meme les étudiants des grandes universitées marocaines sont encore des analphabet, le système scolaire marocain est basé sur l'arabisation et l'islamisation, autrement dit, sur le recul, […]
Peux tu expliquer par quels processus les deux premiers sont des précurseurs du troisième ?
Le problème est sûrement ailleurs que dans l’Arabisation, et je ne suis pas sûr qu’il soit systématique de le trouver dans l’Islamisation.
L’Arabisation : on apprend bien des langues étrangères un peu dans toutes les écoles du monde, avec dans tous les pays qui le font, une position favorisante donnée une langue jugée plus pertinente que les autres, qui peut être l’Anglais, l’Arabe ou le Chinois Mandarin.
L’Islamisation : la religion, si elle n’est pas déplacée, n’est pas un obstacle à l’instruction des savoirs du monde contemporain et à l’alphabétisation (sauf si une majorité très nette de la population n’en veut pas, mais le Maroc est majoritairement Musulman).
Peut‑être que tu identifie mal le vrai problème, et que l’Arabisation et l’Islamisation, sont les façades perçues pour d’autres problèmes et sont manipulés pour être des vecteurs d’autres choses.
Par exemple, on peut bien apprendre l’Anglais dès l’école maternelle en france, sans pour autant que ça ne force une américanisation de la production culturelle. Ce n’est pas demain qu’en france on produira par exemple des film à la Hollywood (et c’est tant‑mieux).
Sûrement que l’apprentissage de l’Anglais très tôt, aurait put servir un lobby qui voudrait l’américanisation, mais ça n’aurait put prendre que s’il n’y avait rien en face.
Le Maroc est‑il si vide au point que l’Arabisation et l’Islamisation puisse prendre place partout pour remplir des vides qui seraient partout ? J’imagine bien qu’il y a des faiblesses, mais pas à ce point quand‑même.
Ou alors je n’ai rien compris à ce que tu as voulu dire.
Peut‑être que en arrière pensée tu avais la question Amazigh à l’esprit ? Sinon, je ne comprends pas vraiment.
Ou tu pensais aux intégristes religieux ?