Violences policières en France

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@marvenus j'utilse ton post pour mon fil qui est toujours d'actualité merci bien!!!

Selon une enquête YouGov pour Le HuffPost réalisée du 1er au 2 juin, un Français sur trois déclare en effet ne pas se sentir en sécurité face à un policier. Une étude particulièrement intéressante dans un contexte de mobilisation contre les violences policières, à la suite de différentes affaires impliquant la police, aux États-Unis, suite à la mort de George Floyd, un homme noir asphyxié par un policier blanc, le 25 mai dernier, mais aussi en France. Mardi soir, quelque 20 000 personnes se sont notamment rassemblées à Paris à l'initiative des proches d'Adama Traoré, un jeune homme, noir lui aussi, décédé en 2016 lors de son arrestation.

Les électeurs de la France insoumise en tête

Ce sentiment d'insécurité devant la police est plus ou moins partagé selon la sensibilité politique. D'après le sondage, il apparaît en effet que les électeurs de la France insoumise sont 53% à répondre "non" à la question "vous sentez-vous en sécurité lorsque vous êtes face à un policier ?". À l'inverse, du côté des sympathisants de La République en Marche et des Républicains, ce sentiment est beaucoup moins partagé (à 15%).

En revanche, le score double presque quand on interroge les électeurs du Rassemblement national : près d'un électeur RN sur trois (29%) sondé par l'institut déclare ne pas se sentir en sécurité devant les forces de l'ordre. Un score surprenant étant donné les discours fermes de Marine Le Pen sur le maintien de l'ordre et ses nombreux messages de soutiens aux forces de l'ordre. L'étude semble en tout cas confirmer qu'il existe bien un fossé entre les citoyens et la police.

 
EXCLUSIF. À Nice, la tête de mort du "Punisher", symbole ultra-violent, sur l'uniforme d'un policier municipal

«Dans le contexte des violences policières, l'initiative prend un sens particulier»

NICE — Mais que fait cette tête de mort sur l'épaule d'un policier municipal câlinant un petit chat sur les réseaux sociaux? Ce week-end, Blue, l'adorable boule de poils d'une Niçoise, est tombé du deuxième étage d'un immeuble, avant de se retrouver coincée sous une voiture. Sa maîtresse, Isabelle B., appelle la police municipale à l'aide.

"Deux policiers sont rapidement arrivés" raconte-t-elle à Rivieractu. "Ils ont pris un cric pour élever la voiture et récupérer mon chat. Ils s'en sont très bien sortis, merci beaucoup à eux."

Malgré quelques griffures, l'un des deux agents pose avec Blue dans les bras à la fin de l'intervention. Les photos cartonnent rapidement sur Facebook et Twitter, récoltant de nombreux likes. Et c'est là que ça coince.

Comme cela est visible sur la photo en tête de cet article, un insigne qui n'a rien de réglementaire est bien visible sur l'épaule droite de l'un des deux policiers. On peut y voir une tête de mort noire sur un fond tricolore. Un détail d'apparence anodine, qui est pourtant lourd de sens...............


"Si tu veux la paix, prépare la guerre"
Le symbole est l'emblème d'un personnage controversé de l'univers Marvel, le Punisher, aka Frank Castle, un ancien soldat du corps des Marines devenu tueur en série. Dans les bandes dessinées de la firme américaine comme dans la série qui lui est consacrée sur Netflix, son credo est la violence et la vengeance personnelle.

"Si vis pacem, para bellum" ("Si tu veux la paix, prépare la guerre" en français), devise -notamment- du Punisher, est également bien visible sur l'uniforme du policier niçois.

Auprès de Rivieractu, la direction de la police municipale explique que l'ajout de cet écusson sur son uniforme est une "initiative personnelle" de l'agent qui "n'a pas été validée" par sa hiérarchie. "Ancien des forces spéciales", il le portait en hommage à un proche et à son passé militaire. Dans la foulée de cet article, il a proposé lui-même de le retirer.
 
On m'a dit récemment qu'une loi était passée pour interdire de filmer les policiers
J'ai cherché un peu sur internet après pour vérifier la véracité mais je n'ai pas trouvé d'information claires (est-ce que c'est juste un projet, est-ce que c'est passé, est-ce que c'est limité à certains contexte)
Si ce genre de loi est entérinée et qu'il n'est plus possible de filmer les dérapages c'est extrêmement grave
La France devient officiellement un état policier
 
Si ce genre de loi est entérinée et qu'il n'est plus possible de filmer les dérapages c'est extrêmement grave
dans tous les pays du monde tu peux filmer les interventions de la police.....
après en fonction de ce que tu en fais c'est à tes risques et périls....
Pour moi qui n'ai rien à me reprocher, un état policier c'est significatif de plus sûr donc je suis pour.....
 
Les policiers de la bac sont les plus violants : venir à deux heures du matin pour kidnapper des enfants en séquestrant les parents c'est au delà de toute entente.
De plus ces enfants sont vendus à 8000 € aux réseaux de prostitution

Condamnation contre Hélène lombard
Alors que les départements NAZIS sont sans titre pour agir !!!!!!!!!!!
du Tribunal correctionnel de St Brieuc, Bretagne, Négation du droit français et négation de l'obligation de dénoncer les crimes ! Parce qu'elle dénonce les séquestrations et VIOLS de nos enfants placés....... pour être violés, et l'application du decret 2010-1520 autorisant la pédophilie (appelé mariage) et la procréation (enfant issus des viols) , nos petits enfants qui seront livrés soit à l'adoption soit au rite satanique.

 
faut savoir que c est le privé qui paye ces policiers c a dire le public
comme le privé casi mort ces policiers vont pas recevoir leur salaire d ici peu
une fois qu il sont plus payer la c est fini
 
Vu de l’étranger.

La mort de Nahel a “rouvert la polémique sur les violences policières”​

La mort d’un jeune homme de 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, relance le débat sur les refus d’obtempérer et les violences policières. Les heurts qui ont suivi sont largement commentés par la presse étrangère.....

 

À la marche blanche pour Nahel : « Les violences policières sont quotidiennes dans les quartiers »​

Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.

« La police est raciste et tue nos enfants », proclame une pancarte brandie au milieu de la foule, qui s’agglutine peu à peu autour du camion de tête, au départ de la marche blanche organisée en hommage à Nahel, dans le quartier Picasso, à Nanterre.

La mère de l’adolescent, cheveux blonds et poing levé, monte sur la plateforme sous les bravos. Sur son tee-shirt blanc, « Justice pour Nahel », ainsi que la date où l’adolescent a été tué par un policier à l’occasion d’un contrôle routier, mardi 27 juin.

Claudia, une mère de famille parisienne, pense à ses deux garçons et ne décolère pas. « C’est extrêmement important pour moi d’être là parce qu’ un jeune a été tué alors que le policier n’était même pas menacé. Même si le jeune avait fait une bêtise, il méritait peut-être d’être sanctionné mais pas d’être tué. Perdre son fils dans ces conditions, c’est abominable. »

Femmes, jeunes, vieux barbus en chemise à fleurs, militants de gauche, habitants de Nanterre ou pas… Plus de 6 000 personnes ont pris part à la manifestation. Une foule hétéroclite s’avance lentement vers le rond-point jouxtant la préfecture et la place des Droits de l’homme. Les slogans « Police assassin » ou « Tout le monde déteste la police » sont repris en chœur.

« C’est un moyen sain d’exprimer sa colère et sa frustration »​

Deux jeunes mamans poussent leurs poussettes, sur lesquelles elles ont apposé des pancartes « Repose en paix Nahel ». « Je suis ici pour soutenir la famille mais aussi parce que c’est un exutoire. C’est un moyen sain d’exprimer sa colère et sa frustration », témoigne un jeune homme aux ongles bleus.

« Quand on marche pour Nahel », lance Assa Traoré, « on marche pour tous », lui répondent les manifestants. « Aujourd’hui, on va changer les choses », lance la jeune femme, devenue égérie de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère, Adama, en juillet 2016.

La colère des habitants du quartier où habitait la victime est encore plus forte. Une mère évoque le traumatisme de son fils, scolarisé dans la classe de Nahel. « Il faut qu’ils arrêtent de tuer nos enfants. Le policier aurait pu tirer sur le pneu », estime-t-elle. « C’était un fils unique, qui aidait bien sa maman », lance sa voisine, une vieille femme noire aux cheveux blancs. Elle déplore la présence de la police dont elle estime qu’elle génère de la violence et s’inquiète pour la suite.....................


 
DEPUIS NOVEMBRE 2018 EN FRANCE

5 061 VICTIMES ET FAITS DE VIOLENCES POLICIÈRES​

Répression des manifestations, expulsion et vol des personnes exilées ou violences quotidiennes*… Nous avons recensé une partie des violences et abus commis par les forces de l'ordre ces quatre dernières années.
 

Emeutes :un jeune adulte dans le coma à cause d’un «bean bag» du Raid, sa famille porte plainte​

Une famille de Mont-Saint-Martin a porté plainte pour «violences volontaires» contre les forces de l’ordre après qu’un jeune homme de 25 ans, cible vendredi d’un projectile tiré selon elle par le Raid, a été hospitalisé en urgence absolue.

Aimène Bahouh, 25 ans, se déplaçait en voiture, vitre ouverte, «pour aller se ravitailler à la pompe à essence au Luxembourg» après sa journée de travail, lorsqu’il «a reçu un projectile du Raid, un "bean bag" sur la tempe» dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré un membre de sa famille.

Celle-ci «rejette tout amalgame entre Aimène et les émeutiers». «C’est quelqu’un qui travaille, il fait 40 heures par semaine en tant qu’agent de sécurité au Luxembourg, ce n’est pas du tout un délinquant», a affirmé la même source.

La même nuit, le jeune homme a été opéré «pendant près de six heures» à l’hôpital d’Arlon, ville belge voisine, les émeutes et les mauvaises conditions météorologiques cette nuit-là n’ayant pas permis son transfert par hélicoptère au CHRU de Nancy. Il a depuis été placé dans un coma artificiel. «J’espère qu’il restera parmi nous, mais nous avons peur qu’il garde des séquelles», a confié un proche.

Une enquête ouverte à l’IGPN​

Sa famille a porté plainte pour «violence volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique». Son avocat, Me Yassine Bouzrou, veut ajouter une plainte pour «tentative d’homicide volontaire» et demander l’ouverture d’une information judiciaire.

Après une précédente nuit émaillée par des destructions, «le Raid était présent en protection des personnes et des biens et avait été pris à parti, destinataire de jets de pierres», a déclaré à l’AFP la procureure de Val-de-Briey Catherine Galen. «Dans ces circonstances, le Raid a fait usage d’armes intermédiaires, des LBD et des lanceurs de "bean-bags"».


«Est-ce une balle perdue ou un tir parce qu’on soupçonne des auteurs de violences urbaines, cela reste à déterminer», a-t-elle ajouté. «On est sur une scène de nuit, avec de nombreux tirs, des jets de lacrymo, des mortiers, ça reste confus. A la fin de son intervention, le Raid ne savait pas qu’il y avait une victime grave»..............................

 

L’ONU sermonne (encore) la France​


L'impératif de cette déclaration a été souligné par la tragique mort de Nahel M. , un adolescent de 17 ans d'origine algérienne, qui a été tué lors d'une intervention policière à Nanterre, en banlieue parisienne, le 27 juin dernier. Nahel M.

Une fois de plus, l'Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé son inquiétude face à la persistance du racisme en France, en particulier au sein des forces de l'ordre. Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale, qui comprend 18 experts indépendants, a publié une déclaration vendredi dernier appelant les autorités françaises à aborder de manière proactive les causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale. Les experts ont mis en évidence leur préoccupation face au "profilage racial et à l'usage excessif de la force par les unités du maintien de l'ordre".

L'impératif de cette déclaration a été souligné par la tragique mort de Nahel M., un adolescent de 17 ans d'origine algérienne, qui a été tué lors d'une intervention policière à Nanterre, en banlieue parisienne, le 27 juin dernier. Nahel M. a été tué alors qu'il refusait d'obtempérer lors d'une patrouille routière. Cet incident a déclenché une vague d'émeutes dans tout le pays, mettant en lumière les tensions raciales et la méfiance envers les forces de l'ordre.

Dans ce contexte, le Comité de l'ONU a demandé aux autorités françaises de "mener rapidement une enquête approfondie et impartiale sur les circonstances qui ont conduit à la mort de Nahel M." Les experts ont souligné l'importance de traduire les auteurs présumés en justice et, s'ils sont reconnus coupables, de les punir d'une manière qui soit à la mesure de la gravité du crime...........................

 

Une cinquantaine de personnes manifestent à Mâcon contre les violences policières​

Une cinquantaine de personne se mobilise ce samedi à Mâcon contre les violences policières après la mort du jeune Nahel à Nanterre, tué par le tir d'un policier.

Dijon - Une marche citoyenne suite à la mort de Nahel​

Ce samedi en France, plusieurs marches citoyennes sont organisées après la mort du jeune Nahel, 17 ans, tué le mardi 27 juin par un policier. A Dijon, le départ est prévu à 15 heures, place de la République.
 

Mort de Mamadou MAREGA sans papiers d'origine malienne à Colombes après deux décharges de TASER en 2010


 

INFO RTL - Marches "contre les violences policières et le racisme systémique" ce samedi : une participation réévaluée à la hausse​

Info RTL Selon une note du renseignement territorial que RTL a pu consulter, jusqu'à 30.000 personnes sont attendues dans les rues du pays ce samedi 23 septembre. Au total, plus de 110 rassemblements "contre les violences policières et le racisme systémique" ont été répertoriés sur tout le territoire.


À l'appel d'une centaine d'organisations syndicales et de partis politique, dont LFI et Europe Écologie-Les Verts, de nombreuses marches sont organisées ce samedi 23 septembre en France "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques". Selon une note du renseignement territorial que RTL a pu consulter, jusqu'à 30.000 personnes sont attendues dans près de 116 rassemblements dans toute la France. Une participation réévaluée à la hausse puisqu'en milieu de semaine, le renseignement évaluait la participation maximum à 26.000 personnes pour seulement 70 marches recensées.

Dans cette note, le renseignement s'inquiète de risques de violences dans une quinzaine de communes dont Rennes, Lille ou Grenoble. "Des troubles à l’ordre public sont également prévus à Nice, où un rassemblement antidrogue à proximité de la marche est organisé par l’ultra-droite. Un risque d’affrontement pourrait ainsi avoir lieu avec l’ultragauche", précise la note.


Jeudi 21 septembre, chez nos confrères de BFMTV, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a évoqué la possibilité d'une interdiction de plusieurs de ces manifestations. "Des préfets [...] pourraient prendre des arrêtés d'interdiction mais c'est aux préfets de prendre leurs responsabilités, chacun dans leur département. Il n'y a pas de consigne générale", a-t-il expliqué.
 

Près de 120 marches contre les violences policières prévues ce samedi, dont Lille et Calais​

Le renseignement territorial a recensé près de 120 manifestations sur l’ensemble du territoire, qui devraient rassembler entre 24 000 et 31 000 participants.

Près de trois mois après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, un appel à marcher « contre le racisme systémique et les violences policières, pour les libertés publiques, syndicales et la justice sociale » a été lancé ce samedi 23 septembre.

Dans un communiqué commun, des partis politiques, La France insoumise (LFI et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), une centaine d'associations, des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) et des collectifs et mouvements comme Extinction Rebellion. dénoncent « une politique régressive qui fait le lit de l'extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l'effondrement écologique ».

Une manifestation à Lille et une à Calais​

Le renseignement territorial a recensé près de 120 manifestations sur l’ensemble du territoire, qui devraient rassembler entre 24 000 et 31 000 participants, précise franceinfo. Entre 4 000 et 6 000 personnes sont attendues à Paris par les services de renseignement « dont 200 à 400 éléments à risque ».

Dans le Nord, deux manifestations sont prévues : à Lille, à 14 h 30 au départ de la place de la République et à Calais, à 14 h 30, au départ de la place d’Armes. Celle de Lille fait partie des 17 villes étant identifiées comme des villes avec « des risques de troubles à l'ordre public », au même titre que Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Saint-Etienne ou encore Nice.

« Soutien sans faille » aux forces de l’ordre de Gérald Darmanin​

30 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France ce samedi 23 septembre (notamment avec le deuxième jour de visite du pape à Marseille et la coupe du monde de rugby), a annoncé vendredi Gérald Darmanin dans une lettre de « soutien sans faille » aux forces de l'ordre publiée sur Twitter.......................

 

Seine-Saint-Denis : Un policier condamné pour des violences contre un jeune placé en garde à vue​

POLICE Le policier a frappé le jeune interpellé dans sa cellule, lui cassant deux côtes

Un policier a été condamné, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à six mois de prison avec sursis et trois mois d’interdiction professionnelle pour avoir, en 2022, roué de coups un jeune homme qui se trouvait en cellule de garde à vue, au commissariat de Sevran.

« Vous avez complètement dérapé face à une situation que vous pouviez totalement maîtriser, » a assené le procureur Loïc Pageot en interrogeant l’agent, aujourd’hui âgé de 25 ans.

Le policier entre dans la cellule pour frapper le jeune interpellé​

C’est parce qu’il n’a pas supporté les insultes lancées par le jeune homme, après une querelle sur le repas proposé, que le policier est entré, avec l’un de ses collègues, dans la cellule et a frappé à plusieurs reprises le jeune interpellé.

« La cellule est fermée : il suffit de laisser l’individu vociférer », a tancé Loïc Pageot en requérant six mois de prison avec sursis et dix mois d’interdiction d’exercer.

Le policier entre dans la cellule pour frapper le jeune interpellé​

C’est parce qu’il n’a pas supporté les insultes lancées par le jeune homme, après une querelle sur le repas proposé, que le policier est entré, avec l’un de ses collègues, dans la cellule et a frappé à plusieurs reprises le jeune interpellé.

« La cellule est fermée : il suffit de laisser l’individu vociférer », a tancé Loïc Pageot en requérant six mois de prison avec sursis et dix mois d’interdiction d’exercer.

« Une minute quarante de violences importantes », souligne le tribunal, à la suite desquelles la victime est laissée toute la soirée en cellule, avec un codétenu.

Entendu par l’IGPN, ce dernier affirme avoir plusieurs fois alerté les policiers sur l’état de santé inquiétant du jeune homme.

Il est finalement transporté à l’hôpital vers minuit et les soignants constatent que deux de ses côtes sont fracturées, blessures occasionnant quatorze jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Un mensonge dans le procès-verbal..................​

 

Affaire Théo : trois policiers condamnés à des peines de trois à douze mois de prison avec sursis​


Vendredi 19 janvier 2024 à 19:41 - Mis à jour le vendredi 19 janvier 2024 à 20:05

Trois policiers ont été condamnés à des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, vendredi, par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis pour l'interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka, jeune homme noir, érigé en symbole des violences policières.
Trois policiers ont été condamnés à des peines de 3 à 12 mois de prison avec sursis pour avoir blessé Théo Luhaka lors d'une interpellation en 2017.


Trois policiers ont été condamnés à des peines de 3 à 12 mois de prison avec sursis pour avoir blessé Théo Luhaka lors d'une interpellation en 2017.

Après plus de neuf heures de délibéré, trois policiers ont été condamnés à des peines allant de trois à douze mois de prison avec sursis, vendredi, par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis pour l'interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka à Aulnay-sous-Bois, jeune homme noir, érigé depuis en symbole des violences policières.

Le gardien de la paix Marc-Antoine Castelain a été reconnu coupable du coup de matraque qui a grièvement blessé le jeune homme, de 22 ans à l'époque. Il a été condamné à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant cinq ans. Des peines de trois mois de prison avec sursis ont été prononcées à l'encontre de ses collègues Jérémie Dulin et Tony Hochart pour violences volontaires.

La cour n'a donc pas suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé des peines allant de trois mois à trois ans de prison avec sursis. Elle n'a pas retenu la qualification "de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente".

Des séquelles irréversibles​

Théodore Luhaka, aujourd'hui âgé de 29 ans, est porteur d'une infirmité depuis son interpellation le 2 février 2017 par les trois fonctionnaires de la brigade spécialisée de terrain (BST). La scène, captée par les caméras de la ville d'Aulnay-sous-Bois, montre les policiers procéder à l'arrestation du jeune homme, qui s'y oppose. Au cours de l'empoignade, Marc-Antoine Castelain porte un coup avec la pointe de son bâton télescopique de défense (BTD) à travers le caleçon de la victime. Coup qui provoque la rupture de son sphincter avec une plaie de dix centimètres de profondeur.

Malgré deux opérations chirurgicales, Théo Luhaka souffre d'incontinence et garde des séquelles irréversibles, selon les experts médicaux. Il avait confié s'être "senti violé" au cours du procès qui a duré deux semaines. Le fonctionnaire de police avait exprimé sa "compassion" après avoir provoqué la grave blessure, mais a estimé son "coup légitime", "enseigné à l'école".
Une enquête administrative de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait conclu à "un usage disproportionné de la force" lors de l'interpellation. Les trois agents ont été mutés dans leurs régions d'origine.

Presque sept ans après cette "affaire Théo" au retentissement national, le débat sur le maintien de l'ordre et l'usage de la force n'a cessé de ressurgir avec notamment la mort de Nahel, tué lors d'un contrôle routier par un tir de police en juin.

 
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violences policières sulivan

Violences policières – Hommage à Sulivan, 19 ans, tué par le tir d’une policière​

  • 18 juin 2024

Violences policières. Sulivan, 19 ans, a été tué dimanche 9 juin par un tir de police. Alors qu’il tentait de fuir à pied un contrôle à Cherbourg, il a été abattu par l’arme à feu d’une des deux policières, le touchant mortellement au niveau de la poitrine. Sa mère a porté plainte pour « homicide volontaire » contre la policière qui l’a tué. Mise en examen, cette dernière n’a pas été placée en détention.
Ce mercredi 12 juin, une grande marche blanche a été organisée en son hommage à Cherbourg, regroupant plus de 800 personnes. Alors que l’on s’approche tristement des 1 an de la mort du jeune Nahel, le fléau des violences policières n’a toujours pas été endigué. Face à cette situation, la France insoumise demande l’abrogation de la loi « permis de tuer » mise en place par Bernard Cazeneuve en 2017, et le nouveau Front populaire s’engage à rétablir le lien de confiance entre les citoyens et une police refondée, de proximité et mieux formée. Notre brève.

Un nouveau cas de violences policières

Un énième cas de violences policières. Un énième mort pour refus d’obtempérer. La scène s’est déroulée le dimanche 9 juin vers 23 heures 40, sous les yeux de plusieurs témoins. Sulivan tentait de s’échapper à pied du contrôle routier du véhicule (volé) dans lequel il circulait en tant que passager, aux côtés de deux autres jeunes. Alors qu’il tentait de s’échapper à pied du véhicule pour échapper au contrôle, il a été abattu d’une balle dans la poitrine. La policière affirme avoir tiré, car elle aurait « confondu son téléphone avec une arme ».
Sulivan décèdera quelques minutes après le tir, « des suites de ses blessures » affirme l’avocat de la famille, Yassine Bouzrou. La mère de la victime a décidé de saisir la justice et de porter plainte pour « homicide volontaire » envers son fils. La policière qui a tué le jeune Sulivan a été mise en examen pour meurtre mardi 11 juin. Elle est pour l’instant placée sous contrôle judiciaire strict. L’enquête se poursuit pour « déterminer les circonstances exactes du déroulement des faits ». Pour l’heure, la famille réclame le placement en détention provisoire de la policière.
Invitée par Assa Traoré pour s’exprimer en direct sur Instagram, la sœur de Sulivan a déclaré ne pas comprendre pourquoi la policière n’était pas davantage surveillée. « Si c’était arrivé à quelqu’un d’autre et qu’elle n’était pas policière, elle serait restée enfermée. Là, elle va faire sa vie quand même, ce n’est pas assez strict ». Pour l’avocat, laisser la policière en liberté sous contrôle judiciaire représenterait « un scandale judiciaire ». « 100% des personnes qui viennent de commettre un crime vont en prison, au moins les premiers jours de l’enquête » a-t-il déclaré dans un communiqué.
À l’image de Nahel, tué il y a bientôt un an en juin 2023, et de tant d’autres, Sulivan vient rejoindre la longue liste de victimes policières pour un refus d’obtempérer. La députée LFI Nadège Abomangoli a réagi sur Twitter, dénonçant la loi « permis de tuer » qui a facilité les tirs mortels des policiers.

Pour aller plus loin : Violences policières : entretien avec Amanda Chachoua, mère d’Ilan, percuté en scooter par la police

Hommage pour le jeune Sulivan : plus de 800 personnes présentes à Cherbourg

Une marche blanche a été organisée quelques jours plus tard, le mercredi 12 juin à 14 heures à Octeville, un quartier de Cherbourg.
 

« Si tu parles, je te tape » : l’IGPN ouvre une enquête sur de possibles violences policières lors d’un contrôle d’identité à Paris​

Un homme de 41 ans a déposé plainte, affirmant avoir été frappé « gratuitement » à l’oreille par un policier avec une matraque lors d’un contrôle d’identité dans le XVIIIe arrondissement de Paris.


 

Bobigny : « Justice pour Amar Slimani » abattu de sept balles par un policier hors service​


Il s’appelait Amar Slimani, était à l’orée de la trentaine, et ignorait que le crépuscule de la vie allait tomber prématurément sur lui, aux premières lueurs d’un 29 juin funeste, dans une France idéalisée. Une France qui ne fait plus guère rêver, où il aspirait toutefois à se forger un avenir meilleur.

Un pays des droits de l’homme dont le mythe, déjà passablement écorné, a été littéralement pulvérisé quand, à 6h30, à Bobigny, dans le garage où il avait été autorisé à se réfugier par la femme pour laquelle il effectuait divers travaux, le destin de ce jeune ressortissant algérien a été foudroyé.

Fauché mortellement par les sept balles tirées par un policier en civil et petit-fils de la propriétaire des lieux, qui ne lui a laissé aucune chance – un gardien de la paix de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière (CTRCSR 93 piéton) – Amar Slimani s’est écroulé dans une mare de sang. Atteint au thorax, mais aussi dans le dos et touché à la tête, alors qu’il tentait de fuir, il a été froidement et lâchement abattu.

Selon les témoignages des deux protagonistes de ce drame horrible, la grand-mère aurait entendu un bruit dans son jardin et aurait aussitôt appelé son petit-fils.

Le policier « hors service a tiré sur un homme à sept reprises, dont une fois dans la tête et deux fois dans le dos », a précisé Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille de la victime, soulignant que l’agent avait tiré « à bout portant ». Auprès de 20 Minutes, il a indiqué privilégier « l’hypothèse d’un crime raciste, notamment compte tenu des termes que le policier a employés pour qualifier la victime durant ses auditions devant les enquêteurs ».


En proie à une vive émotion, plus de 200 personnes se sont rassemblées samedi 13 juillet, aux abords du tribunal de Bobigny, pour rendre un hommage poignant à Amar Slimani. Parmi elles, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a dénoncé vigoureusement un « meurtre raciste » caractérisé, sur fond de violences policières.

« Nous voulons la justice pour Amar », a clamé Rachid Slimani, le frère très affecté de la victime. « On sera à vos côtés tant que l’on n’aura pas eu des éléments d’information sur ce qui s’est passé », a assuré pour sa part Abdel Sadi, le maire communiste de Bobigny.

Ecrite en toutes lettres sur une large banderole, l’exigence de « Justice pour Amar Slimani », ce jeune algérien tombé sous les balles du racisme ambiant, dans une France qui, en fait d’eldorado, fut son cimetière, a été scandée par les citoyens et élus de Bobigny, indignés et consternés à la fois.

 

Tahiti : quatre policiers filmés en train de s’en prendre à un homme en fauteuil roulant, une enquête ouverte​

Les quatre policiers et la victime seront bientôt entendus. La procureure de la République a ouvert une enquête pour violence volontaire en réunion par dépositaire de l’autorité publique sur personne vulnérable.

Quatre policiers ont été suspendus pour des violences commises sur une personne en situation de handicap, filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, a annoncé ce samedi à Papeete le Haut-commissaire de la République en Polynésie française. « Le Haut-commissaire a décidé la suspension administrative immédiate des quatre agents impliqués, dans l’attente des résultats de l’enquête interne ouverte par la Direction territoriale de la Police nationale », a indiqué dans un communiqué le Haut-commissariat, qui représente la France dans cette collectivité ultramarine autonome dont la sécurité reste assurée par l’État.

Une vidéo​

Sur la vidéo filmée de nuit vendredi, depuis le balcon d’un immeuble, quatre policiers entourent un homme en fauteuil roulant, puis l’un des agents soulève le fauteuil et fait tomber l’homme à terre. Il parvient à s’asseoir au sol, mais le même policier lui assène un puissant crochet au visage et l’homme tombe à nouveau.

La vidéo, d’une durée de 49 secondes, n’est pas contextualisée et a été filmée dans le quartier Estall de Papeete, une zone défavorisée de Tahiti. À aucun moment la personne handicapée ne manifeste de signe d’agressivité. « Il faut respecter la présomption d’innocence, mais tout le monde a vu la vidéo », a déclaré la procureure de la République Solène Belaoua. « Je ne sais pas ce qui a précédé la vidéo, mais ça ne peut de toute façon pas justifier ces actes », a-t-elle ajouté.

Les quatre policiers et la victime seront bientôt entendus. La procureure de la République a ouvert une enquête pour violence volontaire en réunion par dépositaire de l’autorité publique sur personne vulnérable.

 

Soupçonnés d’avoir tabassé un homme en garde à vue pendant les JO, deux policiers bientôt jugés​

Deux policiers parisiens seront jugés le 29 octobre 2024 pour des violences commises à l’encontre d’un gardé à vue en juillet dernier. Nos confrères du journal « Libération » ont diffusé une vidéo accablante des faits jeudi 19 septembre. Les deux agents, âgés de 25 et 33 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire.

Jeudi 19 septembre 2024, nos confrères de Libération ont diffusé la vidéo des violences policières dont a été victime un homme de 42 ans placé en garde à vue à Paris en juillet dernier. Des coups de poing, des claques et des coups de matraque lui ont été portés dans les locaux de la police par deux agents du commissariat des Ve et VIe arrondissements, comme le relatait franceinfo à l’époque. Placés sous contrôle judiciaire, les mis en cause seront jugés le 29 octobre prochain, rapporte BFM Île-de-France .


Placée en garde à vue pour outrage à agent lors d’un contrôle d’identité en marge des Jeux olympiques, la victime a été passée à tabac à plusieurs reprises. Des dizaines de coups lui auraient été donnés. D’après nos confrères, cet homme de nationalité péruvienne a eu l’avant-bras fracturé en tentant de se protéger d’un coup de matraque télescopique et l’arcade sourcilière ouverte après un coup de clé. Une fois enfermé en cellule, il avait utilisé son propre sang pour écrire « À l’aide » sur le mur de sa cellule, précise Libération.

Une enquête de l’IGPN​

Hospitalisée après avoir été examinée dans les locaux de la police, la victime a porté plainte dès le lendemain. Ses avocates ont réagi au micro de BFMTV : « Notre client est encore dans la douleur physique et psychologique avec des ITT initiaux évalués à 45 jours, c’est dire le niveau de violence qui a été exercé contre lui par les policiers », ont-elles déclaré. Également interrogée, l’avocate de l’un des policiers a tenté de nuancer : « Mon client vit particulièrement mal cette affaire, a-t-elle affirmé. Il y a le choc des images, mais il n’y a pas le son, ni le contexte global dans lequel mon client se faisait agonir d’injures et provoquer en permanence par le gardé à vue. »

Son client a d’ailleurs porté plainte contre le quadragénaire pour violences volontaires. Nos confrères précisent que ce même policier est soupçonné d’avoir, en novembre 2022, utilisé du gaz lacrymogène à plusieurs reprises contre une femme qu’il était censé raccompagner après le refus de son dépôt de plainte. Des faits pour lesquels il a également été convoqué. Âgés de 25 et 33 ans, les deux policiers ont désormais l’interdiction d’exercer une fonction publique, de détenir une arme ou de contacter leurs collègues. Une enquête a été ouverte par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

 
Martinique : une enquête pour violences ouverte contre la CRS 8

Une vidéo montre des policiers de la CRS 8 matraquer et tirer au LBD dans le dos d'un homme lors d'une charge contre les manifestants contre la vie chère. Le parquet a ouvert une enquête.
Par Vincent VICTOR le 17 octobre 2024 10:10

La scène , très courte, se déroule dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre 2024, à proximité de l'aéroport Aimé Césaire (Le Lamentin, Martinique). Le long de la N5, à proximité d'une station-service, les policiers de la CRS8 dispersent les manifestants contre la vie chère.

Au milieu d'une charge policière captée par CLPress, on peut distinguer un policier donner deux coups de matraque télescopique à un manifestant tombé au sol, rejoint par second qui lui inflige plusieurs coups de pied dans ce qui semble être une injonction à partir, ce qu'il fait, avant qu'un troisième policier ne le pousse au sol. Un emploi de la force qui apparaît comme disproportionné et inadapté à la l'objectif de dispersion.

Mais alors que le manifestant se relève, le second policier tente de lui mettre un nouveau coup de pied puis, dans son dos et à une distance de quelques mètres, tire dans sa direction au LBD Alsetex Cougar. Un tir qui semble contraire au cadre légal d'usage du LBD, normalement réservé à la légitime défense, mais également effectué à une distance inférieure au minimum réglementaire de 10 mètres, sous laquelle l'arme peut présenter un risque létal.

Si la mauvaise qualité de l'image à cette distance ne permet pas d'affirmer que l'homme a été touché, la trajectoire du projectile — visible sur une image — suivi par un mouvement du tee-shirt de l'homme peut laisser penser à un impact au niveau du flanc gauche.

Sollicitée par violencespolicieres.fr, la Procureur de la République de Fort-de-France a confirmé l'ouverture d'une enquête pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique, tenant à préciser que l'« IGPN Antilles Guyane traite un nombre important de procédures avec un effectif très très réduit ». Les fonctionnaires de la CRS8, eux, ont déjà quitté la Martinique.
 
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