Cest totalement anéantie et à bout de force que Habiba Nzif a contacté par mail Yabiladi.com hier jeudi 28 juin pour lui faire part du calvaire quelle vit depuis que son mari et elle ont décidé de vendre leur villa de 200 m2 dans la ville de Salé en 2004. Une vente pour laquelle ils se font escroquer et ont perdu plus de la moitié de la valeur de leur bien.
Habiba Nzif est âgée de 56 ans. Native de Salé, elle est arrivée en France en 1977 pour faire ses études et rencontre son mari, arrivé en France en 1971 où il travaille dans la grande distribution. Il est aujourdhui retraité. Ils ont au total 5 enfants. La famille habite actuellement en banlieue parisienne dans le 95.
Une villa vendue à moitié prix
Au début des années 80, Habiba et son mari décident de concrétiser leur rêve davoir un pied à terre au Maroc pour passer des vacances en paix avec leurs enfants. Ils achètent un terrain dans la ville de Salé et y construisent petit à petit une villa. Une maison dans laquelle ils investissent les économies de toute une vie. Un bien qui a été vendu à 170 000 euros il y a 8 ans. « Mais cest en 2004 que les problèmes ont commencé pour nous lorsquon a décidé de mettre en vente notre maison pour en acheter une autre sur la côte de Casablanca. On est hélas tombé sur des acheteurs escrocs », déplore Habiba joint ce matin par nos soins.
Un jeune MRE dItalie prend contact avec le couple et insiste auprès de lui pour acheter la maison. Habiba et son mari finissent par accepter de lui vendre la maison. Cependant, le jeune acheteur ne leur donne que 700 000 dirhams et présente au couple un homme daffaire de Rabat qui dit-il, va leur verser le reste de largent en leur donnant un chèque en guise de garantie, dont le montant est dun million de dirhams. Un chèque qui sera en bois. « Et nous, comme des imbéciles, on a accepté de prendre le chèque. A ce moment-là, on sest suicidé nous-mêmes ! » lâche Habiba.
Malgré les avertissements du notaire, le couple Nzif accepte de vendre leur maison. Les papiers de vente sont signés. Deux ans passent, la famille ne voit toujours pas la couleur de son argent. Les parents font des allers-retours au Maroc et découvre un été que la façade de leur villa est détruite pour y construire un restaurant. La famille ne retrouvera jamais les affaires quelle avait rangée dans la maison. Un véritable choc pour le mari de Habiba qui fait une crise cardiaque ne supportant pas de voir sa maison détruite alors quil na pas reçu lintégralité de son argent.
Puis la famille décide de porter plainte auprès du commissariat de Salé. Après de longs mois dattente, en 2006-2007, le verdict tombe comme un couperet. « On a perdu notre procès. Le jugement a été rendu contre nous. Le juge a considéré que cétait de notre faute et quon aurait jamais du signer les papiers de vente, et je ladmets encore aujourdhui. On a été naïf de faire confiance à cet homme d'affaire et de penser quon verrait un jour la couleur de cet argent », sexclame Habiba. De son côté, lhomme daffaire rabati est condamné à une peine de quelques mois de prison pour avoir émis un chèque en bois.
Habiba Nzif est âgée de 56 ans. Native de Salé, elle est arrivée en France en 1977 pour faire ses études et rencontre son mari, arrivé en France en 1971 où il travaille dans la grande distribution. Il est aujourdhui retraité. Ils ont au total 5 enfants. La famille habite actuellement en banlieue parisienne dans le 95.
Une villa vendue à moitié prix
Au début des années 80, Habiba et son mari décident de concrétiser leur rêve davoir un pied à terre au Maroc pour passer des vacances en paix avec leurs enfants. Ils achètent un terrain dans la ville de Salé et y construisent petit à petit une villa. Une maison dans laquelle ils investissent les économies de toute une vie. Un bien qui a été vendu à 170 000 euros il y a 8 ans. « Mais cest en 2004 que les problèmes ont commencé pour nous lorsquon a décidé de mettre en vente notre maison pour en acheter une autre sur la côte de Casablanca. On est hélas tombé sur des acheteurs escrocs », déplore Habiba joint ce matin par nos soins.
Un jeune MRE dItalie prend contact avec le couple et insiste auprès de lui pour acheter la maison. Habiba et son mari finissent par accepter de lui vendre la maison. Cependant, le jeune acheteur ne leur donne que 700 000 dirhams et présente au couple un homme daffaire de Rabat qui dit-il, va leur verser le reste de largent en leur donnant un chèque en guise de garantie, dont le montant est dun million de dirhams. Un chèque qui sera en bois. « Et nous, comme des imbéciles, on a accepté de prendre le chèque. A ce moment-là, on sest suicidé nous-mêmes ! » lâche Habiba.
Malgré les avertissements du notaire, le couple Nzif accepte de vendre leur maison. Les papiers de vente sont signés. Deux ans passent, la famille ne voit toujours pas la couleur de son argent. Les parents font des allers-retours au Maroc et découvre un été que la façade de leur villa est détruite pour y construire un restaurant. La famille ne retrouvera jamais les affaires quelle avait rangée dans la maison. Un véritable choc pour le mari de Habiba qui fait une crise cardiaque ne supportant pas de voir sa maison détruite alors quil na pas reçu lintégralité de son argent.
Puis la famille décide de porter plainte auprès du commissariat de Salé. Après de longs mois dattente, en 2006-2007, le verdict tombe comme un couperet. « On a perdu notre procès. Le jugement a été rendu contre nous. Le juge a considéré que cétait de notre faute et quon aurait jamais du signer les papiers de vente, et je ladmets encore aujourdhui. On a été naïf de faire confiance à cet homme d'affaire et de penser quon verrait un jour la couleur de cet argent », sexclame Habiba. De son côté, lhomme daffaire rabati est condamné à une peine de quelques mois de prison pour avoir émis un chèque en bois.