Actualité de la libye

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L'offensive menée contre la capitale par Khalifa Haftar a fait 205 morts, dont 18 civils et 913 blessés selon l'organisation mondiale de la santé.

Depuis le 4 avril, de violents combats dans la banlieue sud de Tripoli opposent depuis le 4 avril les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l’Armée nationale Lybienne (ANL) autoproclamée du maréchal Khalifa Haftar. Ce dernier l’homme veut s’emparer de la capitale, siège du GNA.

Depuis la chute du régime du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire, la Libye est plongée dans le chaos avec de nombreuses milices qui font la loi et une lutte de pouvoir depuis 2016 entre le GNA et l'ANL du Maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen.


La reprise des hostilités risque de plonger le pays dans la guerre civile. Les combats continuent à faire rage au sud de Tripoli, les lignes de front se situant entre 12 et 50 km de la capitale libyenne, selon des journalistes de l'AFP sur place et des sources de sécurité. Les deux camps proclament quotidiennement des avancées. En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s’accusent mutuellement de viser des civils.

Craignant pour leur vie, des dizaines d'habitants ont décidé de fuir leur domicile. Par ailleurs, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), a fait état mercredi de 25.000 déplacés, dont plus de 4.500 en 24 heures.

La communauté internationale a appelé à un cessez-le-feu et des négociations. Mais jusqu'à présent, le maréchal Haftar ne veut pas en entendre parler. Et Fayez al-Sarraj, chef du "Gouvernement d'entente nationale" (GNA), refuse tout processus politique en l'absence d'un cessez-le-feu et d'un retrait sur les lignes d'avant le début de l'offensive. Pour les deux camps, la seule fin envisageable reste la victoire sur Tripoli.

La France accusé de soutenir le maréchal Khalifa Haftar
Jeudi, le ministère de l'Intérieur du GNA à Tripoli Fathi Bach Agha a accusé pour la première fois la France de soutenir M. Haftar. Il a ordonné "l_a suspension de tout lien" de son ministère "avec la partie française dans le cadre des accords sécuritaires bilatéraux (...) à cause de la position du gouvernement français soutenant le criminel Haftar_".

La France a réfuté ces accusations "complètement infondées". "La France soutient le gouvernement légitime du Premier Ministre Fayez al-Sarraj et la médiation de l'ONU pour une solution politique inclusive en Libye", a souligné la présidence de la république française.

Cependant, la France a aidé Haftar dans le passé en tant que meilleur moyen de mettre fin au chaos dans le pays. Cela est considéré avec suspicion à Tripoli.

euronews
 
Libye. Des explosions et des frappes aériennes ciblent Tripoli


Plusieurs frappes aériennes et des explosions ont secoué la capitale libyenne, Tripoli, dans la nuit de samedi à dimanche, ont rapporté des habitants, après une journée de violences dans les quartiers sud de la ville. Ces attaques font suite aux tirs de roquette du début de semaine.

Les forces de l’Armée nationale libyenne (LNA) du maréchal Khalifa Haftar ont lancé voici plus de deux semaines une offensive contre Tripoli, mais elles ont été stoppées dans les faubourgs sud par les troupes du gouvernement d’union nationale (GNA).

Plusieurs habitants ont dit avoir vu un avion survoler la ville pendant plus de dix minutes samedi soir et que celui-ci avait émis un son puissant avant d’ouvrir le feu sur plusieurs zones.

Aéroport fermé
Un autre avion a survolé la capitale pendant une dizaine de minutes puis une puissante explosion a été entendue au sol. On ignore si un avion ou un drone sans pilote est à l’origine de ces frappes, qui ont déclenché des tirs de la batterie antiaérienne.

Les autorités ont fermé le seul aéroport opérationnel de Tripoli, coupant les liaisons aériennes de cette ville d’environ 2,5 millions d’habitants. L’aéroport de Misrata, une ville située à 200 km à l’est, est resté ouvert.

S’il s’agit d’une frappe de drone, cela marquerait le début d’une guerre plus sophistiquée. Jusqu’à présent, la LNA a utilisé principalement des avions soviétiques vieillissants appartenant à l’armée de l’air de Mouammar Kadhafi, renversé en 2011, à la puissance de feu et à la précision défaillantes, ainsi que d’hélicoptères, selon des habitants et des sources militaires.

Déjà 227 morts
Ces frappes interviennent après une journée de violents affrontements dans les quartiers sud de la capitale libyenne, Tripoli, où le bruit des pilonnages pouvait être entendu jusque dans le centre.

Les combats, qui ont débuté le 3 avril dans ce secteur, ont fait 227 morts et 1 128 blessés, selon un bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fourni avant les frappes aériennes.

Le regain de combats est survenu après l’annonce faite vendredi par la Maison blanche que le président américain Donald Trump avait eu un entretien téléphonique dans la semaine avec le maréchal Haftar, dont le fief est Benghazi dans l’est de la Libye.

ouest France
 
Libye: Les missiles découverts sur une base pro-Haftar «appartiennent» à la France

Les missiles américains découverts par les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) en Libye sur une base de leurs adversaires fidèles au maréchal Haftar appartiennent à la France, mais sont hors d'usage et devaient être détruits, a affirmé mercredi le ministère français des Armées.

«Les missiles Javelin trouvés à Gharian (ouest) appartiennent effectivement aux armées françaises, qui les avaient achetés aux Etats-Unis», a reconnu Paris, confirmant des révélations du New York Times.

Le quotidien américain a attribué mardi à la France la propriété de ces trois missiles antichars Javelin de fabrication américaine, tombés entre les mains des combattants de l'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar, alors que la Libye est soumise par l'ONU à un embargo sur les armes.

Des munitions «endommagées et hors d'usage»

«Ces armes étaient destinées à l'autoprotection d'un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme», affirme le ministère des Armées, qui confirme ainsi la présence de forces françaises sur le territoire libyen.

Toutefois, ces munitions «endommagées et hors d'usage» étaient «temporairement stockées dans un dépôt en vue de leur destruction» et «n'ont pas été transférées à des forces locales», assure Paris qui se défend de les avoir fournies aux troupes du maréchal Haftar, sans pour autant expliquer comment elles ont fini entre leurs mains.

Ces armes étaient «détenues par nos forces pour leur propre sécurité» et «il n'a jamais été question ni de vendre, ni de céder ni de prêter ou de transférer ces munitions à quiconque en Libye», insiste le ministère français des Armées.

Ces missiles Javelin avaient été dans un premier temps soupçonnés d'appartenir aux Emirats arabes unis, qui avaient fermement démenti. L'ONU a renouvelé en juin pour un an une opération européenne chargée du contrôle de l'embargo sur les armes pour la Libye, où des livraisons d'armements sont signalées depuis deux mois.

20minutes
 
Libye: Les missiles découverts sur une base pro-Haftar «appartiennent» à la France

Les missiles américains découverts par les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) en Libye sur une base de leurs adversaires fidèles au maréchal Haftar appartiennent à la France, mais sont hors d'usage et devaient être détruits, a affirmé mercredi le ministère français des Armées.

«Les missiles Javelin trouvés à Gharian (ouest) appartiennent effectivement aux armées françaises, qui les avaient achetés aux Etats-Unis», a reconnu Paris, confirmant des révélations du New York Times.

Le quotidien américain a attribué mardi à la France la propriété de ces trois missiles antichars Javelin de fabrication américaine, tombés entre les mains des combattants de l'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar, alors que la Libye est soumise par l'ONU à un embargo sur les armes.

Des munitions «endommagées et hors d'usage»

«Ces armes étaient destinées à l'autoprotection d'un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme», affirme le ministère des Armées, qui confirme ainsi la présence de forces françaises sur le territoire libyen.

Toutefois, ces munitions «endommagées et hors d'usage» étaient «temporairement stockées dans un dépôt en vue de leur destruction» et «n'ont pas été transférées à des forces locales», assure Paris qui se défend de les avoir fournies aux troupes du maréchal Haftar, sans pour autant expliquer comment elles ont fini entre leurs mains.

Ces armes étaient «détenues par nos forces pour leur propre sécurité» et «il n'a jamais été question ni de vendre, ni de céder ni de prêter ou de transférer ces munitions à quiconque en Libye», insiste le ministère français des Armées.

Ces missiles Javelin avaient été dans un premier temps soupçonnés d'appartenir aux Emirats arabes unis, qui avaient fermement démenti. L'ONU a renouvelé en juin pour un an une opération européenne chargée du contrôle de l'embargo sur les armes pour la Libye, où des livraisons d'armements sont signalées depuis deux mois.

20minutes

Ils font partie d’un lot de 250 missiles que la France a acheté aux Etats-Unis en 2010
Les quatre missiles retrouvés le mois dernier dans un camp de rebelles du maréchal Khalifa Haftar, en Libye, avaient été vendus initialement à… la France.

Selon le « New York Times », auteur de cette révélation mardi 9 juillet, il s’agit de missiles Javelin, des armes américaines vendues en principe aux seuls alliés des Etats-Unis. Ils font partie d’un lot de 250 missiles Javelin que la France a acheté aux Américains en 2010, ce qu’a confirmé un conseiller de la ministre des Armées.



Comment de telles armes se sont-elles retrouvées en Libye ?

La France explique qu’en raison de leur piteux état, elles avaient été stockées de façon temporaire et devaient prochainement être détruites.



Et nie avoir transféré ces armes aux forces du maréchal Haftar, ce qui pourrait être considéré comme une violation des accords de ventes avec les Etats-Unis et de l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies.

Dans l’indifférence générale, la Libye est devenue le théâtre d’une guerre par procuration


Dans le conflit libyen, Khalifa Haftar bénéficie du soutien de l’Egypte et des Emirats arabes unis et d’un appui, au moins politique, des Etats-Unis et de la Russie. La France a été accusée de le privilégier, ce dont elle se défend.



mam

à suivre
 
ahahahah

alors pourquoi encore des troupes françaises en Libye ?

ça ne s'appelle pas de l'ingérence ???????


- en fait les armes sont en parfaites état !


la france joue sur les deux fronts =

ménager la chèvre et le choux =
jusqu'à savoir si une entente est possible,

ou être sur place quand le + fort sera proclamé

et bien sûr, ce n'est pas par intérêt :npq::malade:


mam
 
Libye : 42 morts dans un raid aérien contre une ville du Sud
Le gouvernement d’union nationale, basé à Tripoli, accuse les forces rivales du maréchal Haftar.

Au moins 42 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans un raid aérien, dimanche soir, contre la ville de Morzouk, dans le sud de la Libye, a indiqué lundi 5 août le responsable local Ibrahim Omar. Le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’Organisation des Nations unies, a confirmé, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, un raid aérien à Morzouk, qui a fait « des dizaines de morts et de blessés parmi les civils ». Le GNA a accusé les forces rivales du maréchal Khalifa Haftar d’avoir mené cette frappe.

Le GNA « condamne avec force la frappe aérienne menée par les milices de Haftar contre le quartier résidentiel d’Al-Qalaa à Morzouk », indique le communiqué. Il y a eu « 42 morts et plus de 60 blessés, dont 30 dans un état grave », a précisé le responsable municipal à l’Agence France-Presse. Selon Ibrahim Omar, la cible de l’attaque était « un bâtiment gouvernemental où étaient réunies plus de 200 personnes, des notables et doyens de la ville, pour régler des différends sociaux ». Il a expliqué qu’« il n’y avait pas de personnes armées ou recherchées parmi celles réunies, contrairement à ce que certains médias ont prétendu. Haftar a bombardé des civils sans armes ».

Conflits sanglants
Avec ses 50 000 habitants majoritairement de la communauté touboue et sa forteresse construite il y a plus de sept siècles, Morzouk est une oasis du sud-ouest de la Libye située à près de 900 kilomètres au sud de Tripoli. En janvier, l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar avait mené dans le sud-ouest du pays une opération militaire visant, selon elle, à y éliminer les « groupes terroristes et criminels ». Elle s’était alors emparée sans combats de la ville de Sebha et d’importants champs pétroliers............................................

https://www.lemonde.fr/internationa...ien-contre-une-ville-du-sud_5496754_3210.html
 
Libye : 6 blessés dans un raid aérien contre un centre équestre près de Tripoli
Au moins six personnes, dont des enfants, ont été blessées dimanche dans un raid aérien contre un centre équestre près de la capitale libyenne, a-t-on appris lundi de source hospitalière. Un ouvrier africain compte parmi les blessés, a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.

Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et basé à Tripoli ainsi que la mission de l'ONU en Libye (Manul) ont accusé les forces du maréchal Khalifa Haftar d'avoir mené l'attaque. Ahmad al-Mismari, porte-parole des forces pro-Haftar, a toutefois nié "toute responsabilité (...) dans cette frappe".

Les forces loyales au maréchal Haftar, homme fort de l'Est libyen, mènent, depuis le 4 avril, une offensive pour reprendre Tripoli.

Le GNA a dénoncé "la frappe aérienne lâche menée par le criminel de guerre (Haftar) et ses milices contre un centre équestre à Janzour", une banlieue ouest de Tripoli, selon un communiqué publié tard dimanche soir. Des photos ayant circulé sur les réseaux sociaux, montrent des enfants effarés, des chevaux blessés gisant sur le sol et un garçon recevant des soins dans une clinique.

De son côté, la Manul s'est dite "consternée par la frappe aérienne menée par les forces du général Haftar et visant le club équestre du quartier Janzour à Tripoli".

Dans un communiqué, la Manul a indiqué avoir dépêche une mission d'enquête sur le site, confirmant qu'un "avion de combat a largué quatre bombes non guidées sur le club équestre, une installation civile où ni équipements ni infrastructures militaires n'avaient été observés". La Manul a condamné "avec la plus grande fermeté cette horrible attaque" qui peut constituer, selon elle, "une grave violation du droit international humanitaire (...) et un crime de guerre".

Face à ces raids aériens et attaques répétées contre des "cibles civiles", le GNA a appelé de nouveau la communiqué internationale afin qu'elle "dépêche une mission d'enquête", en vue de "documenter ces violations graves" et inscrire le maréchal Haftar "sur la liste des sanctions internationales".

Atlas info
 
En Libye, les civils piégés par une guerre qui s’éternise
Explication

Multiplication des attaques aériennes, mercenaires sur le terrain, violation de l’embargo sur les armes, etc., la guerre s’inscrit dans la durée et la diplomatie patine. La conférence de Berlin en vu d’un processus de paix, envisagée en octobre, est ajournée.

Trois fillettes sont mortes dans leur maison d’un quartier résidentiel de Tripoli touché par une frappe aérienne, le 14 octobre. Leurs parents, une quatrième enfant de la fratrie, ainsi que cinq autres civils ont également été blessés. Quelques jours auparavant, une attaque avait fait plusieurs blessés parmi les enfants d’un club équestre.

Yacoub El Hillo, le nouveau représentant onusien en charge des affaires humanitaires en Libye, s’est inquiété le 8 octobre de la multiplication des attaques qui font des victimes civiles et qui visent les centres de soins. Depuis le début de l’année, treize personnels de santé ont trouvé la mort et 47 ont été blessés dans 57 attaques, avait-il alerté.

Plus de 120 000 déplacés

Depuis, un médecin et deux ambulanciers ont encore trouvé la mort, une antenne chirurgicale de terrain ayant été touchée par un tir. Depuis l’offensive du maréchal Khalifa Haftar, le dirigeant de l’Est libyen, sur la capitale Tripoli, le 4 avril dernier, plus d’une centaine de civils ont été tués, plusieurs centaines ont été blessés et plus de 120 000 ont été déplacés.

Le fait est que tout concourt à la propagation de la guerre et de ses ravages sur le terrain. L’Allemagne, qui voulait jouer les faiseuses de paix et œuvrer contre les violations de l’embargo sur les armes, a dû battre en retraite face aux dissensions internationales, et renoncer à la conférence de Berlin qu’elle ambitionnait d’organiser avant la fin octobre.

Celle-ci pourrait se tenir fin 2019, plus vraisemblablement en 2020, si elle voit le jour. Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, voulait encore croire, vendredi 11 octobre, qu’une telle conférence pourrait se conclure par une résolution du Conseil de sécurité pour contrecarrer les ardeurs de puissances étrangères qui contribuent à l’escalade du conflit en menant une guerre par procuration.

L’acceptation de la poursuite de la guerre

« La France n’a pas été aidante », fait valoir Jalel Harchaoui, chercheur à l’institut néerlandais de relations internationales Clingendael. « Elle reste en faveur du maréchal Haftar. Or l’acceptation de la poursuite de la guerre au long cours favorise le dirigeant de l’Est libyen. Et elle autorise de fait le recours aux importations d’armes, aux bombardements et aux recours aux mercenaires », estime le chercheur.

Si le gouvernement dit d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et créé sous l’égide de l’ONU, est toujours soutenu par le Qatar et la Turquie qui lui a fourni entre autres des drones et des véhicules blindés, il est de plus en plus lâché sur la scène internationale........................

https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/En-Libye-civils-pieges-guerre-seternise-2019-10-17-1201054892 .
 
Libye. Une « drôle de guerre » des drones

L’enlisement du conflit libyen semble décourager la communauté internationale, qui reste passive face à la poursuite des combats. Pourtant, la population paie le prix fort, avec l’engagement massif de drones. Et les deux protagonistes s’appuient sur des milices islamistes radicales, s’accusant mutuellement de « soutenir le terrorisme ».

Les Tripolitains s’y attendaient depuis le début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli le 4 avril 2019, le ciel tombe finalement sur leurs têtes cinq mois après. Le 14 octobre, trois enfants sont mortes, ensevelies sous les décombres d’une maison rasée par le bombardement d’un avion de chasse de l’autoproclamée armée nationale arabe libyenne (ANL) de l’ancien général de Mouammar Kadhafi, à Furnaj, au sud-est du centre-ville. Le 6 octobre, un autre avion de l’ANL a largué quatre bombes non téléguidées qui ont explosé dans un centre équestre de Janzour, à l’ouest de Tripoli, blessant plusieurs enfants.

GUERRE AÉRIENNE
Cinq mois plus tôt, alors que les hommes de Haftar tentaient de pénétrer depuis deux semaines dans Tripoli, dans un café du quartier cossu de Ben Achour du centre-ville, Moustapha, un professeur d’université, prophétisait : « Depuis 2011, on se combat surtout en tirant des roquettes un peu au hasard. Mais si maintenant, Haftar a des avions sophistiqués... » En guise d’« avions sophistiqués », le Tripolitain se référait aux drones Wing Loong de conception chinoise, mais venus de l’un des principaux soutiens de Haftar, les Émirats arabes unis.
En face, le gouvernement d’union nationale (GUN) a recours a des drones Bayraktar fournis par leur allié turc. La Libye est « possiblement le théâtre de la plus importante guerre des drones dans le monde », s’est inquiété le 25 septembre Ghassan Salamé, le représentant de l’ONU dans le pays. Le diplomate libanais évoquait le chiffre de 900 opérations impliquant des drones dans les récentes semaines des deux côtés. C’est l’ANL qui a utilisé le plus cette technologie, notamment pour tenter de rendre non fonctionnel l’aéroport de Mitiga, qui sert d’aéroport civil, de base militaire et de QG pour la force armée Rada (« Dissuasion »), très puissante dans Tripoli.
Si les raids du 6 et 14 octobre impliquaient des avions classiques et non pas des drones, sur le terrain, le ressenti est le même. En avril toujours, un commerçant de Ayn Zara, dont l’échoppe se situait à quelques dizaines de mètres du premier barrage militaire tenu par les forces du GUN avant la ligne de front, expliquait qu’avec une offensive terrestre, il pourrait charger un camion de marchandises avant de fuir, mais « si c’est une attaque par les airs, je peux mourir ou voir mon magasin détruit en une seconde ».

IMPUISSANCE INTERNATIONALE......................

https://orientxxi.info/magazine/libye-une-drole-de-guerre-des-drones,3353
 
Libye: deux enfants tués par des roquettes au sud de Tripoli

Selon le ministère de la Santé du Gouvernement d'union nationale (GNA), deux enfants ont été tués mardi dans la chute de roquettes sur leur maison au sud de Tripoli.

Deux enfants ont été tués mardi dans la chute de roquettes sur leur maison au sud de la capitale libyenne, théâtre d'affrontements meurtriers depuis avril, selon le ministère de la Santé du Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU. Trois autres personnes de la même famille ont été blessés --une autre enfant et les deux parents-- dans le quartier résidentiel de Salaheddine, au sud de Tripoli, a précisé à l'AFP le porte-parole du ministère, Al-Amin al-Hachemi.

Les forces du GNA ont accusé les troupes du maréchal Khalifa Haftar d'être derrière les tirs de roquettes, qualifiant de "criminel de guerre" l'homme fort de l'est libyen qui mène depuis avril une offensive pour s'emparer de Tripoli, où est basé le GNA. Plus tôt, Amnesty International (AI) a déploré que de nombreux civils libyens soient pris "entre deux feux" dans la bataille qui fait rage depuis près de sept mois autour de la capitale libyenne, évoquant de possibles "crimes de guerre".

"Les belligérants qui prennent part à la bataille de Tripoli tuent et mutilent de très nombreux civils en lançant des attaques" à l'aveugle et en utilisant "tout un arsenal d'armes explosives imprécises dans des zones urbaines peuplées", a déclaré dans un rapport l'ONG basée à Londres.
Les combats ont fait au moins 1.093 morts et 5.752 blessés, dont des dizaines de civils, et forcé plus de 128.000 personnes à quitter leur foyer, selon un bilan de l'ONU en juillet.

"De très nombreux civils sont tués et blessés, les deux camps utilisant un véritable arsenal –-des missiles non guidés du régime (de Mouammar) Kadhafi aux missiles guidés modernes tirés par drones–- lors d’attaques susceptibles de constituer des crimes de guerre", a déclaré Brian Castner, conseiller à AI.

"Les enfants ne sont pas une cible"

L'ONG dit s'être rendue sur 33 sites visés par des frappes à Tripoli et aux alentours, notamment un aéroport, des écoles et des hôpitaux de fortune, faisant état de preuves de possibles crimes de guerre imputables aux deux camps.

Selon Amnesty, l'attaque "la plus meurtrière" a été une frappe de missile près de l’aéroport international fermé de Tripoli, le 27 juillet, contre un hôpital de fortune qui a tué cinq médecins et sauveteurs et en a blessé huit autres.

La semaine derrière, trois enfants ont été tués et huit personnes blessées dans une frappe aérienne contre un quartier résidentiel au sud-est de Tripoli.

Le GNA ainsi que la mission de l'ONU en Libye avaient accusé les forces pro-Haftar d'avoir mené le raid.
Dans un communiqué, l'Unicef a fait état de 7 enfants tués en deux semaines, sans compter ceux de mardi.

"Les enfants ne sont pas une cible et doivent être protégés à tout moment, où qu'ils soient. Les parties au conflit doivent s’abstenir de s'attaquer aux infrastructures civiles, notamment les maisons, les écoles, les hôpitaux", a ajouté l'organisation.

Le porte-parole des forces du maréchal Haftar, Ahmed al-Mesmari, a fait état mardi de raids aériens contre des sites militaires et des "dépôts d'armes", sans autre précision.

 
Libye: des mercenaires turcs arrivent à Tripoli

Ankara prépare une opération militaire de plus grande envergure pour soutenir le gouvernement d’el-Sarraj

La Turquie va envoyer des troupes en Libye à la demande de Tripoli, a annoncé le président Recep Tayyip Erdogan, ajoutant qu’il soumettrait début janvier un projet de loi en ce sens au Parlement. Ankara a conclu fin novembre deux accords avec le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) reconnu internationalement, l’un sur la sécurité et la coopération militaire, l’autre sur les frontières maritimes en Méditerranée orientale.

Une intervention militaire de la Turquie en Libye se précise à grand pas, les choses s’étant accélérées ces derniers jours. La semaine dernière, on pouvait encore s’attendre à une montée en puissance progressive à partir de la deuxième semaine de janvier, c’est-à-dire après la visite du président Poutine à Istanbul et le vote du Parlement turc autorisant une telle opération. Ce vote est désormais avancé, sans doute au 2 janvier. Dans la capitale turque, le ton s’est durci, après la visite surprise du président Erdogan à Tunis, le 25 décembre, sans qu’il soit pour l’instant possible d’établir un lien de cause à effet.

Dans la nuit de samedi à dimanche 29 décembre, plusieurs vols civils en provenance de Turquie et à destination de Tripoli ont visiblement acheminé des « personnels » issus de groupes syriens pro-turcs, à hauteur de plusieurs centaines. La société militaire privée turque Sadat semble jouer un rôle dans cette affaire.

https://www.lopinion.fr/edition/international/libye-mercenaires-turcs-arrivent-a-tripoli-207221
 
Turquie: Le Parlement autorise Erdogan à déployer l'armée en Libye
INGERENCE Le président doit encore choisir entre envoyer des troupes ou simplement des conseillers militaires


C’est une mesure qui risque d’aggraver le conflit fratricide déchirant la Libye. Les députés turcs ont voté jeudi une motion permettant au président Recep Tayyip Erdogan d’y envoyer des militaires pour soutenir le gouvernement de Tripoli. Donald Trump a aussitôt mis en garde, dans une conversation téléphonique avec son homologue turc, contre toute « ingérence étrangère » susceptible de « compliquer » la situation en Libye.

Objectif : contrer l’offensive du maréchal Haftar
Au cours d’une session parlementaire extraordinaire, 325 députés ont voté pour et 184 contre la motion qui donne à l’armée turque un mandat, valable un an, pour intervenir en Libye. Reste à savoir désormais si le président Erdogan, auquel il appartient de décider, va effectivement dépêcher des troupes dans ce pays ou si le soutien militaire prendra une autre forme, comme l’envoi de « conseillers ».

Le gouvernement turc affirme agir en réponse à un appel à l’aide du Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, confronté à l’offensive du maréchal Haftar l’homme fort de l’Est. En fait, la Libye est devenue le théâtre d’une lutte d’influence entre deux camps : d’un côté, la Turquie et le Qatar, qui appuient le GNA, reconnu par l’ONU ; de l’autre, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte, qui soutiennent le maréchal Haftar. Le Caire a d’ailleurs « fermement » condamné le vote du Parlement turc, considérant qu’une intervention d’Ankara « aurait un impact négatif sur la stabilité de la Méditerranée ».

La décision turque « représente une menace dangereuse pour la stabilité régionale », ont également affirmé dans une déclaration commune le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président chypriote Nicos Anastasiades et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, réunis à Athènes.

Poutine en visite en Turquie mercredi
Même en Turquie, tout le monde ne voit pas d’un bon œil l’ingérence en Libye. Les principaux partis de l’opposition ont voté contre le texte adopté jeudi, arguant qu’une intervention pourrait déstabiliser la région et entraîner la Turquie, qui a perdu plusieurs dizaines de soldats en Syrie, dans un nouveau bourbier. Outre les difficultés propres au déploiement de troupes dans un pays qui n’est pas frontalier, contrairement à la Syrie où Ankara intervient actuellement, un déploiement en Libye s’accompagnerait d’un risque d’incidents avec la Russie.

Même si Moscou le dément, l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, et le président Erdogan affirment que des mercenaires russes sont engagés aux côtés des forces du maréchal Haftar qui s’efforcent depuis avril de s’emparer de Tripoli. Le président Vladimir Poutine doit se rendre mercredi en Turquie pour inaugurer un gazoduc avec son homologue turc, l’occasion pour les deux dirigeants de parler du dossier libyen.

20minutes
 
Le maréchal Haftar appelle à la mobilisation générale contre une intervention turque en Libye

Dans un discours télévisé, le chef de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a appelé vendredi la population à prendre les armes contre une éventuelle intervention militaire turque en Libye.


Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie à des luttes d’influence. Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen qui tente depuis le 4 avril 2019 de s'emparer de Tripoli, a appelé vendredi 3 janvier au soir à la "mobilisation générale" et au "jihad" contre une éventuelle intervention militaire turque en Libye en soutien au Gouvernement d'union nationale (GNA) basé dans la capitale.
Dans un discours retransmis par la télévision al-Hadath acquise à sa cause, le chef de l'Armée nationale libyenne a exhorté "tous les Libyens" à prendre les armes, "hommes et femmes, militaires et civils, pour défendre notre terre et notre honneur".

"L'ennemi regroupe ses forces pour envahir la Libye et asservir notre peuple" et a trouvé "parmi les traîtres ceux qui ont signé avec lui un accord de soumission, d'humiliation et de honte", a-t-il dit, en référence à un accord militaire signé fin novembre entre Ankara et le GNA.

Les députés turcs ont approuvé jeudi une motion permettant au président Recep Tayyip Erdogan d'envoyer des troupes en Libye pour soutenir le GNA, dont les forces combattent celles du maréchal Haftar.


La Turquie mise en garde par l'ONU

L'imminence d'une intervention turque inquiète également les Nations unies. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a ainsi affirmé, sans mentionner explicitement la Turquie, que "tout soutien étranger aux parties en guerre" en Libye "ne fera qu'aggraver un conflit et compliquer les efforts pour une solution pacifique". "Les violations continues de l'embargo sur les armes imposé par le Conseil de sécurité ne font qu'empirer les choses", a-t-il encore souligné.

Dans un récent rapport des experts de l'ONU chargés de contrôler l'application de cet embargo instauré en 2011, des pays sont accusés de multiples violations : d'un côté, la Turquie, au profit du GNA, de l'autre, la Jordanie et les Émirats Arabes Unis, pour le compte du maréchal Khalifa Haftar.

"Un strict respect de l'embargo est essentiel pour créer un environnement favorable à la cessation des hostilités", insiste Antonio Guterres, renouvelant ses "appels à un cessez-le-feu immédiat en Libye et au retour au dialogue politique par toutes les parties".

France24
 
Libye : les forces pro-Haftar s'emparent de Syrte

 
En Libye, les forces du maréchal Haftar annoncent un cessez-le-feu


Les forces du maréchal Haftar, homme fort de l'est de la Libye, ont annoncé samedi qu'il respecterait un cessez-le-feu à partir de dimanche minuit, heure locale, conformément à l'appel lancé par la Russie et la Turquie.
 

Les Européens continuent de se mobiliser sur le dossier libyen pour tenter d'arracher un cessez-le-feu, alors que le pays est divisé entre les forces du maréchal Haftar et le gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj.
Le Président du Conseil italien Giuseppe Conte a finalement reçu le chef du gouvernement d'union national libyen Fayez al-Sarraj, qui aurait rebroussé chemin il y a quelques jours, selon la presse italienne et libyenne, lorsqu'il a appris que Giuseppe Conte s'était d'abord entretenu avec son rival, le maréchal Haftar.

Pendant ce temps, Angela Merkel a rencontré le président russe Vladimir Poutine. Alors qu'une conférence sur la Libye doit se tenir à Berlin en janvier, la chancelière allemande tente de jouer le rôle de médiateur. Les deux dirigeants ont appelé à une désescalade.

"Je compte vraiment sur le fait que dans quelques heures, (...) comme nous l'avons demandé avec le président turc, (Recep Tayyip) Erdogan, les parties au conflit libyen cesseront le feu", a dit le président Vladimir Poutine, à l'issue de sa rencontre à Moscou avec Angela Merkel, dominée par le dossier libyen.

"Il est important de mettre fin enfin à la confrontation armée", a insisté le président russe, alors que le maréchal Haftar a jusqu'ici dit vouloir poursuite son offensive sur Tripoli.

Mercredi, Moscou et Ankara, deux acteurs clé en Libye, avaient déjà appelé à un cessez-le-feu. Sans succès.

Le pays est déchiré par un conflit entre le gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par l'ONU et Ankara, et les forces rivales du maréchal Khalifa Haftar, que la Russie est accusée d'appuyer via des livraisons d'armes et l'envoi de mercenaires. Ce que Moscou réfute.


Charles Michel en Turquie
De son côté, le président du Conseil européen Charles Michel s'est rendu en Turquie, où il a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a annoncé début janvier le début du déploiement de troupes en Libye, faisant craindre une escalade de la violence dans le pays.

Sur Twitter, Charles Michel a indiqué qu'il s'était entretenu avec le président truc des façons pour l'"UE et la Turquie de travailler ensemble pour favoriser une désescalade au Proche-Orient et en Libye". Mais pas plus de détails.....................

https://fr.euronews.com/2020/01/11/crise-en-libye-intenses-tractations-diplomatiques
 
Libye : les forces du maréchal Haftar annoncent un cessez-le-feu

Moscou et Ankara avaient lancé un appel en ce sens mercredi.

Les forces de l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont annoncé ce samedi 11 janvier un cessez-le-feu à partir de dimanche minuit, conformément à l’appel lancé mercredi de Moscou et Ankara.

Elles ont prévenu toutefois dans un bref communiqué, que la «riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse», en allusion aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et basé à Tripoli.

La Turquie soutient le GNA, la Russie Haftar

Les deux camps bénéficient du soutien politique et militaire de puissances régionales et internationales, à l’image notamment de la Turquie qui appuie le GNA dirigé par Fayez al Serraj et de la Russie qui soutient les forces du maréchal Haftar.
Lors d’une rencontre mercredi à Istanbul, le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan avaient appelé à l’instauration d’un cessez-le-feu en Libye à partir de dimanche minuit et exhorté les belligérants à s’asseoir à la table de négociations pour parvenir à la paix.

benintv



Libye : Macron veut un cessez-le-feu «crédible, durable et vérifiable»
Bénin24TV Il y a 4 minutes 0
Le chef de l'État a exprimé cette volonté lors d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, qui réunit aujourd'hui à Moscou les deux rivaux libyens. Le président français Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité que le…
 
Libye : Haftar a quitté Moscou sans signer l'accord de cessez-le-feu

Le maréchal et commandant en chef de l'armée libyenne n'a pas signé l'accord accepté par son rival, Fayez al-Sarraj.
L'homme fort de l'est de la Libye, Khalifa Haftar, qui combat le gouvernement libyen reconnu par l'ONU (GNA), a quitté Moscou sans signer la trêve paraphée par son rival, Fayez al-Sarraj, a indiqué mardi 14 janvier la diplomatie russe.

Le maréchal Haftar avait demandé lundi soir un délai de réflexion jusqu'à mardi matin avant de signer l'accord formel de cessez-le-feu accepté par le premier ministre libyen. Mais il est finalement parti de Moscou sans apposer sa signature sur le document négocié sous l'égide d'Ankara et Moscou, a déclaré à l'AFP la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Les troupes des deux camps s'affrontent dans des combats meurtriers aux portes de Tripoli depuis neuf mois, l'homme fort de l'Est espérant conquérir militairement la capitale.

Les parties ont semblé néanmoins jusqu'ici respecter depuis dimanche le cessez-le-feu décidé le 8 janvier par les présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, témoignant de leur influence respective alors que l'Occident semble impuissant à peser sur le chaos libyen. Ankara soutient Sarraj et déploie même pour ce faire des militaires tandis que Moscou, malgré ses dénégations, est soupçonné d'appuyer Haftar avec des armes, de l'argent et des mercenaires.

La crainte de voir le conflit libyen dégénérer................

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/...ans-signer-l-accord-de-cessez-le-feu-20200114
 
Erdogan qui se vante de ne pas avoir pérmis a Haftar de prendre le control de toute la Libye .

a un moment donné il aurait été préférable que cette guerre se termine une bonne fois quitte a ce que Haftar contrôle tout le pays et qu'on tourne la page .

non Erdogan va aider la partie adverse histoire que le conflit s’éternise, ce qui n'as aucun interet pour la stabilité du nord Afrique selon moi .
 
Mais que font les tucs en Libye c'est pas leur pays, pas leur culture bord.el ils sont partis pour coloniser encore?? pffffffffff
Que fait le Maghreb pour défendre la Libye contre la Turquie et l'Otan?
Que font les pays arabos-musulmans aussi?

La Turquie c'est plus le khalifat hein réveillez vous !!!!

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Libye: le président turc Erdogan promet "d'infliger une leçon" au maréchal Haftar s'il reprend ses attaques

L'homme fort de l'Est libyen a quitté Moscou sans signer l'accord de cessez-le-feu accepté par son rival Fayez al-Sarraj, chef du Gouvernement libyen reconnu par l'ONU (GNA).


https://www.francetvinfo.fr/monde/a...haftar-s-il-reprend-ses-attaques_3784301.html
 
La Libye, une « Syrie » aux portes de l’Europe

Editorial. Il était temps que la communauté internationale, et en particulier les Européens, prennent des initiatives pour tenter de prévenir la dangereuse spirale due à la sanglante bataille pour le pouvoir dans la poudrière libyenne.

Editorial du « Monde ». Aux portes de l’Europe, la poudrière libyenne menace de se transformer en un conflit international et en un désastre humain comparables à ceux de la Syrie. Il était temps que la communauté internationale, et en particulier les Européens qui en détournent les yeux, se réunissent et prennent des initiatives pour tenter de prévenir cette dangereuse spirale.
Le fait que onze dirigeants de pays concernés, voire engagés dans le chaos libyen, se soient réunis à Berlin sous l’égide de l’ONU, dimanche 19 janvier, constitue en soi un événement positif. La déclaration commune qu’ils ont adoptée comporte un engagement à « renoncer à des interférences dans le conflit armé ou les affaires intérieures de la Libye ». Elle comprend aussi la promesse de respecter l’embargo en vigueur sur les livraisons d’armes.


Le texte appelle également à consolider la trêve précaire, observée depuis le 12 janvier, dans les combats qui opposent le gouvernement d’accord national (GAN) de Faïez Sarraj à l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar. Le premier, reconnu internationalement, contrôle la capitale, Tripoli, et l’ouest du pays (Tripolitaine), épaulé par la Turquie. Le second, soutenu de fait par la Russie, l’Egypte, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, règne sur l’est du pays (Benghazi et la Cyrénaïque), en particulier sur les ports pétroliers.

« Un petit pas en avant »..............


https://www.lemonde.fr/idees/articl...yrie-aux-portes-de-l-europe_6026582_3232.html
 
Les voisins de la Libye rejettent toute ingérence étrangère

Réunis à Alger, les ministres des affaires étrangères tunisien, égyptien, tchadien et malien notamment, veulent trouver un règlement politique à la crise.
Les pays voisins de la Libye ont rejeté, jeudi 23 janvier, toute ingérence étrangère dans ce pays en guerre et ont appelé les belligérants au dialogue, au terme d’une réunion à Alger visant à favoriser une solution politique à un conflit qui menace toute la région.

A l’initiative de l’Algérie, la réunion a rassemblé les ministres des affaires étrangères de Tunisie, d’Egypte, du Tchad ainsi que du Mali. Des diplomates du Soudan et du Niger y ont également participé. Egalement présent, le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, qui a informé les participants des conclusions du sommet de Berlin du 19 janvier, où promesse a été faite de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans les affaires libyennes.

Selon un communiqué publié à l’issue de la réunion, les participants « ont exhorté les belligérants libyens à s’inscrire dans le processus de dialogue, sous les auspices de l’ONU, avec le concours de l’Union africaine et des pays voisins de la Libye, en vue de parvenir à un règlement global, loin de toute interférence étrangère ». « Ils ont appelé à la préservation de la sécurité en Libye, son indépendance et son intégrité territoriale, ainsi qu’au rejet des interventions étrangères qui ne font que perdurer la crise et la rendre plus complexe », a ajouté le communiqué.

« Faire face »
La Libye, qui dispose des plus importantes réserves africaines de pétrole, est minée par les violences et les luttes de pouvoir depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi après une révolte populaire.

Depuis 2015, deux autorités rivales se disputent le pouvoir, le Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli, et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar dans l’est. Une trêve est observée depuis le 12 janvier aux portes de la capitale libyenne entre les pro-GNA et les pro-Haftar, qui avaient lancé en avril 2019 une offensive pour s’emparer de Tripoli.

Plusieurs pays africains s’étaient plaints d’avoir été tenus à l’écart du processus dit de Berlin.

Les conséquences de l’engagement pris à Berlin, sur le terrain restent incertaines : les deux rivaux directs, Fayez Al-Sarraj, le chef du GNA, et Khalifa Haftar, ont refusé de se rencontrer dans la capitale allemande. MM. Sarraj et Haftar n’ont pas participé non plus à la réunion d’Alger. Et preuve des tensions persistantes, l’aéroport de Tripoli a dû fermer pendant plusieurs heures après des menaces des pro-Haftar............


https://www.lemonde.fr/afrique/arti...t-toute-ingerence-etrangere_6027067_3212.html
 
Libye: reprise des combats entre les forces du GNA et celles de Khalifa Haftar

Les combats ont repris en Libye ce dimanche 26 janvier entre les forces du Gouvernement d'union nationale et celles du maréchal Khalifa Haftar. Une offensive des troupes de ce dernier sur la route menant à la ville portuaire de Misrata qui met fin de facto au cessez-le-feu obtenu début janvier entre les belligérants à Berlin.


Dans un communiqué, le gouvernement de Tripoli a annoncé ce dimanche la reprise des combats par les forces du maréchal Khalifa Haftar. Il affirme que son ennemi a fait mouvement vers la ville d'Abou Grein, lançant ainsi une offensive vers le port stratégique de Misrata qui se trouve à environ 120 kilomètres de là.

De leur côté, les forces de Khalifa Haftar ont confirmé avoir pris le contrôle des localités deux localités, Qaddaheya et Wedi Zamzam, en direction d'Abou Grein.

Selon l'analyste Jalel Harchaoui cité par l'agence Associated Press, il s'agirait là de l'ouverture d'un front tactique par Khalifa Haftar, qui chercherait ainsi à attirer, dans la défense de Misrata, les miliciens originaires de cette ville et qui défendent aujourd'hui le gouvernement à Tripoli.

Le GNA indique aussi que des roquettes ont de nouveau été tirées, à Tripoli, sur l'aéroport de Mitiga. Selon la Mission des Nations unies en Libye (Manul), on compte au moins deux blessés et des degats matériels.

Violation de l'embargo

Cette reprise des combats survient au lendemain d'une condamnation, par la mission de l'ONU en Libye, des « violations continues et flagrantes » de l'embargo sur les armes par « plusieurs pays ». Les livraisons d'armes, de véhicules, mais aussi de conseillers et de combattants se poursuivent. Un communiqué indique que des vols de fret ont atterri dans l'ouest et dans l'est libyen, au cours des 10 derniers jours. Des violations de pays ayant pourtant participé à la conférence de Berlin au début du mois. Une conférence internationale sur la guerre en Libye à l'occasion de laquelle un fragile cessez-le-feu avait été obtenu, mais qui semble donc désormais caduc.

Parallèlement, les discussions autour de la situation en Libye continuent. Le président turc, pays qui soutient le gouvernement de Tripoli, est arrivé ce dimanche à Alger. Recep Tayyip Erdogan a répété qu'il n'y a pas de solution militaire en Libye.............

 
Libye: reprise des combats entre les forces du GNA et celles de Khalifa Haftar

Les combats ont repris en Libye ce dimanche 26 janvier entre les forces du Gouvernement d'union nationale et celles du maréchal Khalifa Haftar. Une offensive des troupes de ce dernier sur la route menant à la ville portuaire de Misrata qui met fin de facto au cessez-le-feu obtenu début janvier entre les belligérants à Berlin.


Dans un communiqué, le gouvernement de Tripoli a annoncé ce dimanche la reprise des combats par les forces du maréchal Khalifa Haftar. Il affirme que son ennemi a fait mouvement vers la ville d'Abou Grein, lançant ainsi une offensive vers le port stratégique de Misrata qui se trouve à environ 120 kilomètres de là.

De leur côté, les forces de Khalifa Haftar ont confirmé avoir pris le contrôle des localités deux localités, Qaddaheya et Wedi Zamzam, en direction d'Abou Grein.

Selon l'analyste Jalel Harchaoui cité par l'agence Associated Press, il s'agirait là de l'ouverture d'un front tactique par Khalifa Haftar, qui chercherait ainsi à attirer, dans la défense de Misrata, les miliciens originaires de cette ville et qui défendent aujourd'hui le gouvernement à Tripoli.

Le GNA indique aussi que des roquettes ont de nouveau été tirées, à Tripoli, sur l'aéroport de Mitiga. Selon la Mission des Nations unies en Libye (Manul), on compte au moins deux blessés et des degats matériels.

Violation de l'embargo

Cette reprise des combats survient au lendemain d'une condamnation, par la mission de l'ONU en Libye, des « violations continues et flagrantes » de l'embargo sur les armes par « plusieurs pays ». Les livraisons d'armes, de véhicules, mais aussi de conseillers et de combattants se poursuivent. Un communiqué indique que des vols de fret ont atterri dans l'ouest et dans l'est libyen, au cours des 10 derniers jours. Des violations de pays ayant pourtant participé à la conférence de Berlin au début du mois. Une conférence internationale sur la guerre en Libye à l'occasion de laquelle un fragile cessez-le-feu avait été obtenu, mais qui semble donc désormais caduc.

Parallèlement, les discussions autour de la situation en Libye continuent. Le président turc, pays qui soutient le gouvernement de Tripoli, est arrivé ce dimanche à Alger. Recep Tayyip Erdogan a répété qu'il n'y a pas de solution militaire en Libye.............


Le burkina faso à des ressources minières, la lybie à des réserves de pétrole et de gaz, la déstabilisation de ces pays est loin d'être innocente....
 
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