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Libye: Les missiles découverts sur une base pro-Haftar «appartiennent» à la France
Les missiles américains découverts par les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) en Libye sur une base de leurs adversaires fidèles au maréchal Haftar appartiennent à la France, mais sont hors d'usage et devaient être détruits, a affirmé mercredi le ministère français des Armées.
«Les missiles Javelin trouvés à Gharian (ouest) appartiennent effectivement aux armées françaises, qui les avaient achetés aux Etats-Unis», a reconnu Paris, confirmant des révélations du New York Times.
Le quotidien américain a attribué mardi à la France la propriété de ces trois missiles antichars Javelin de fabrication américaine, tombés entre les mains des combattants de l'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar, alors que la Libye est soumise par l'ONU à un embargo sur les armes.
Des munitions «endommagées et hors d'usage»
«Ces armes étaient destinées à l'autoprotection d'un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme», affirme le ministère des Armées, qui confirme ainsi la présence de forces françaises sur le territoire libyen.
Toutefois, ces munitions «endommagées et hors d'usage» étaient «temporairement stockées dans un dépôt en vue de leur destruction» et «n'ont pas été transférées à des forces locales», assure Paris qui se défend de les avoir fournies aux troupes du maréchal Haftar, sans pour autant expliquer comment elles ont fini entre leurs mains.
Ces armes étaient «détenues par nos forces pour leur propre sécurité» et «il n'a jamais été question ni de vendre, ni de céder ni de prêter ou de transférer ces munitions à quiconque en Libye», insiste le ministère français des Armées.
Ces missiles Javelin avaient été dans un premier temps soupçonnés d'appartenir aux Emirats arabes unis, qui avaient fermement démenti. L'ONU a renouvelé en juin pour un an une opération européenne chargée du contrôle de l'embargo sur les armes pour la Libye, où des livraisons d'armements sont signalées depuis deux mois.
20minutes
Libye: reprise des combats entre les forces du GNA et celles de Khalifa Haftar
Les combats ont repris en Libye ce dimanche 26 janvier entre les forces du Gouvernement d'union nationale et celles du maréchal Khalifa Haftar. Une offensive des troupes de ce dernier sur la route menant à la ville portuaire de Misrata qui met fin de facto au cessez-le-feu obtenu début janvier entre les belligérants à Berlin.
Dans un communiqué, le gouvernement de Tripoli a annoncé ce dimanche la reprise des combats par les forces du maréchal Khalifa Haftar. Il affirme que son ennemi a fait mouvement vers la ville d'Abou Grein, lançant ainsi une offensive vers le port stratégique de Misrata qui se trouve à environ 120 kilomètres de là.
De leur côté, les forces de Khalifa Haftar ont confirmé avoir pris le contrôle des localités deux localités, Qaddaheya et Wedi Zamzam, en direction d'Abou Grein.
Selon l'analyste Jalel Harchaoui cité par l'agence Associated Press, il s'agirait là de l'ouverture d'un front tactique par Khalifa Haftar, qui chercherait ainsi à attirer, dans la défense de Misrata, les miliciens originaires de cette ville et qui défendent aujourd'hui le gouvernement à Tripoli.
Le GNA indique aussi que des roquettes ont de nouveau été tirées, à Tripoli, sur l'aéroport de Mitiga. Selon la Mission des Nations unies en Libye (Manul), on compte au moins deux blessés et des degats matériels.
Violation de l'embargo
Cette reprise des combats survient au lendemain d'une condamnation, par la mission de l'ONU en Libye, des « violations continues et flagrantes » de l'embargo sur les armes par « plusieurs pays ». Les livraisons d'armes, de véhicules, mais aussi de conseillers et de combattants se poursuivent. Un communiqué indique que des vols de fret ont atterri dans l'ouest et dans l'est libyen, au cours des 10 derniers jours. Des violations de pays ayant pourtant participé à la conférence de Berlin au début du mois. Une conférence internationale sur la guerre en Libye à l'occasion de laquelle un fragile cessez-le-feu avait été obtenu, mais qui semble donc désormais caduc.
Parallèlement, les discussions autour de la situation en Libye continuent. Le président turc, pays qui soutient le gouvernement de Tripoli, est arrivé ce dimanche à Alger. Recep Tayyip Erdogan a répété qu'il n'y a pas de solution militaire en Libye.............
Libye: reprise des combats entre les forces du GNA et celles de Khalifa Haftar
Les combats ont repris en Libye ce dimanche 26 janvier entre les forces du Gouvernement d'union nationale et celles du maréchal Khalifa Haftar. Une offensive des troupes de ce dernier sur la route menant…www.rfi.fr