Non ! C'est ce que font tous les régimes, organisations, parties, religions ou sectes totalitaires.
L'État marocain est islamique et le monarque qui est «commandeur des croyant» a la responsabilité d'appliquer les règles et lois islamique, ce qui implique imposer et maintenir l'islam sur la population sans quoi il perdra toute sa légitimité comme dirigeant et risque de se voir débouter du trône par les islamistes radicaux...
L'islam ne peut que subsister que si il est imposé et maintenu par le haut, par les dirigeant islamiste, qui le forcent sur les population ! C'est l'histoire du monde islamique depuis 1400 ans.
Un marocain qui a quitté l'islam et choisi de devenir chrétien doit se cacher et ne pas dévoilé à son entourage qu'il a changer sa religion.
Des mususlmans au travail découvrent qu'il a changé sa religion (ils le voit portant une croix au cou ou lire la Bible) et ils le rapportent aux autorités en l'accusant de les avoirs inciter de rejoindre le christianisme !
C'est le cas du Berbère marocain Jamaa Aït Bakrim qui à été emprisonné en 2005 sous de faux prétextes et condamné a 15 ans de prison. Cela fait maintenant 8 ans qu'il est derrières les barreaux.
15 ans de prison – officiellement à cause de deux poteaux
Deux poteaux téléphoniques ont causé la perte du Marocain Jamaâ Aït Bakrim. Ceux-ci se trouvaient devant son magasin et n’étaient depuis longtemps plus en service. Bakrim avait demandé aux autorités de les enlever. Comme elles ne réagissaient pas, il a fini par les arracher lui-même. En décembre 2005, il a été condamné à 15 ans de prison pour «destruction des biens de l’État».
Le vrai motif de cette condamnation disproportionnée n’est évidemment pas une telle bagatelle. Une personne qui a grandi dans une famille musulmane ne peut pas se laisser détourner au point de parler ouvertement de sa foi chrétienne. C’est là qu’il faut chercher son «délit». Au Maroc, l’évangélisation peut être punie d’une peine de prison allant jusqu’à trois ans.
Mais, aux dires d’un de ses amis chrétiens, les autorités ont préféré trouver un prétexte pour «faire taire définitivement Bakrim».
«Ce qui remplit son cœur…»
Bakrim (48 ans) a fait des études de politologie et de droit au Maroc. Il a ensuite voyagé en Europe, où il est devenu chrétien. Il était conscient des conséquences que cette décision pourrait avoir dans son pays, ce qui l’a conduit à présenter une demande d’asile aux Pays-Bas. Mais elle a été refusée et Bakrim a dû rentrer.
De retour au Maroc, Bakrim n’a pas voulu cacher sa foi. Au contraire, il en parlait publiquement et a même mis une croix contre sa maison. Sa famille l’a rejeté.
Les autorités ont tenté de le faire taire de plusieurs manières : par deux fois, elles l’ont incarcéré durant quelques mois, puis elles l’ont interné pour une période assez longue dans une clinique psychiatrique, où ils lui ont fait subir une thérapie médicamenteuse. Finalement, Bakrim a été condamné à cette lourde peine de prison.
Protestation publique nécessaire
Bakrim se trouve déjà depuis plus de sept ans en prison. Devant le tribunal, il a ouvertement avoué qu’il était chrétien. Mais il a réfuté l’accusation d’avoir tenté d’ébranler la foi de ses voisins musulmans.
Rachid, un ami chrétien de Bakrim, vit aujourd’hui à l’étranger. «Nos frères et sœurs marocains souffrent, mais chacun part du principe que tôt ou tard, la situation se réglera d’elle-même.» Or cela est une grave erreur: «La situation ne changera jamais si nous ne publions pas de tels cas.»
http://www.csi-france.fr/maroc.php
Ce n'est rien d'autre que de la persécution religieuse des chrétiens (convertis) et autres minorités.
Le Pakistan à inventé le «crime de blasphème» pour justifier la persécution des minorités chrétiennes et hindous. Le Maroc lui c'est le «crime de prosélytisme».