Actualité de l'extrême droite en France

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Ce n'est pas plus Macron qu'un autre, le RN progresse parce que personne les problèmes qu'il dénonce sont réels et que personne ne s'en occupe.

Les problèmes écologiques sont réels et les partis écologiques ne progresse pas !
Les problèmes que dénonce le RN sont de la distraction pour ne pas s'attaquer aux vrais probléme cruciaux ! On sera mort de chaud et de faim avant d'être grand remplacé !
 
Ce n'est pas plus Macron qu'un autre, le RN progresse parce que personne les problèmes qu'il dénonce sont réels et que personne ne s'en occupe.
Le projet de loi sur l'asile et l'immigration a pour objet de « contrôler l'immigration et d'améliorer l'intégration » des étrangers en France. Il s'agit du 22ème texte sur l'immigration en 30 ans.
Et autant de Loi dit sécuritaire , anti terroriste ...
Par exemple 1987:
 
Les problèmes écologiques sont réels et les partis écologiques ne progresse pas !
jusqu'à une date récente, les problèmes écologiques n'avaient pas de conséquence pour M tout le monde.
Avec les incendies, les tempêtes et les inondations, cela va peut être changer.
Le RN ne progressait pas non plus quand il n'y avait pas de problème d'immigration
 
Les problèmes écologiques sont réels et les partis écologiques ne progresse pas !
Les problèmes que dénonce le RN sont de la distraction pour ne pas s'attaquer aux vrais probléme cruciaux ! On sera mort de chaud et de faim avant d'être grand remplacé !
Zou, comme en Italie les écolos :fou: ...la peste brune commence a sévir!!

Les manifestations écolos criminalisées, les militants risqueront la prison​


L’Italie de Giorgia Meloni s’attaque aux manifestants climatiques. Le texte, baptisé “anti-Gandhi” par ses opposants car il vise les militants pacifiques
Les manifestations écolos criminalisées, les militants risqueront la prison

L’Italie de Giorgia Meloni s’attaque aux manifestants climatiques. Le texte, baptisé “anti-Gandhi” par ses opposants car il vise les militants pacifiques
Bloquer une route pour protester contre l’inaction climatique ? Le gouvernement italien de Giorgia Meloni entend frapper fort contre les manifestants, même pacifiques, visant en particulier les militants écologistes qui risquent désormais la prison.

Le projet de loi – baptisé par ses opposants “anti-Gandhi” d’après l’icône pacifiste de la décolonisation indienne – l’occupation d’une route hors du parcours autorisé lors d’une manifestation, auparavant punie par une amende de 1 000 à 4 000 euros, est désormais passible d’une peine allant jusqu’à deux ans de prison. Ce texte “Sécurité”, déjà voté par les députés, est actuellement à l’examen au Sénat, où il devrait être définitivement adopté dans les jours qui viennent.

 

Fausses preuves pour emploi fantôme : nouvelles révélations sur Jordan Bardella​


Publié le 5 octobre 2024

L’actuel président du RN, Jordan Bardella, a-t-il truqué près de 1500 pages de documents pour maquiller l’emploi fictif qu’il a occupé en 2015 au Parlement européen ? Après de premières révélations, publiées en septembre, Libération a eu accès à de nouvelles pièces, bien plus nombreuses et toujours aussi incriminantes pour Bardella, qui n’est pourtant pas concerné par le procès en cours visant le RN et nombre de ses cadres, dont Marine Le Pen.

Ces 1 500 pages ne sont pas le genre de faux qu’on bidouille sur un coin de table : imprimé, le dossier est épais de 12 cm de haut et pèse dans les 5 kilos. Il s’agit, pour une grande partie, d’une revue de presse, classée en 18 chapitres, pour autant de semaines, de mi-février à juin 2015, signés à chaque fois par Jordan Bardella.

On peut y lire «revue de presse pour JF Jalkh», le nom de famille du député européen auquel était rattaché Bardella, à l’époque où il était censé travailler pour lui. Ce qu’il n’a, semble-t-il, jamais fait. Ou bien tard… Les faux documents consultés par Libération n’ont pas été réalisés en 2015, quand le jeune homme était alors en contrat, mais plus de deux ans après, en 2017, pour attester a posteriori, et faussement, de son prétendu travail.

Récemment interrogé au sujet des révélations de Libé, Bardella a expliqué via son «porte-parole», l’avocat et eurodéputé RN Alexandre Varaut, que «l’agenda, c’est un faux» : il «n’a jamais écrit ces trucs-là. Cela ressemble à son écriture, mais ce n’est pas la sienne». En résumé : face aux éléments contre lui, il concède que de fausses preuves de travail ont bien été fabriquées pour maquiller son emploi fictif de 2015, mais fait savoir qu’il n’aurait pas participé à leur conception.

Cette version est contredite par de nombreux témoignages et les documents obtenus par Libération. Plusieurs sources ont reconnu formellement son écriture sur les fausses preuves de travail, par ailleurs comparées plusieurs fois et de manière poussée, et soumises par Libé à une analyse graphologique professionnelle. Celle-ci a conclu qu’il n’y avait aucun doute quant à l’identité de leur auteur.
 

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Albi : les militants identitaires condamnés
Il faudrait «préserver l’existence de notre peuple et l’avenir des enfants blancs», proclamaient les affiches qu’ont placardées ces militants identitaires, illustrées par une femme armée d’un fusil. Agés respectivement de 21 et 22 ans, Foucauld et Géraud Pacotte avaient été interpellés en décembre après leur opération nocturne de collage, rappelle la Dépêche. Les deux frères ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis jeudi par le tribunal correctionnel d'Albi pour provocation à la haine raciale. Le slogan de leur affiche reprend une célèbre maxime du néonazi américain David Lane, mort derrière les barreaux en 2007 alors qu’il purgeait une peine de 150 ans de prison pour l’assassinat d’un avocat juif. Foucauld et Géraud sont les fils de Christophe Pacotte, un cadre du FN des années 1980 qui fut aussi chef de cabinet de Robert Ménard à Béziers en 2014 et qui dirige désormais une association identitaire toulousaine, le Cercle des Capitouls. Leur grand frère Enguerrand était également le leader de Furie française, petite bande d’activistes racistes qui sévit dans la Ville rose, avant de s’expatrier l’an dernier en Bretagne où il continue de militer. Une famille en brun.
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MAIS QUE FAIT LA POLICE ? • L'extrême droite n'a d'ailleurs rien à dire quand ses ouailles tabassent une jeune femme en plein Lyon au motif qu'elle porte une casquette aux couleurs du club de foot de Sankt Pauli, à Hambourg, dont beaucoup de supporteurs revendiquent un engagement antiraciste et antifasciste. Mi-octobre, une quinzaine d’individus l'ont faite tomber au sol et l'ont rouée de coups aux cris d’«ici c’est Lyon, dehors les gauchos», a révélé Rue89 Lyon. Dans la foulée, la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa Cherifi, a adressé une question écrite au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau pour lui demander ce qu'il comptait faire contre les agissements de l'extrême droite. L'élue note ainsi que la dissolution du groupe Les Remparts s'avère légèrement inefficace, vu que ses anciens membres continuent de défiler dans les rues lyonnaises avec les mêmes banderoles.
Belouassa Cherifi suggère notamment au locataire de Beauvau de mettre en application les recommandations de la commission d'enquête sur le sujet, datant de 2019, comme le renforcement des moyens de suivi des membres de groupuscules dissous ou encore la formation accrue de la police et la gendarmerie «en matière de lutte contre les infractions haineuses». Retailleau suivra-t-il ses recommandations ? Ah si seulement il luttait contre les consommateurs de nazisme avec le même zèle que contre les consommateurs de cannabis…
 
Le RN recase un collaborateur soupçonné de faux et de harcèlement sexuel
4 nov 2004

Ghislain Dubois vient de décrocher un nouveau poste d’assistant auprès de deux eurodéputés RN. L’avocat belge a, selon nos informations, contribué à produire de faux documents pour masquer un emploi fictif de Jordan Bardella, et fait preuve d’un comportement très déplacé vis-à-vis d’un mineur.

Il y a une règle intangible au Rassemblement national (RN) : plus l’un de ses cadres est mouillé dans une affaire, moins il a de chances de s’y faire éjecter. Une question d’amitié… et d’omerta.
 
Manifestation

A Paris, l’extrême droite défile en criant son racisme​


le 4 novembre 2024

Près de 200 manifestants d’extrême droite ont défilé samedi dans le Ve arrondissement de Paris en criant des slogans racistes. Ils prétendaient manifester en hommage à des victimes blanches de faits divers.



Fumigènes, cagoules et slogans racistes : quelques centaines de jeunes, pour une bonne partie cagoulés, ont manifesté samedi à Paris derrière une banderole sur laquelle était inscrit «Martyrs de l’immigration, ni oubli ni pardon». Ces militants d’extrême droite ont défilé à la nuit tombée dans le Ve arrondissement de la capitale, depuis l’avenue des Gobelins jusqu’au Panthéon, à l’appel d’un nouveau collectif intitulé «Gardiens de mémoire». Le rassemblement avait dans un premier temps été interdit par la préfecture de police, avant d’être autorisé par le tribunal administratif saisi en référé par les organisateurs.

Cette manifestation avait été annoncée sur les différents réseaux sociaux du collectif depuis le 21 octobre dernier. Et très vite repris par toute la sphère radicale. Le premier post sur X provient par exemple de Raphaël Ayma, leader du groupuscule nationaliste-révolutionnaire aixois Tenesoun et éphémère assistant parlementaire d’un député du Rassemblement national. Auctorum, bande de Versaillais proche des néofascistes du GUD (dissous en juin dernier pour la violence de ses militants) avait rapidement embrayé et annoncé sa participation à la marche. Tout comme se sont vantés de leur présence des groupes albigeois, lillois ou rhodaniens. Des affiches reprenant les visages de victimes de faits divers dont la jeune Lola, Thomas Perotto ou encore Philippine Le Noir de Carlan, avaient été placardées dans plusieurs villes de France, Paris notamment, pour appeler à la mobilisation.
 
Alban du Rostu, l'ex-bras droit du milliardaire Pierre-Edouard Stérin, devient le numéro 2 du groupe Bayard Presse.

nov 2024
Ces noms ne vous disent peut-être encore rien, mais ils risquent fort de devenir sous peu aussi connus que celui de Vincent Bolloré. Et pour cause : Pierre-Edouard Stérin, qui a fait fortune avec sa Smartbox et a failli récemment racheter le magazine Marianne avant que la rédaction ne s'y oppose farouchement, a un plan. Un plan qu'il a nommé "Périclès", et dont le détail était révélé cet été par l'Humanité : il veut installer le RN au pouvoir, et s'en donne les moyens.

Extrait du document de travail publié par l'Humanité : "Notre projet découle d’un ensemble de valeurs clés (liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne, etc.) luttant contre les maux principaux de notre pays (socialisme, wokisme, islamisme, immigration). Pour servir et sauver la France, nous voulons permettre la victoire idéologique, électorale et politique. Pour cela, Périclès prévoit de déployer environ 150 millions d'euros sur les dix prochaines années via le financement ou la création de projets." L'acronyme du projet, Périclès, signifie, selon ce même document, "Patriotes / Enracinés / Résistants / Identitaires / Chrétiens / Libéraux / Européens / Souverainistes". Beaucoup de mots pour dire "extrême droite". Alban du Rostu, nouveau numéro 2 de Bayard Presse, donc, est listé comme l'un des trois "fondateurs et administrateurs" de ce projet Périclès.

Dans le groupe Bayard, qui possède le journal La Croix et l'hebdomadaire le Pèlerin, mais aussi les magazines jeunesse J'aime Lire, Pomme d'Api ou encore Astrapi, les salarié·es sont resté·es abasourdi·es par cette "OPA gratuite en cours" (comme la décrivait une source de l'Humanité) en apprenant, lundi, l'arrivée de du Rostu. Et ont aussitôt voté la grève (dont la date reste à confirmer) pour exprimer leur "rejet viscéral" de son embauche et de ce qui ressemble fort à des "signes annonciateurs d’un virage vers la droite extrême". Les valeurs de Bayard Presse et de son titre-phare, la Croix, n'ont en effet rien en commun avec Stérin et consorts : le journal favorise le dialogue inter-religieux, couvre avec sérieux la crise climatique, prône l'accueil des migrants et s'interroge même sur son propre passé éditorial. "Dans un quotidien comme La Croix, on défend l’humanisme, le consensus, la nuance, et ces gens, ils veulent nous entraîner dans une forme de guerre", expliquait un salarié de Bayard à L'Humanité. "Et ça, quoi qu’ils décident, ça ne pourra pas passer pour la majorité d'entre nous."


Pauline Bock
 
« Désarmer Bolloré » : les collectifs écologistes ciblent l’extrême droite
De nombreux collectifs écologistes figurent parmi les organisations signataires de l’appel à « désarmer Bolloré ». Signe que les mouvements environnementaux ont entamé un tournant stratégique, pour davantage lutter contre l’extrême droite.

C’est une assemblée générale qui promet d’être mouvementée. Le géant français Vivendi, dont le groupe Bolloré est l’actionnaire principal [1], a convié ses actionnaires le lundi 9 décembre à Paris, pour voter (ou rejeter) un projet de scission des différentes activités de la société. Mais d’autres personnes ont prévu de s’inviter à la fête : les organisations signataires de la campagne d’action « Désarmer Bolloré » ont appelé à se réunir « dans un furieux carnaval », au théâtre des Folies Bergère, pour perturber de manière « festive » l’assemblée générale.

 
Dix-huit mois de prison requis contre le néonazi Marc de Cacqueray

Jugé pour avoir « passé à tabac » des militants de SOS Racisme à un meeting d’Éric Zemmour lors de la dernière présidentielle, la figure de l’extrême droite violente française a contesté les faits. Le jugement a été mis en délibéré.
 
A Strasbourg, le syndicat étudiant UNI explose après la révélation de montages antisémites
12 février 2025

Le siège de l’organisation d’extrême droite a suspendu, ce mercredi 12 février, des membres de son antenne locale, dont l’assistant d’une eurodéputée RN. L’université de Strasbourg a ouvert une enquête administrative et alerté le parquet.
Le président de l’UNI Strasbourg, ainsi que plusieurs membres du syndicat étudiant d’extrême droite, ont été suspendus ce mercredi 12 février de l’organisation par leur siège, après la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs montages antisémites les mettant en scène. «Une plainte contre X est en train d’être déposée […], nous condamnons ce qui nuit gravement à la réputation de l’UNI», est-il écrit dans un communiqué du syndicat, qui se prévaut d’un «combat historique contre l’antisémitisme»…

Le 6 février, la branche alsacienne de Golem, collectif juif de gauche, a révélé sur X une série de montages antisémites parodiant un jeu de cartes, sur lesquels apparaissent plusieurs membres de l’UNI Strasbourg. Son président, un certain Samy Amokrane, ancien membre de Génération Z, la branche jeune du mouvement Reconquête d’Eric Zemmour, y apparaît ainsi portant une kippa et sous le pseudonyme «Samuel Amokranovski». Une légende accompagne la chose : «Lorsque Samuel Amokranovski est posé, les autres joueurs perdent 20 euros, leur bijou le plus précieux et leurs factures augmentent de 300 %.»

«Il était fier»

Selon Rue89 Strasbourg, ces cartes sont apparues dans un groupe de la messagerie Snapchat composés de membres de l’UNI et nommé «Pragues» (sic), créé lors d’un voyage en septembre 2023. Selon plusieurs sources contactées par Libération, Samy Amokrane pourrait être l’un des auteurs, avec plusieurs copains, des montages en question. «Il en a montré quelques-unes dans un bar, un soir, raconte une source proche. Il était fier d’expliquer qu’il s’agissait de sa production, et s’en vantait.»

Sur une autre carte, intitulée «le tribunal de Nuremberg», on peut apercevoir un groupe de jeunes hommes, dont fait partie Mathis Gachon, délégué national de l’UNI, pratiquer un signe «White power» de la main droite, la marque de ralliement des suprémacistes blancs. Sont aussi présents Samy Amokrane ou encore Vivien Boresy, vice-président de l’UNI Strasbourg, étudiant en histoire et assistant parlementaire de l’eurodéputée du Rassemblement national Mathilde Androuët. La carte est ornée de cette légende : «Toutes les cartes juives détenues par les joueurs doivent être jetées dans la pile (tout en bas).» Un troisième montage montre Vivien Boresy, surnommé cette fois «Jewvien Jacob Borevski» («jew» signifiant juif en anglais), grimé en rabbin, avec la légende : «Dérobe les gains du joueur précédent.»

UNI antisémite.jpg
 
Tabassage et coup de couteau : l’extrême droite attaque une conférence antifasciste en plein Paris
17 février 2025

Une soirée cinéma sur le thème de l’antifascisme a été la cible d’une attaque de l’extrême droite dimanche 16 février dans la soirée à Paris. Une vingtaine de nervis ont tabassé des participants, dont un aurait été blessé au couteau. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Paris.

Un authentique commando. Une vingtaine de militants d’extrême droite ont attaqué une soirée cinéma antifasciste autour de la diffusion du film Z du réalisateur Costa-Gavras, organisée par des associations de jeunesse de gauche, dimanche 16 février dans la soirée dans le Xe arrondissement de Paris. Les images tournées par les riverains avec leur téléphone montrent la violence des faits tandis que les premiers bilans font état de plusieurs personnes molestées, dont une a été blessée à coups de couteau. Deux personnes ont été hospitalisées selon les organisateurs, dont un militant de la CGT qui a depuis quitté l’hôpital, a fait savoir le syndicat à Libé.

Contacté ce lundi matin, le parquet de Paris annonce à Libé qu’une «enquête du chef de tentative d’homicide volontaire» a été ouverte suite à ces faits et confiée au 2e district de police judiciaire. «Parmi la trentaine d’individus observés sur place et ayant forcé la porte de l’immeuble, six ont été interpellés et se trouvent actuellement en garde à vue» dévoile la même source.

Volonté de faire mal

La préfecture de police précise pour sa part avoir recensé «une vingtaine d’assaillants armés de tessons de bouteille» ayant pris part à l’attaque. Les vidéos amateurs tournées sur place montrent notamment un jeune homme au sol, dans la cour de l’immeuble accueillant l’événement. Autour et au-dessus de lui, une dizaine d’hommes vêtus de sombre le tabassent. Certains ont des casques de moto en main ou sur la tête. Coups de pied, de poings, la volonté est de faire mal. L’un des agresseurs, calme, donne alors le signal de départ et tous s’exécutent immédiatement. Suit une autre vidéo, qui montre cette fois le groupe entier qui sort dudit immeuble. Au pas de course, toujours en bon ordre, la bande quitte les lieux quand l’un d’eux, la gorge visiblement serrée d’adrénaline crie «Paris est nazi, Lyon est nazi aussi» avant de lancer un rire mauvais. En quelques secondes, la rue est vide.
 
« Désarmer Bolloré » : les collectifs écologistes ciblent l’extrême droite
De nombreux collectifs écologistes figurent parmi les organisations signataires de l’appel à « désarmer Bolloré ». Signe que les mouvements environnementaux ont entamé un tournant stratégique, pour davantage lutter contre l’extrême droite.

C’est une assemblée générale qui promet d’être mouvementée. Le géant français Vivendi, dont le groupe Bolloré est l’actionnaire principal [1], a convié ses actionnaires le lundi 9 décembre à Paris, pour voter (ou rejeter) un projet de scission des différentes activités de la société. Mais d’autres personnes ont prévu de s’inviter à la fête : les organisations signataires de la campagne d’action « Désarmer Bolloré » ont appelé à se réunir « dans un furieux carnaval », au théâtre des Folies Bergère, pour perturber de manière « festive » l’assemblée générale.

Fausses preuves pour emploi fantôme : nouvelles révélations sur Jordan Bardella​


Publié le 5 octobre 2024

L’actuel président du RN, Jordan Bardella, a-t-il truqué près de 1500 pages de documents pour maquiller l’emploi fictif qu’il a occupé en 2015 au Parlement européen ? Après de premières révélations, publiées en septembre, Libération a eu accès à de nouvelles pièces, bien plus nombreuses et toujours aussi incriminantes pour Bardella, qui n’est pourtant pas concerné par le procès en cours visant le RN et nombre de ses cadres, dont Marine Le Pen.

Ces 1 500 pages ne sont pas le genre de faux qu’on bidouille sur un coin de table : imprimé, le dossier est épais de 12 cm de haut et pèse dans les 5 kilos. Il s’agit, pour une grande partie, d’une revue de presse, classée en 18 chapitres, pour autant de semaines, de mi-février à juin 2015, signés à chaque fois par Jordan Bardella.

On peut y lire «revue de presse pour JF Jalkh», le nom de famille du député européen auquel était rattaché Bardella, à l’époque où il était censé travailler pour lui. Ce qu’il n’a, semble-t-il, jamais fait. Ou bien tard… Les faux documents consultés par Libération n’ont pas été réalisés en 2015, quand le jeune homme était alors en contrat, mais plus de deux ans après, en 2017, pour attester a posteriori, et faussement, de son prétendu travail.

Récemment interrogé au sujet des révélations de Libé, Bardella a expliqué via son «porte-parole», l’avocat et eurodéputé RN Alexandre Varaut, que «l’agenda, c’est un faux» : il «n’a jamais écrit ces trucs-là. Cela ressemble à son écriture, mais ce n’est pas la sienne». En résumé : face aux éléments contre lui, il concède que de fausses preuves de travail ont bien été fabriquées pour maquiller son emploi fictif de 2015, mais fait savoir qu’il n’aurait pas participé à leur conception.

Cette version est contredite par de nombreux témoignages et les documents obtenus par Libération. Plusieurs sources ont reconnu formellement son écriture sur les fausses preuves de travail, par ailleurs comparées plusieurs fois et de manière poussée, et soumises par Libé à une analyse graphologique professionnelle. Celle-ci a conclu qu’il n’y avait aucun doute quant à l’identité de leur auteur.
Bolloré l ami de Ouattara et Eyadema
 

Près de Rennes, un conseiller municipal tabassé après avoir dénoncé des saluts nazis et des slogans racistes​


Un élu a été agressé dans la soirée du samedi 22 février à la sortie d’un bar de la commune de Cintré, en Ille-et-Vilaine. Il va déposer plainte ce mardi 25 février.
 
A Strasbourg, le syndicat étudiant UNI explose après la révélation de montages antisémites
12 février 2025

Le siège de l’organisation d’extrême droite a suspendu, ce mercredi 12 février, des membres de son antenne locale, dont l’assistant d’une eurodéputée RN. L’université de Strasbourg a ouvert une enquête administrative et alerté le parquet.
Le président de l’UNI Strasbourg, ainsi que plusieurs membres du syndicat étudiant d’extrême droite, ont été suspendus ce mercredi 12 février de l’organisation par leur siège, après la publication sur les réseaux sociaux de plusieurs montages antisémites les mettant en scène. «Une plainte contre X est en train d’être déposée […], nous condamnons ce qui nuit gravement à la réputation de l’UNI», est-il écrit dans un communiqué du syndicat, qui se prévaut d’un «combat historique contre l’antisémitisme»…

Le 6 février, la branche alsacienne de Golem, collectif juif de gauche, a révélé sur X une série de montages antisémites parodiant un jeu de cartes, sur lesquels apparaissent plusieurs membres de l’UNI Strasbourg. Son président, un certain Samy Amokrane, ancien membre de Génération Z, la branche jeune du mouvement Reconquête d’Eric Zemmour, y apparaît ainsi portant une kippa et sous le pseudonyme «Samuel Amokranovski». Une légende accompagne la chose : «Lorsque Samuel Amokranovski est posé, les autres joueurs perdent 20 euros, leur bijou le plus précieux et leurs factures augmentent de 300 %.»

«Il était fier»

Selon Rue89 Strasbourg, ces cartes sont apparues dans un groupe de la messagerie Snapchat composés de membres de l’UNI et nommé «Pragues» (sic), créé lors d’un voyage en septembre 2023. Selon plusieurs sources contactées par Libération, Samy Amokrane pourrait être l’un des auteurs, avec plusieurs copains, des montages en question. «Il en a montré quelques-unes dans un bar, un soir, raconte une source proche. Il était fier d’expliquer qu’il s’agissait de sa production, et s’en vantait.»

Sur une autre carte, intitulée «le tribunal de Nuremberg», on peut apercevoir un groupe de jeunes hommes, dont fait partie Mathis Gachon, délégué national de l’UNI, pratiquer un signe «White power» de la main droite, la marque de ralliement des suprémacistes blancs. Sont aussi présents Samy Amokrane ou encore Vivien Boresy, vice-président de l’UNI Strasbourg, étudiant en histoire et assistant parlementaire de l’eurodéputée du Rassemblement national Mathilde Androuët. La carte est ornée de cette légende : «Toutes les cartes juives détenues par les joueurs doivent être jetées dans la pile (tout en bas).» Un troisième montage montre Vivien Boresy, surnommé cette fois «Jewvien Jacob Borevski» («jew» signifiant juif en anglais), grimé en rabbin, avec la légende : «Dérobe les gains du joueur précédent.»

Regarde la pièce jointe 408271


Quand une élue RN soutient des étudiants accusés de montages antisémites


Virginie Joron n’a pas jugé utile d’indiquer la date de la rencontre, mais le soutien de cette députée européenne du Rassemblement national aux étudiants de l’Uni de Strasbourg est on ne peut plus clair... «Nous continuerons à les soutenir dans leur combat pour arrêter la montée de l’extrême gauche et du wokisme dans l’enseignement supérieur», a-t-elle ainsi tweeté le 25 février. Plusieurs des membres de cette branche du syndicat d’extrême droite sont pourtant accusés depuis la mi-février d’avoir créé des montages antisémites les mettant en scène. Ils s’étaient amusés à les partager sur les réseaux sociaux. Selon nos informations, cet échange entre Joron et les étudiants de l’Uni Strasbourg a eu lieu dans la soirée du 11 février. Virginie Joron a donc attendu que les choses se tassent pour, tout de même, faire la promotion de ce rendez-vous : sur les photos de l’événement apparaissent plusieurs des membres de l’Uni Strasbourg accusés d’avoir fabriqué les montages antisémites, dont Samy Amokrane, ancien membre de Génération Z, la branche jeune du mouvement Reconquête d’Eric Zemmour. Il a d’ailleurs été suspendu par son siège le lendemain de sa rencontre avec Joron, après le dépôt de plusieurs plaintes.
 
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