'Al Qaïda. »
 
[ii]

« Nous allons nous emparer de sept pays en cinq ans en commençant par l'Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et en finir avec l'Iran.

[iii]

Netanyahou devant le Congrès américain en 2002 : « Je garantie que si vous virez Saddam, cela aura d'énormes répercussions positives dans la région. »

[iv] https://www.lrb.co.uk/v25/n14/charles-glass/is-syria-next

“Is Syria Next?” par Charles Glass, 2003.

[v] http://www.nytimes.com/.../from-the-editors-the-times-and...

"Dans certains cas, l'information qui était alors controversée, et qui semble sujette à question aujourd'hui, était insuffisamment qualifiée ou permis de rester sans récusation. Avec le recul, nous espérons que nous avons été plus agressif en réexaminant les affirmations lorsque émerge une nouvelle preuve – ou manque d'émerger."

[vi] Sharon Says U.S. Should Also Disarm Iran, Libya and Syria

http://www.haaretz.com/sharon-says-u-s-should-also-disarm...

[vii] http://edition.cnn.com/.../06/ret.bush.coalition/index.html and http://news.bbc.co.uk/2/hi/1971852.stm

[viii] http://edition.cnn.com/2004/WORLD/meast/05/11/us.syria/

[ix] http://www.voltairenet.org/article143460.html

L'assassinat de Rafik Hariri : une enquête biaisée par Silvia Cattori

[x] From Assad Interview with CNN 2005 https://www.cnn.com/.../07/11/exp-amanpour-assad-2005.cnn

[xi] http://www.conflictsforum.org/.../how-hezbollah-defeated.../

« Depuis le début du conflit jusqu'à ses dernières opération, les commandants du Hezbollah ont pénétré les prises de décisions stratégiques et tactiques israéliennes traversant un spectre d'opérations militaires, politiques et d'opérations, avec le résultat que le Hezbollah a remporté une victoire décisive et complète dans sa guerre contre Israël.

« … Nous devrions nous préparer à passer à l'offensive dans le but d'écraser le Liban, la Cisjordanie et la Syrie... Le point faible de la coalition arabe, c'est le Liban car le régime musulman est artificiel et facile à affaiblir. Un état chrétien devrait être établi... Lorsque nous écrasons les forces des légions (arabes) et bombardons Amman, nous éliminerons la Cisjordanie également, et Le Caire. » David Ben-Gourion, mai 1948 à l'état-major. D'après Ben-Gourion, une biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978. »

[xii] http://www.mintpressnews.com/julian-assange-us.../209493

[xiii] http://www.cbc.ca/.../u-s-admits-funding-syrian...

[xiv] http://www.wsj.com/articles/SB118530969571176579

[xv] http://www.newyorker.com/magazine/2007/03/05/the-redirecti

THE REDIRECTION, c'est la nouvelle politique du gouvernement bénéficiant à nos ennemis dans la guerre contre le terrorisme ? Par Seymour M. Hersh

[xvi]

Damas, Syrie vu par le reporter d'ABC Diane Sawyer (2007)
 
[xvii] http://www.albawaba.com/news/assad-most-popular-arab-leader

Assad – le leader arabe le plus populaire, publié le 10 juin 2009

[xviii] http://oilprice.com/.../The-Natural-Gas-War-Burning-Under...

The Natural Gas War Burning Under Syria

http://www.independent.co.uk/.../google-syria-rebels...

[xix]

Interview de Charlie Rose, 2010
« Bachar El-Assad est arrivé au pouvoir après le décès de son père. Aujourd'hui il met à nouveau la Syrie sur la carte après une période d'isolement. On dit que les leaders de la région se montrent à Damas pour discuter avec lui et faire des affaires. »

[xx] http://www.realclearworld.com/.../top_5.../syria.html

Le top 5 des pays les plus personnellement sûr : la Syrie n° 5

[xxi]

Top Gear à Damas : "Il est triste de quitter ce qui était arrivé au numéro finc dans la liste de toutes les grandes villes de tous les temps, Damas."

[xxii] https://www.gatestoneinstitute.org/.../muslim-brotherhood...

[xxiii] http://www.washingtontimes.com/.../hillary-clinton.../

[xxiv] http://www.independent.co.uk/.../robert-fisk-the-bloody...

Robert Fisk: "La vérité sanglante sur la guerre non civile de Syrie. Ceux qui essayent de renverser Assad ont surpris l'armée avec leur puissance de feu et leurs tactiques brutales."

[xxv] http://www.bbc.com/news/magazine-33997408

Armer les rebelles syriens : Quand les États-Unis se trompent. " C'est même pire, Ford a endossé une tâche apparemment désespérée : armée l'opposition en Syrie avec des armes américaines.

https://consortiumnews.com/.../how-the-us-armed-up.../

Comment les États-Unis ont armé les djihadistes syriens


Armer "l'armée libre syrienne", est-ce la même chose qu'armer Al Qaïda ?

[xxvi] https://www.theguardian.com/.../syrian-opposition-doing...

The Syrian opposition: who’s doing the talking? By Charlie Skelton

[xxvii] http://www.nationalreview.com/.../hillary-clinton...

[xxviii] https://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/.../bij.../

Father Frans on the Syrian Rebellion: The “Protestors” Shot First

[xxix] http://security.blogs.cnn.com/.../sources-defense.../

Sources: U.S. helping underwrite Syrian rebel training on securing chemical weapons. By Elise Labott

[xxx] https://www.rt.com/.../syria-referendum-constitution.../

89% vote in favor of new Syrian Constitution

[xxxi] http://www.timesofisrael.com/syria-asks-un-to.../

Syria asks UN to investigate chemical weapons use

https://popularresistance.org/syria-asks-un-to.../

Syria Asks UN To Immediately Investigate 3 New ‘Chemical Attacks’ By Rebels

http://www.lrb.co.uk/v35/n24/seymour-m-hersh/whose-sarin

Whose sarin? By Seymour M. Hersh

[xxxii] http://www.lrb.co.uk/v35/n24/seymour-m-hersh/whose-sarin
 
Whose sarin? Seymour M. Hersh

http://www.lrb.co.uk/.../the-red-line-and-the-rat-line

The Red Line and the Rat Line by Seymour M. Hersh on Obama, Erdoğan and the Syrian rebels

[xxxiii] http://www.foreignpolicyjournal.com/.../rise-of-islamic.../

Rise of Islamic State was ‘a willful decision’: Former DIA Chief Michael Flynn

The White House decided to support armed rebels in Syria despite intelligence warnings forecasting the rise of the Islamic State. By Brad Hoff

[xxxiv] https://www.theguardian.com/.../eu-syria-oil-jihadist-al...

EU decision to lift Syrian oil sanctions boosts jihadist groups

Jabhat al-Nusra, an al-Qaida affiliate, consolidates position as scramble for control of wells accelerates

https://nsnbc.me/.../fool-twice-eus-turkeys-lies-buying.../

Fool Me Twice? EU’s and Turkey’s lies about buying Oil from ISIS

[xxxv] ISIS EXPORT GATEWAY TO GLOBAL CRUDE OIL MARKETS George KIOURKTSOGLOU* Visiting Lecturer, University of Greenwich, London Dr. Alec D COUTROUBIS Principal Lecturer, University of Greenwich, London

http://www.marsecreview.com/.../PAPER-on-CRUDE-OIL-and...

[xxxvi] http://www.foxnews.com/.../syrian-election-shows-depth...

AP Syrian election shows depth of popular support for Assad, even among Sunni majority

[xxxvii] https://www.theatlantic.com/amp/article/408148/

Russia’s Expanded Role in the Syrian Conflict



Source : https://ahtribune.ca/world/north-africa-south-west-asia/syria-crisis/4579-ten-years-of-pain.html

Mon commentaire :

Un bel article à ne pas manquer (même s’il y a quelques manques ça et là) pour tous ceux qui auraient raté cet épisode fondamental concernant la lutte d’un peuple , de son gouvernement et de son pays pour sa souveraienté et contre le diktat impérialiste des puissances occidentalo sioniste turques et pétromonarques utilisant force , hypocrisie et mensonge tout en faisant la guerre avec le sang de dizaine de milliers d’imbéciles enrôlés sur des bases qu’ils ne maîtrisent absolument pas .
 
Extraits / Témoignage d'un colonel et sénateur américain Richard Black

Richard Black : Eh bien, permettez-moi de commencer, si je peux, en disant à nos auditeurs que je suis très patriotique : je me suis porté volontaire pour rejoindre les Marines et je me suis porté volontaire pour aller au Vietnam. J’ai combattu dans la campagne marine la plus sanglante de toute la guerre. Et j’étais pilote d’hélicoptère qui a effectué 269 missions de combat. Mon avion a été touché par des tirs au sol lors de quatre missions. J’ai ensuite combattu sur le terrain avec la Première Division des Marines, et au cours de l’une des 70 patrouilles de combat que j’ai effectuées, mon radioman a été tué et j’ai été blessé alors que nous attaquions et essayions de sauver un avant-poste des Marines encerclé.


Je suis donc très pro-américain. En fait, je faisais partie de l’OTAN et j’étais prêt à mourir en Allemagne, pour me défendre contre une attaque de l’Union soviétique.


Mais la Russie n’est pas du tout l’Union soviétique. Les gens ne comprennent pas cela parce que les médias ne l’ont pas dit clairement. Mais la Russie n’est pas un État communiste ; l’Union soviétique était un État communiste.


Maintenant, l’une des choses que j’ai vues revendiquée, cela a été particulièrement irritant pour moi en raison de mon expérience avec la Syrie : j’ai été dans la ville d’Alep. La ville d’Alep est la plus grande ville de Syrie, ou du moins c’était le cas avant le début de la guerre. Et il y a eu une bataille énorme. Certains l’appellent le « Stalingrad de la guerre syrienne », ce qui n’est pas une mauvaise comparaison. Ce fut une bataille terriblement amère qui s’est poursuivie de 2012 à 2016. Au cours des combats urbains, toutes les forces qui combattent sont forcées de détruire des bâtiments. Les bâtiments sont détruits à grande échelle. Et cela se produit chaque fois que vous avez un combat urbain. J’ai donc marché dans les rues d’Alep, alors que les combats étaient encore en cours. J’ai regardé de l’autre côté, à travers une fente dans les sacs de sable du territoire contrôlé par l’ennemi ; Je me suis tenu sur des chars qui ont explosé et ce genre de choses.


Ce que je sais, et je peux vous dire à propos d’Alep, c’est que la Russie était extrêmement réticente à s’impliquer dans les combats en Syrie. La guerre a commencé en 2011, lorsque les États-Unis ont débarqué des agents du renseignement central pour commencer à se coordonner avec Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes. Et nous étions des partisans inébranlables d’Al-Qaïda, avant le début officiel de la guerre. Nous sommes des partisans d’Al-Qaïda aujourd’hui, où ils sont embouteillés dans la province d’Idlib. La CIA les a équipés dans le cadre de l’opération secrète Timber Sycamore. Nous leur avons donné toutes leurs armes antichars, tous leurs missiles antiaériens. Et Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain. Avec l’Etat islamique, ils ont mené à bien la mission des États-Unis, avec un grand nombre d’affiliés qui sont vraiment interchangeables. Vous avez les soldats de l’Armée syrienne libre qui passent de l’EI à Al-Qaïda en passant par l’Armée syrienne libre, de manière assez fluide. Et donc nous avons commencé cette guerre.


 
Mais les États-Unis ont une politique stratégique consistant à utiliser des mandataires pour s’engager dans la guerre. Et notre objectif était de renverser le gouvernement légitime de la Syrie, et pour ce faire, nous avons employé des soldats par procuration qui étaient les plus vils de tous les terroristes. Quelque chose de très similaire se passe en ce moment en Ukraine.


Mais pour en revenir à Alep, l’armée syrienne, avec le Hezbollah, a été très efficace ; il y avait aussi des troupes organisées par l’Iran, mais c’était à peu près un spectacle syrien, certainement dirigé par des généraux syriens. Et ils mené ce combat urbain acharné, très brutal, très meurtrier. Et ils l’avaient combattu pendant quatre ans, avant que la Russie ne se joigne à la bataille. Ainsi, après quatre ans, la ville d’Alep a subi d’énormes destructions. Et à ce moment-là, les Russes, à l’invitation du gouvernement légitime de la Syrie, sont entrés en guerre. Mais contrairement à beaucoup de reportages dans les médias, ils ne sont pas entrés en guerre en tant que force terrestre. Maintenant, ils avaient quelques petites forces terrestres. Ils avaient la police militaire, quelques unités d’artillerie, quelques gens des opérations spéciales, et un certain nombre de conseillers quelque chose dans le genre. Mais ils n’étaient pas une force terrestre significative.


D’autre part, ils étaient une force aérienne importante et très efficace, qui complétait l’armée de l’air syrienne. Mais ce n’est vraiment que la dernière année de la guerre, la bataille d’Alep, juste la dernière année, qu’ils sont entrés et que leur puissance aérienne a été très efficace. Et à ce moment-là, les Syriens avaient assez bien usé les forces terroristes. Et l’aide russe a pu faire pencher la balance, et Alep a été la grande victoire de toute la guerre syrienne.


Mais blâmer les Russes pour la destruction massive qui a eu lieu à Alep, c’est bizarre : parce qu’ils n’étaient pas là, ils n’étaient même pas présents quand cela s’est produit. Donc, c’est simplement une autre partie du récit de propagande, qui a été très efficace pour l’Occident, diabolisant la Russie et faisant des affirmations qui n’ont aucune substance. Mais les gens ne se souviennent pas de l’histoire de ces choses – elles sont plutôt complexes. Donc, non : la Russie n’était en aucun cas responsable de la destruction massive de la ville d’Alep.

En Syrie, les USA mènent une guerre d’agression​


Mike Billington : Comment compareriez-vous les méthodes de guerre suivies par la Russie, par rapport aux forces américaines et alliées en Syrie ?


Richard Black : Eh bien, tout d’abord, l’implication américaine, la guerre des États-Unis contre la Syrie, est une guerre d’agression. Nous avons mis en place un centre d’activités spéciales de la CIA très secretes – ce sont un peu les gars de James Bond de la Cia, totalement machiavéliques ; ils feront n’importe quoi, il n’y a pas de retenues interdites avec ces gars-là. Nous les avons envoyés dans ce pays et nous avons commencé la guerre en Syrie. La guerre n’existait pas jusqu’à ce que nous envoyions la CIA se coordonner avec les éléments d’Al-Qaïda. Nous avons donc commencé la guerre et nous n’avons pas été invités en Syrie.


En fait, les États-Unis se sont emparés de deux parties importantes de la Syrie. L’une est une partie très importante, l’Euphrate, creuse environ un tiers de la partie nord de la Syrie : les États-Unis ont envahi cette partie. En fait, nous avons mis des troupes sur le terrain, illégalement – contre tout droit international standard de la guerre – c’était juste une saisie. Et c’est quelque chose qui a été mentionné par John Kerry, qui était alors secrétaire d’État, et il était frustré par la formidable victoire des forces armées syriennes contre Al-Qaïda et ISIS. Et il a dit, eh bien, nous devons probablement passer au plan B. Il n’a pas annoncé ce qu’était le plan B, mais il s’est déroulé au fil du temps : le plan B était la saisie américaine de cette partie nord de la Syrie. L’importance de prendre cette partie de la Syrie est qu’elle est le grenier à blé pour tout le peuple syrien. C’est là que le blé – la Syrie avait en fait un excédent de blé important et les gens étaient très bien nourris en Syrie, avant la guerre. Nous voulions enlever le blé, provoquer la famine parmi le peuple syrien.



 
L’autre chose que nous avons pu faire, c’est de saisir la majeure partie des champs de pétrole et de gaz naturel. Ceux-ci ont également été produits dans cette partie nord-est au-delà de l’Euphrate. Et l’idée était qu’en volant le pétrole puis le gaz, nous serions en mesure de fermer le système de transport, et en même temps, pendant les hivers syriens, nous pourrions geler à mort la population civile syrienne, qui dans de nombreux cas vivait dans les décombres, où ces armées terroristes, avec des divisions mécanisées avaient attaqué et tout simplement détruit totalement ces villes. Et cela a laissé les gens vivre dans de petites poches de décombres.


Nous voulions faire mourir de faim et nous voulions geler à mort le peuple syrien, et c’était le plan B.


La résilience de la Syrie a frustré les États-Unis​


Maintenant, nous sommes devenus frustrés à un moment donné que d’une manière ou d’une autre ces Syriens, ces satanés Syriens – un petit pays minuscule -, et pourquoi ces gens sont-ils résilients ? Ils se battent contre les deux tiers de toute la force militaire et industrielle du monde. Comment une nation de 23 millions d’habitants peut-elle résister à cela pendant plus d’une décennie ? Et donc nous avons décidé que nous devions agir sinon nous allions perdre totalement la Syrie. C’est ainsi que le Congrès américain a imposé les sanctions César. Les sanctions César ont été les sanctions les plus brutales jamais imposées à une nation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sanctions (contre l’Allemagne nazie) n’étaient pas aussi barbares qu’elles le sont aujourd’hui contre la Syrie.


Nous n’étions pas en guerre avec la Syrie ! Et pourtant, nous avions imposé un blocus naval contre le pays. Nous avons dévalué leur monnaie via le système SWIFT pour les paiements internationaux, ce qui les a empêchés d’acheter des médicaments. Il y avait donc des femmes syriennes qui contractaient un cancer du sein, et qui en mouraient faute de médicaments. Dans ce pays où le cancer du sein est devenu relativement traitable, nous avons coupé les fournitures médicales pour que les femmes en Syrie meurent du cancer du sein parce qu’elles ne pouvaient pas obtenir les médicaments, parce que nous claquons leur argent à travers le système SWIFT.


L’une des dernières choses que nous avons faites et les preuves sont vagues à ce sujet, mais il y a eu une mystérieuse explosion dans le port au Liban, et c’était une explosion massive d’un navire chargé d’engrais au nitrate d’ammonium. Il a tué des centaines de Libanais. Il a blessé des milliers et des milliers de personnes, détruit l’économie du Liban. Et, plus important encore, il a détruit le système bancaire du Liban, qui était l’une des rares bouées de sauvetage restantes à la Syrie. Je ne pense pas que cette explosion soit accidentelle. Je pense que cela a été orchestré, et je soupçonne que la CIA était au courant du pays qui a mené cette action pour détruire le port de Beyrouth.


Mais tout au long de cette guerre, nous utilisons machiavéliquement une force et une violence illimitées. Et en même temps, nous contrôlons les médias mondiaux, là où nous effaçons toutes les discussions sur ce qui se passe vraiment. Donc, pour l’homme ou la femme dans la rue, ils pensent que les choses vont bien. Tout est fait pour des raisons altruistes, mais ce n’est pas le cas.

 
Euh! Sinon que les Syriens ont en marre de la dictature ça t'inspire rien???
La livraison d'armes aux djihadistes par les gouvernements occidentaux, qu'est ce que cela t'inspire?
L'ingérence des gouvernements occidentaux, qu'est ce que cela t'inspire?
Les sanctions économiques occidentales sur la Syrie qui ont entrainé une baisse forte de valeur de la monnaie syrienne, qu'est ce
que cela t'inspire?
Les civils qui n'ont plus accès à certains aliments faute de moyens, qu'est ce que cela t'inspire?

On attend la réponse de "l'expert" biberonné aux chaines de propagande en continu.
 
L’autre chose que nous avons pu faire, c’est de saisir la majeure partie des champs de pétrole et de gaz naturel. Ceux-ci ont également été produits dans cette partie nord-est au-delà de l’Euphrate. Et l’idée était qu’en volant le pétrole puis le gaz, nous serions en mesure de fermer le système de transport, et en même temps, pendant les hivers syriens, nous pourrions geler à mort la population civile syrienne, qui dans de nombreux cas vivait dans les décombres, où ces armées terroristes, avec des divisions mécanisées avaient attaqué et tout simplement détruit totalement ces villes. Et cela a laissé les gens vivre dans de petites poches de décombres.


Nous voulions faire mourir de faim et nous voulions geler à mort le peuple syrien, et c’était le plan B.


La résilience de la Syrie a frustré les États-Unis​


Maintenant, nous sommes devenus frustrés à un moment donné que d’une manière ou d’une autre ces Syriens, ces satanés Syriens – un petit pays minuscule -, et pourquoi ces gens sont-ils résilients ? Ils se battent contre les deux tiers de toute la force militaire et industrielle du monde. Comment une nation de 23 millions d’habitants peut-elle résister à cela pendant plus d’une décennie ? Et donc nous avons décidé que nous devions agir sinon nous allions perdre totalement la Syrie. C’est ainsi que le Congrès américain a imposé les sanctions César. Les sanctions César ont été les sanctions les plus brutales jamais imposées à une nation. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sanctions (contre l’Allemagne nazie) n’étaient pas aussi barbares qu’elles le sont aujourd’hui contre la Syrie.


Nous n’étions pas en guerre avec la Syrie ! Et pourtant, nous avions imposé un blocus naval contre le pays. Nous avons dévalué leur monnaie via le système SWIFT pour les paiements internationaux, ce qui les a empêchés d’acheter des médicaments. Il y avait donc des femmes syriennes qui contractaient un cancer du sein, et qui en mouraient faute de médicaments. Dans ce pays où le cancer du sein est devenu relativement traitable, nous avons coupé les fournitures médicales pour que les femmes en Syrie meurent du cancer du sein parce qu’elles ne pouvaient pas obtenir les médicaments, parce que nous claquons leur argent à travers le système SWIFT.


L’une des dernières choses que nous avons faites et les preuves sont vagues à ce sujet, mais il y a eu une mystérieuse explosion dans le port au Liban, et c’était une explosion massive d’un navire chargé d’engrais au nitrate d’ammonium. Il a tué des centaines de Libanais. Il a blessé des milliers et des milliers de personnes, détruit l’économie du Liban. Et, plus important encore, il a détruit le système bancaire du Liban, qui était l’une des rares bouées de sauvetage restantes à la Syrie. Je ne pense pas que cette explosion soit accidentelle. Je pense que cela a été orchestré, et je soupçonne que la CIA était au courant du pays qui a mené cette action pour détruire le port de Beyrouth.


Mais tout au long de cette guerre, nous utilisons machiavéliquement une force et une violence illimitées. Et en même temps, nous contrôlons les médias mondiaux, là où nous effaçons toutes les discussions sur ce qui se passe vraiment. Donc, pour l’homme ou la femme dans la rue, ils pensent que les choses vont bien. Tout est fait pour des raisons altruistes, mais ce n’est pas le cas.

Moralité de l'histoire: pour avoir la paix, donne toi les moyens de faire la guerre.
Et dès que l'occasion se présente, réduis les Etats-unis en champs de pierres en leur envoyant des centaines de missiles nucléaires.
Ce pays-là est prêt à décimer des populations entières pour ses intérêts.
Il doit être rayé de la carte.
 
Moralité de l'histoire: pour avoir la paix, donne toi les moyens de faire la guerre.
Et dès que l'occasion se présente, réduis les Etats-unis en champs de pierres en leur envoyant des centaines de missiles nucléaires.
Ce pays-là est prêt à décimer des populations entières pour ses intérêts.
Il doit être rayé de la carte.
LES ETATS-UNIS SONT DES TERRORISTES.
 
La livraison d'armes aux djihadistes par les gouvernements occidentaux, qu'est ce que cela t'inspire?
L'ingérence des gouvernements occidentaux, qu'est ce que cela t'inspire?
Les sanctions économiques occidentales sur la Syrie qui ont entrainé une baisse forte de valeur de la monnaie syrienne, qu'est ce
que cela t'inspire?
Les civils qui n'ont plus accès à certains aliments faute de moyens, qu'est ce que cela t'inspire?

On attend la réponse de "l'expert" biberonné aux chaines de propagande en continu.
La répression du peuple syrien par ce dictateur sanguinaire de bashar al Assad, qu'est ce que cela t'inspire ? Des civils bombardés par les russes, qu'est ce que cela t'inspire ? Des milliers de Syriens exécutés, disparus, des femmes violées par les soldats de Bashar.
Ne fait pas comme si tu te souciais des Syriens.
 
La répression du peuple syrien par ce dictateur sanguinaire de bashar al Assad, qu'est ce que cela t'inspire ? Des civils bombardés par les russes, qu'est ce que cela t'inspire ? Des milliers de Syriens exécutés, disparus, des femmes violées par les soldats de Bashar.
Ne fait pas comme si tu te souciais des Syriens.
 
La répression du peuple syrien par ce dictateur sanguinaire de bashar al Assad, qu'est ce que cela t'inspire ? Des civils bombardés par les russes, qu'est ce que cela t'inspire ? Des milliers de Syriens exécutés, disparus, des femmes violées par les soldats de Bashar.
Ne fait pas comme si tu te souciais des Syriens.
Des femmes violées par les soldats d'Assad? C'est ce qui est dit dans les médias occidentaux.
Mais on a jamais vu de preuves, de vidéos. Donc ces accusations ne valent rien.
Pareil pour les civils bombardés par les russes. Qu'il y ait eu des morts dans les civils, oui mais aucune preuve qu'ils aient été visés
délibérément.
Ce sont des fariboles de médias occidentaux, on connait la méthode, diffuser un mensonge et le répéter pour que les abrutis
y croient devant leurs écrans.

Et les gouvernements occidentaux l'ont dit eux-mêmes: ils ont fourni des armes aux djihadistes (Fabius "Al-nosra ils font du
bon boulot"). Ils étaient du coté des djihadistes, donc l'establishment politique occidental c'est le terrorisme. CQFD.
Et j'ai plus de compassion pour les syriens que pour certains pays occidentaux. Les américains peuvent agoniser devant moi, je ne ferais rien
pour eux, à la limite les achever.
 

benami

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Des femmes violées par les soldats d'Assad? C'est ce qui est dit dans les médias occidentaux.
Mais on a jamais vu de preuves, de vidéos. Donc ces accusations ne valent rien.
MDR!!! Et ça veut débattre sur la guerre en Syrie!
 
Dans les analyses qui se focalisent pour le moment sur l’affrontement entre la Russie et l’Occident avec l’Ukraine comme prétexte, il ne faudrait pas oublier les revers qu’essuient les USA et ses affidés (Israël, UE,… bref, un autre front ‘otanien’) au M-O où même Erdogan qui pensait pouvoir la jouer en douce avec son obsession kurde vient de faire un virage à 180° après le pilonnage de ses positions en Syrie par les Russes qui ont enfin décidé de lui signifier la fin de la partie…


à cela s’ajoute l’attaque d’une des bases principales des USA dans l’Est de la Syrie (pétrole oblige!) à Deir ez-Zor, par 6 drones iraniens que les défenses US n’ont pu arrêter… et il semble que les dégâts soient très importants

oui, assurément, les plans US sont forcés de changer car en face, la détermination et la technologie utilisée semblent imparables et ne se limitent pas au théâtre ukrainien… et tant pis pour ‘Z’ et les idiots utiles qui auront suivi la doxa zunienne !…
 
Erdogan pensait profiter de l’opération spéciale russe pour lancer une offensive dans le nord de la Syrie.
Coup d’épée dans l’eau car les russes,les syriens et même les iraniens ont réagi immédiatement en déclarant que toute opération turque était inacceptable.

Les russes ont dépêché des hélicoptères,des avions de combats et ont bombardé des positions du côté de Ain al arab, vers Hassakah et non loin de Al bab.

De son côté, les syriens ont utilisé l’artillerie pour bombarder des positions dans la province de Idlib.

Ce qu’il faut noter de très important(et passé sous silence selon moi), c’est la déclaration de Lavrov qui affirmé que la Russie soutient fermement les aspirations de la Syrie à reconquérir tout son territoire.

La Russie (comme l’Iran par ailleurs) ne permettra pas quelconque séparatisme en Syrie, le message est très clair et s’adresse à la Turquie mais surtout aux Etats-unis et aux supplétifs kurdes.


 
Assad est sans aucun doute un grand président, alors que rien ne le destinait à ce rôle, lui qui était ophtalmo à Londres. La Syrie doit à la longue amitié sans faille avec la Russie d’avoir échappé au complot occidentalo-sioniste.
Bien sûr que rien n’est parfait et La province d’Idlib et le Nord est syrien toujours occupés par des forces étrangères demeurent un problème qu’il faudra régler . Cependant ce qu’a fait la Russie pour aider le peuple syrien dans sa résistance courageuse doit impérativement rester dans nos mémoires .
Cette fraternité , cette coopération seront le début de la fin d’un occidentalisme insoutenable pour l’immense majorité des peuples de la terre .
Le jour où les peuples occidentaux se rendront devant cette évidence sera le début d’une ère nouvelle .
Beaucoup sont restés totalement à côté de ces évènements et tant qu’ils n’auront pas fait l’effort de s’en rapprocher , ils resteront en dehors de la compréhension du monde

nouveau qui se prépare .
Ce monde sera-t-il parfait ? Bien sûr que non !
Poutine et Bachar sont -ils des saints ?
Bien sûr que non !
Mais il n’empêche que sans eux ce nouvel avenir plein de promesses n’aurait jamais été envisageable .

 
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