Alors que débutent les premières auditions de la mission parlementaire sur le port burqa et du niqab en France, Jean-François Copé explique dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" qu'il est favorable à "une réponse en deux temps: une loi d'interdiction précédée d'une phase de six mois à un an de dialogue, d'explication et d'avertissement". "Le risque avec une interdiction immédiate serait de ne faire que la moitié du chemin".
"Nos adversaires cherchent la confrontation brutale. Ils nous tendent un piège. Il faut interdire ce qui doit l'être, mais après avoir expliqué pourquoi", souligne le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne). "Il ne faut pas se tromper, la burqa est un débat politique, pas religieux".
"Les extrémistes tentent une nouvelle fois de tester la République. Ils instrumentalisent nos compatriotes musulmans", déplore-t-il. "Au lieu d'une loi précipitée, je me réjouis que l'on prenne le temps de la réflexion avec une mission parlementaire".
Et de lancer: "de toute façon, la réponse sera forte".
Pour Jean-François Copé, la burqa pose "un problème de sécurité et d'ordre public. Imagine-t-on qu'une enseignante confie un enfant à la sortie de l'école à une personne totalement masquée?", avance-t-il. D'autre part, "ces tenues excluent les femmes de la communauté nationale, anéantissant leur identité. C'est inacceptable". AP
http://fr.news.yahoo.com/3/20090708/tpl-assemblee-burqa-cope-cfb2994.html
"Nos adversaires cherchent la confrontation brutale. Ils nous tendent un piège. Il faut interdire ce qui doit l'être, mais après avoir expliqué pourquoi", souligne le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne). "Il ne faut pas se tromper, la burqa est un débat politique, pas religieux".
"Les extrémistes tentent une nouvelle fois de tester la République. Ils instrumentalisent nos compatriotes musulmans", déplore-t-il. "Au lieu d'une loi précipitée, je me réjouis que l'on prenne le temps de la réflexion avec une mission parlementaire".
Et de lancer: "de toute façon, la réponse sera forte".
Pour Jean-François Copé, la burqa pose "un problème de sécurité et d'ordre public. Imagine-t-on qu'une enseignante confie un enfant à la sortie de l'école à une personne totalement masquée?", avance-t-il. D'autre part, "ces tenues excluent les femmes de la communauté nationale, anéantissant leur identité. C'est inacceptable". AP
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