Ce qui a marché dans le contexte d'il y a 1400 ans ne marche pas maintenant, c'est aussi simple que ça.
Ce qui marche dans un endroit sécurisé ne marche pas dans un endroit où le crime est trop élevé. Bête exemple: tu peux te balader avec ton mobile en paix dans une rue à Tokyo... dans une rue à Casa? Il faudra peut-être songer à "t'adapter".
Donc ce qui a fonctionné pour une tribu dans le désert ne fonctionne pas pour moi, citadine du 21ème siècle... je ne fais pas de voyage à dos de chameau pendant trois jours, je peux aller jusqu'en Corée du Sud par avion sans avoir à m'inquiéter de bandits sur ma route.
Or vous voulez qu'on reste là à suivre des codes logiques de sécurité (oui, elles sont logique si on prend la peine de lire leur contexte difficile) et les appliquer à mon contexte et je suis une "mécréante", "féministe" qui finira "malheureuse" car je ne veux pas suivre des codes de sécurité du 7 ème siècle ou du 15 ème siècle, l'époque de la chute de l'Andalousie?
Pardon mais est-ce que tu réalises l'ampleur de ce que tu dis?
La civilisation dont tu parles a connu
trois piques , TROIS et rien d'autre:
- Bagdad: car le Khalife Al-Mamun a rendu la ville
cosmopolite, il y avait moins de pression contre les minorités religieuses et tout le monde était encouragé à contribuer dans le savoir, au grand damn des barbus;
- Delhi: l'époque Moghol à l'époque de l'empereur Akbar, qui a associé son pouvoir militaire aux savoirs abstraction faite de la religion.
- Andalous: celui des "Taïfas", car le reste qui a été maintenu par les empires
marocains ont connu une catastrophe (indice: nos ancêtres étaient extrémistes, voilà pourquoi le Maroc n'a pas pu atteindre son potentiel) . Il y a avait une concurrence dynamique et plus de tolérance pour maintenir la stabilité.
Le reste? C'était des invasions, massacres en masse des autres, esclavage sexuel des femmes et castration en masse des enfants mâles réduits en esclavage.
Alors non merci, je ne veux pas de cette "civilisation" et encore moins m'en inspirer, mais je garde les "piques" pour me rappeler qu'on ne peut pas être civilisés sans inclure les autres et foutre la paix aux femmes.