Tunisie : attaque terroriste à el kantaoui

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Attaque sanglante en Tunisie: le gouvernement tunisien ferme 80 mosquées accusées d'inciter à la violence



Le gouvernement tunisien a décidé samedi de fermer 80 mosquées qui ne sont pas sous le contrôle de l'Etat.


Elles seront toutes fermées d'ici une semaine, a annoncé le Premier ministre Habib Essid. Il accuse ces lieux de culte d'inciter à la violence.



Habib Essid estime que la lutte contre le terrorisme est un "devoir national".


Il appelle les Tunisiens à aider les autorités.


Depuis la chute du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali en janvier 2011, les groupements radicaux ont gagné en influence dans le pays.


Le Premier ministre tunisien a annoncé qu'un "congrès national" pour lutter contre le terrorisme serait organisé en septembre.


D'ici là, "un plan exceptionnel pour sécuriser davantage les sites touristiques et archéologiques" sera mis en oeuvre, "en déployant des unités de la sécurité touristique, armées, tout le long du littoral ainsi qu'à l'intérieur des hôtels à partir du 1er juillet", a-t-il ajouté.



http://www.rtl.be/info/monde/intern...nement-tunisien-ferme-80-mosquees-734663.aspx
 
Le point COMPLET sur l'attentat en Tunisie, qui a fait 38 morts et 39 blessés: 10 victimes identifiées


Nouveau bilan suite à l'attentat mené ce vendredi contre un hôtel de Sousse, dans l'est de la Tunisie. On dénombre à présent 38 morts, dont des touristes étrangers.



Un assaillant a aussi été tué. L'attaque a été menée notamment sur une plage très touristique de la localité, prenant les vacanciers par surprise.




Dix des 38 victimes de l'attentat sanglant de vendredi en Tunisie ont pour l'instant été identifiées et sont en majorité britanniques, a indiqué à l'AFP samedi le ministère tunisien de la Santé. "Dix cadavres ont été identifiés sur les 38: huit Britanniques, une Belge et un Allemand", a dit Naoufel Somrani, le directeur des services d'urgence du ministère, sans faire pour le moment état de victimes françaises contrairement à ce qu'avait annoncé vendredi soir le Premier ministre Habib Essid.

Dans un premier temps, les autorités avaient fait état de 39 victimes mais l'un des corps était celui du tireur, a expliqué le ministère de la Santé. La liste précise des nationalités n'a pas encore été établie, la plupart des victimes étant en tenue de plage au moment des faits et n'ayant pas leurs papiers sur eux. Au moins cinq Britanniques et une Irlandaise figurent parmi les étrangers tués, ont indiqué les autorités de leurs pays respectifs.


Une Belge décédée

Un mort et trois blessés de nationalité belge figurent parmi les victimes de l'attentat commis en Tunisie. Parmi elles, deux couples, originaires de Verviers et de Namur, nous a indiqué en exclusivité le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders vendredi soir. Concernant le couple de Namur, celui-ci a précisé ce matin, depuis la Chine où il est en visite d'Etat: "Le mari était hospitalisé, et hier soir, les contacts ont été pris par le consul, qui a été leur rendre visite. Le mari ne savait pas du tout où se trouvait son épouse, il n’avait pas de nouvelles du tout, et malheureusement les informations qui nous viennent maintenant plutôt via le ministère de la Santé tunisien, indiquent que la personne serait malheureusement décédée".



"Pour ce qui concerne la personne probablement décédée, la famille est évidemment informée.



Les corps de toutes les victimes sont rapatriés vers Tunis, les identifications formelles se feront à Tunis", ajoute-t-il au micro de notre journaliste Frédéric Delfosse, depuis la Chine.




Les deux Belges présentes en Tunisie au moment de l'attentat dont les Affaires étrangères étaient sans nouvelles sont vivantes, indique samedi un porte-parole du ministère. La femme âgée et sa fille ont déjà été rapatriées.


Vague d'attentats sanglants

Se faisant passer pour un vacancier selon les autorités, l'étudiant qui avait caché son arme dans un parasol a ouvert le feu sur les clients sur la plage et au bord des piscines de l'hôtel Riu Imperial Marhaba à Port el Kantaoui près de Sousse, à 140 km au sud de Tunis. L'attentat a eu lieu vendredi, le même jour qu'un autre revendiqué aussi par l'EI contre une mosquée chiite au Koweït (26 morts) et qu'une attaque avec décapitation d'un homme en France, à trois jours du 1er anniversaire du "califat" proclamé par le groupe jihadiste sur les territoires qu'il a conquis en Syrie et en Irak.


Plusieurs centaines de touristes évacués: "Nous avons peur, l'endroit n'est pas sûr"

Après le carnage qui a porté un nouveau coup au secteur vital du tourisme, des centaines de touristes étrangers ont été amenés dans la nuit en bus à l'aéroport d'Enfidha, entre Tunis et Sousse, en vue de leur évacuation, et le flot de départs des hôtels se poursuivait samedi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP.



Treize vols étaient affichés au départ de cet aéroport, notamment à destination de Londres, Manchester, Amsterdam, Bruxelles et Saint-Petersbourg. "Nous avons peur, l'endroit n'est pas sûr", a confié à l'AFP un touriste évacué, originaire du Pays de Galles.

"Notre agence nous a conseillé de rentrer tout de suite dans notre pays, en Belgique. C'était une obligation de quitter tout de suite le pays", a dit à l'AFP Aziz, un jeune touriste belge.


L'attentat le plus sanglant de l'histoire récente du pays




Il s'agit de la pire attaque de l'histoire récente de la Tunisie.




Le Premier ministre tunisien Habib Essid a assuré qu'environ 80 mosquées accusées d'"inciter au terrorisme" seraient fermées et annoncé le recours aux réservistes de l'armée pour renforcer la sécurité aux "endroits sensibles".



L'attaque est survenue trois mois après celle contre le musée du Bardo à Tunis (22 morts) qui avait été aussi revendiquée par le groupe terroriste Etat islamique.



Ce groupe ultradical sunnite, responsable d'atrocités et accusé de crimes contre l'Humanité, a revendiqué ces derniers mois des attentats en Libye, au Yémen, en Egypte et en Arabie saoudite, outre ses opérations en Irak et en Syrie, où il occupe de vastes pans de territoire.

La Tunisie, qui voit monter la menace jihadiste depuis sa révolution en 2011, disait craindre des attentats à l'approche de la saison touristique et avait annoncé des mesures sécuritaires accrues.

Et vendredi, le Premier ministre Essid a annoncé la mise en place à partir du 1er juillet d'un plan "exceptionnel" pour sécuriser davantage les sites touristiques dans le pays avec le déploiement "d'unités de la sécurité touristique, armées, tout le long du littoral ainsi qu'à l'intérieur des hôtels".


Le tireur présumé, un jeune Tunisien né en 1992

Dans un communiqué, l'EI a affirmé qu'un "soldat du califat" avait visé "des antres de fornication, de vice et d'apostasie".




Il a "pu parvenir au but", en tuant "des sujets des Etats de l'alliance croisée qui combat l'Etat du califat", a ajouté le texte en référence à la coalition internationale bombardant les positions de l'EI en Irak et en Syrie. Selon les autorités, l'auteur présumé de l'attentat se nomme Seifeddine Rezgui, un jeune Tunisien né en 1992 et originaire de Gaafour (nord-ouest) mais étudiant à Kairouan (centre).




Il était inconnu des services de police et a agi seul "a priori", selon le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly. "Il est entré habillé comme quelqu'un qui allait se baigner et il avait un parasol avec dedans son arme.



Puis arrivé à la plage, il a utilisé son arme".


Il visait les touristes

L'assaillant a visé les clients sur la plage, puis pénétré dans l'enceinte de l'hôtel pour abattre des clients installés au bord des piscines, selon le pâtissier de l'hôtel interrogé par l'AFP.

"J'ai vu quelqu'un tirer sur des touristes âgés. Ils sont morts", a raconté Slim Brahim. "J'ai cherché à me cacher car j'ai vu le terroriste entrer dans l'hôtel. Il a ensuite jeté une grenade près de la piscine".

Selon un témoin tunisien, le tireur visait les touristes et épargnait les Tunisiens. "Le terroriste nous a dit: 'Eloignez-vous, je ne suis pas venu pour vous'. Il ne nous a pas tiré dessus, il a commencé à tirer sur les touristes".


IMAGES AMATEURS: l'assaillant abattu







http://www.rtl.be/info/monde/intern...usse-ville-touristique-de-tunisie-734482.aspx


http://www.rtl.be/videos/video/541166.aspx







 
En même temps quand tu vois la gueule des flics tunisiens, tu les imagines pas courir un 400 mètres. C'est d'ailleurs un des trucs que j'ai remarqué en Tunisie, le nombre de policiers de 50 ans en surpoids est hallucinant.

Les services d'intervention sont plutôt bons mais la police régulière est catastrophique.

Mais bon qu'attendre d'un pouvoir géré par un vieillard de 88 ans. La Tunisie s'algérianise....


Bof...Les gros y en a partout....au states ils sont gros. ..mais assez efficace.:D
 
"La Tunisie, qui voit monter la menace jihadiste depuis sa révolution en 2011, disait craindre des attentats à l'approche de la saison touristique et avait annoncé des mesures sécuritaires accrues."

Il semblerait que les forces de police étaient plus occupées à faire respecter le ramadan dans les bars et restau qu'à protéger les lieux touristiques.
 
Maroc tunisie algérie c'est quoi la différence pour un touriste de base? Franchement si j'étais européen voulant une plage sympa j'irais en italie/grèce/croatie etc pour bronzer sans risquer de rencontrer john
Déjà avec le meurtre de Hervé gourdel et l'appel du quai d'Orsay à une vigilance dans les pays du Maghreb ça a bien baissé au Maroc aussi. Les gens iront de plus en plus dans les pays européens de la méditerranée.
 
a qui profite l'attentat de la Tunisie ?
Si la démocratie tombe (je touche du bois) et qu'un dictateur prend le pouvoir à Tunis des milliards de dollars vont lui tomber dessus comme Sissi
 
Je partage, ô combien, la peine et l'effroi des Tunisiens face à ces attentats barbares, injustes et débiles. En France comme en Tunisie.

La boîte dans laquelle je bosse a une filiale en Tunisie. Je n'ai jamais rencontré les salariés là-bas (on s'envoie juste quelques mails pour le taf entre sous-fifres). Je leur avais écrit un mail de soutien quand il y a eu l'attentat au Bardo. Vendredi matin, l'un de mes contacts m'a envoyé un mail après l'attentat dans l'Isère. Quelques heures plus tard, c'est moi qui lui ai écris que j'avais appris pour Sousse et que je pensais à eux en Tunisie...

On a dépassé le problème de mini-jupes et des hidjabs, je crois. Et on est tous face au même ennemi : la folie meurtrière de crétins embrigadés/manipulés dans un doctrine violente, injuste et abjecte.

A qui profite l'attentat en Tunisie ? J'en sais rien... A qui profite aussi celui en France, au Koweit, en Arabie Saoudite, au Yémen, au Nigéria, etc ? La seule chose que je sais est que le monde flambe à cause d'une poignée de sombres crétins certainement humains mais sans aucune humanité.
 
Massacre de Sousse: Nouvelles révélations sur Seifeddine Rezgu

On en apprend davantage sur l’auteur de l’attentat terroriste d’hier à El-Kantaoui (Sousse) et sur... les carences de nos services antiterroristes.
Par Zohra Abid

Contrairement aux déclarations du chef du gouvernement Habib Essid, qui a précisé, dans la conférence de presse donnée dans la nuit du vendredi à samedi 27 juin 2015, que rien ne laissait prévoir que Seifeddine Rezgui était un terroriste potentiel, la page Facebook de l’intéressé, que nous avons pu consulter hier soir avant qu’elle ne soit supprimée (sans doute par les autorités), laisse transparaitre une personnalité entièrement vouée au jihad et prête à passer à l’acte.

«Si l’amour du jihad est un crime, tout le monde peut témoigner que je suis un criminel», avait-il notamment écrit dans l’un de ses post.

Son dernier post remonte au 31 décembre 2014. Il s’en prenait farouchement aux gens qui célèbrent le nouvel an. Pour lui, ce sont des «koffar» (mécréants), tout comme ceux qui leur souhaitent bonne année.
Seifeddine Rezgui, qui se présentait comme étudiant à l’Institut Imam Malek de théologie à El-Manar, ne cessait de faire l’éloge des exploits de l’Etat islamique (Daêch). Et tout en appelant au jihad, il se disait prêt à mourir pour que l’Etat islamique soit instauré.
Convaincu que la démocratie est un leurre et les élections une supercherie, il notait ceci dans un autre post : «Les héros sont dans les tombes, les vrais hommes dans les prisons et les traîtres dans les palais».

Tout ceci aurait dû mettre la puce à l’oreille des services antiterroristes, qui n’ont malheureusement rien vu venir jusqu’au massacre d’hier.
Ce sont sans doute ces services qui ont transmis des informations erronées à M. Essid. Prenant à son compte, un qualificatif utilisé par l’Etat islamique (Daêch) pour désigner l’auteur de l’attentat, le chef du gouvernement a parlé d’un «loup solitaire, difficile à repérer»
.
«Son nom n’est pas inscrit dans le fichier des éléments terroristes établi par le ministère de l’Intérieur. Il ne s’est jamais absenté des cours de TP et rien ne laissait prévoir son appartenance à un quelconque courant. Son passeport lui a été délivré en 2013, mais il n’a pas quitté le pays et son dossier judiciaire est vierge, car il n’a rien fait qui puisse être signalé» , a expliqué M. Essid, trahissant l’ampleur de l’incompétence des services antiterroristes qui n’ont pas vu venir ce «loup solitaire» avec sa kalachnikov pour perpétrer le plus terrible attentat terroriste en Tunisie.

http://kapitalis.com/tunisie/2015/0...-nouvelles-revelations-sur-seifeddine-rezgui/
 
Le départ des touristes de la Tunisie est une grande victoire de daech, ce dernier est parvenu à sa fin.
 
Dernière édition:
Au lendemain de l’attaque revendiquée par l’Etat islamique qui a fait 38 morts en Tunisie, dont au moins quinze Britanniques, des milliers de touristes étrangers quittaient le pays, samedi 27 juin.

Près de 20 000 Britanniques se trouvaient en voyage organisé au moment du drame, en plus des personnes voyageant à titre individuel, selon l'Association des agences de voyages britanniques ABTA. Samedi soir, les voyagistes Thomson, First Choice, et Jet2 avaient rapatrié environ 1 200 personnes. D'ici dimanche, ce sont au moins 2 500 de leurs clients qui devraient avoir quitté le territoire tunisien, ont-elles ajouté.

Annulation des vols jusqu’au 31 juillet
Déjà moins nombreux sur les côtes tunisiennes depuis la révolution de 2011, les touristes ont commencé à partir dès la nuit de vendredi à samedi. Le flot de départs des hôtels s'est poursuivi samedi.

Le voyagiste belge Jetair — qui a annoncé l'annulation de tous ses vols vers la Tunisie jusqu'au 31 juillet inclus — devait terminer de rapatrier tôt dimanche matin quelque 2 000 clients, 1 200 d'entre eux étant déjà rentrés. Huit cents autres devaient décoller dans la nuit pour la Belgique, qui a déconseillé à ses ressortissants de se rendre en Tunisie.

« A la place (des touristes), je ne mettrais plus les pieds en Tunisie en cette période. C'est normal qu'ils partent rapidement après cette catastrophe. Ils viennent pour passer des vacances ou pour mourir ? », a lancé en colère Imed Triki, un commerçant de Sousse.
 
« Le processus démocratique est menacé en Tunisie par la multiplication des attentats »

INTERVIEW- Au lendemain de l'attaque de Sousse qui a fait 38 morts, le journaliste pour RFI et spécialiste de la Tunisie David Thomson analyse pour Le Figaro l'impact des attentats sur la jeune démocratie tunisienne, de plus en plus isolée.

LE FIGARO: «L'État islamique a décidé de faire de la Tunisie sa cible», affirmiez-vous il y a trois mois au Figaro. L'attentat de Sousse était-il prévisible?

DAVID THOMSON: Il est toujours facile d'affirmer qu'une chose était prévisible une fois qu'elle s'est produite. Rappelons tout de même qu'en octobre 2013, un attentat kamikaze raté avait eu lieu sur une plage de Sousse. Le terroriste n'avait alors réussi à tuer que lui-même. Cela aurait dû alerter les autorités. Depuis fin 2012- début 2013, chaque mois, des accrochages mortels ont lieu entre les forces de sécurité tunisiennes et les djihadistes. Il y a trois mois 22 personnes étaient tuées au musée du Bardo en plein Tunis et à longueur de communiqués l'EI promet des attaques en Tunisie. Malgré un discours faussement optimiste les autorités n'ont pas pris la mesure de cet enjeu et ne parviennent pas à y faire face. Et ce alors que la situation se complique: depuis la fin 2012 al-Qaïda visait essentiellement des cibles sécuritaires (via la brigade tunisienne d'AQMI Oqba Ibn Nafaa), mais avec l'apparition de groupuscules de l'Etat islamique cette année, les intérêts occidentaux sont directement visés. Et cela dans le double objectif de ruiner l'économie tunisienne et de punir les pays de la coalition.

La Tunisie peut-elle tomber entre les mains des djihadistes?

Le scénario de villes qui tomberaient entre les mains de l'EI est une realité en Libye mais n'est pas d'actualité en Tunisie. En revanche le processus démocratique est actuellement menacé en Tunisie par la multiplication des attentats parce que cela peut entraîner l'opinion vers la tentation sécuritaire de renouer avec les pratiques de l'ère Ben Ali. C'est déjà le cas pour une frange du parti de la majorité (Nidaa Tounes), où environ la moitié des députés sont des anciens du parti de Ben Ali. Le débat actuel sur la loi antiterroriste est l'occasion d'un affrontement entre ceux qui veulent sauvegarder les acquis démocratiques de la révolution et ceux qui veulent rogner les libertés individuelles par souci sécuritaire. La Tunisie peut être tentée de renoncer à la défense des droits de l'homme et le processus democratique pourrait dérailler par peur du péril djihadiste. C'est exactement la stratégie que poursuivent les djihadistes qui veulent plonger le pays dans un chaos économique et politique.

Quel est le rôle des Frères musulmans (Ennahdha) en Tunisie? Sont-ils complices ou rempart du terrorisme?

Lors de son passage écourté au pouvoir (2011-2013), le parti islamiste Ennahdha a certainement fait preuve de naïveté, d'amateurisme voire d'irresponsabilité, mais pas de complicité. Les responsables d'Ennahdha ont pensé que leur légitimité islamiste s'imposerait sur la frange djihadiste. Or, c'est sous le gouvernement d'Ennahdha que les djihadistes d'Ansar-al-Charia ont prospéré et ont eu les mains libres pour s'organiser et recruter en masse. Le parti Ennahda ne voulait pas braquer son électorat en réprimant les djihadistes de la même façon qu'eux avaient été réprimés pendant l'ère Ben Ali. Mais les responsabilités sont partagées: sous les autorités de transition les fondateurs d'Ansar-al-Charia ont été libérés et ont fondé ce mouvement. Le décret d'amnistie des anciens cadres d'Al Qaeda signé après la révolution a été mis en oeuvre sous Béji Caïd Essebsi, l'actuel président de la République qui était alors Premier ministre de transition. Et depuis que son parti est au pouvoir, l'EI a émergé et les attentats sont de plus en plus spectaculaires et meurtriers.

Le gouvernement tunisien a décidé de fermer 80 mosquées considérées comme «salafistes». Fermer les lieux de culte salafistes, est-ce la bonne solution pour tarir le djihadisme?

Entre la révolution de 2011 et le départ d'Ennahdha en 2013, le mouvement djihadiste a pris le contrôle de 10% des lieux de culte tunisiens (500 des 5000 mosquées tunisiennes). A partir de 2013, et du classement d'Ansar-al-Charia comme mouvement terroriste, il y a eu une politique de récupération des mosquées perdues par le gouvernement. Aujourd'hui, il reste une centaine de mosquées aux mains des djihadistes. Mais les autorités tunisiennes ont eu tendance à croire que la menace avait disparu avec l'éradication d'Ansar al-Charia. Or la menace s'est simplement déplacée, transformée, militarisée, notamment en Libye devenue la nouvelle destination des djihadistes d'où ils viennent frapper la Tunisie. Nous sommes au début de quelque chose en Tunisie. Après trois ans de laisser-faire, depuis 2013, la répression des djihadistes a entraîné beaucoup de départs. 3000 djihadistes tunisiens sont actuellement en Syrie et en Irak. Des centaines d'autres en Libye. 500 sont déjà revenus, beaucoup d'autres ont l'intention de revenir et ils ne cachent pas leur volonté de frapper à nouveau la Tunisie.

*David Thomson est journaliste pour RFI et auteur du livre Les Français jihadistes (Les Arènes, 2014).
 
Des dizaines de morts et tout ce qui te chagrine c'est qu'ils aient fermé des mosquées salafistes où est enseignée la haine.


en es tu témoin ??

pourquoi de simple fidèles devrait ils être pénalisé pour les crimes d'un tireur isolé ..

a part nourrir ces mêmes fidèles d'un fort sentiment d'injustice et de persécution , que va t il en ressortir ?

rien de bon !
 
en es tu témoin ??

pourquoi de simple fidèles devrait ils être pénalisé pour les crimes d'un tireur isolé ..

a part nourrir ces mêmes fidèles d'un fort sentiment d'injustice et de persécution , que va t il en ressortir ?

rien de bon !
Si des fidèles ne sont pas foutus de séparer le bon grain de l'ivraie, il faut bien que quelqu'un le fasse pour eux.

Moi, même athée, je préfère entendre "Aimons-nous les uns les autres" plutôt que "Allons niquer les mécréants", c'est juste une question de bon sens.
 
dureté pour dureté ..

à vouloir étouffer le peuple , cela engendre des réactions violente ..

à l'époque de BenAli , ils mettaient des femmes au cachot parce qu elle porté le jilbab voir niqab ..

on as vu le résultat ..
 
du tout .. je met l 'accent sur l'oppression de part et d'autres

par exemple , ont met en détention les individus .. ont ne ferme pas les Maisons d'Allah
 
le djihad contre des touristes? .......si y a des individus dangereux ils faut les arrêter, pas fermer la mosquée, ils se réuniront secrètement et seront moins facile à surveiller.
Les wahabosalafistes ont déformé la notion du djihad, il faut les combattre si on veut protéger l'islam, les défendre salit l'islam dans le monde.
 
dureté pour dureté ..

à vouloir étouffer le peuple , cela engendre des réactions violente ..

à l'époque de BenAli , ils mettaient des femmes au cachot parce qu elle porté le jilbab voir niqab ..

on as vu le résultat ..
vos mots sonnent comme un crachat sur la tombe du héros tunisien bouazizi, un simple citoyen qui s'est immoler pour réclamer un justice et pouvoir vivre dignement.

ton jilbab et ton niqab ne nourrissent pas le peuple tunisien et ne font pas de toi un bon musulman,sinon tous les clowns et les fêtards du carnaval qui se déguisent se retrouvent au paradis sans conditions.
tes copains islamistes n'ont aucun mérite, ils n'avait aucun courage par le passée mais ils ont profité et souillé une belle révolution, qui était avant tout sensée améliorer le quotidien des tunisiens.
 
Dernière édition:
allez verse dans le sentimentalisme , t'as raison ca peut , peut être faire pencher la balance ..

tu fais mon procés ??

tout ne tourne pas autour du khobz ..

a moins que ce sois ton siyyam qui influe sur ta pensée :rolleyes:
 
allez verse dans le sentimentalisme , t'as raison ca peut , peut être faire pencher la balance ..

tu fais mon procés ??

tout ne tourne pas autour du khobz ..

a moins que ce sois ton siyyam qui influe sur ta pensée :rolleyes:
Il faut dire que tu cultives l'amalgame.
Corrige moi si je me trompe, tu n'as pas exprimé une seule fois la moindre pensée pour les victimes.
 
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