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III) L’HISTOIRE DES SCIENCES EN ISLAM
Le coran contient de multiples erreurs scientifiques, largement débattues sur bladi ou ailleurs :
En anatomie (Sourate 86-5-7), en neuropsychologie (Sourate 2-282), en génétique (Sourate 55-13-15, et Sourate 18-93-97), en biologie (Sourate 33-40), en embryologie (Sourate 40-67 et sourate 23-12-13…
, en géologie (Sourate 65-12), en astronomie (Sourate 41-9-12, Sourate 71-15, Sourate 78-12), en géographie (Sourate 2-187), en mathématique (Sourate 10-5 et Sourate 9-36-37), en physique (Sourate 37-6), en cosmologie( Sourate 7-54), en astrophysique (Sourate 41-9-12).
Ici je ne veux pas revenir sur ces erreurs ponctuelles. J’essaie d’analyser la structure même du Coran qui a conduit les nations musulmanes à rater le virage de la science moderne.
Et après toutes les erreurs méthodologiques du Coran, qui interdit le questionnement (Sourate 49-2), le doute (Sourate 18-54), la créativité (Sourate 50-4),
Voyons à quoi cela nous a mené :
1/ HISTOIRE DE LA SCIENCE EN ISLAM : L’ IDJTIHAD
Dans les premiers siècles de l’Islam, la réalité du monde et des connaissances ne contredisaient pas de façon flagrante le Coran.
Lors des conquêtes rapides du début de l’Islam, les arabes ont dominé l’empire perse et une grande partie de l’empire byzantin. Les savants de ces états se sont intégrés sans peine au nouvel état musulman. Même en restant chrétiens ou juifs, ils ont participé à une grande œuvre de traduction en arabe de beaucoup de textes grecs scientifiques. Hârûn al-Rashîd en est le calife emblématique : ouvert à la science universelle et accueillant à Bagdad des hommes de toutes cultures et religion pour qu’ils travaillent en commun dans la célèbre « Maison de la Sagesse » où juifs, chrétiens, zoroastriens et musulmans échangeaient leur savoir.
Mais les dynasties musulmanes, ont institué une règle appelée
idjtihâd, c'est-à-dire l’exercice du jugement personnel. Cette règle permettait aux érudits, théologiens et juristes musulmans de résoudre des questions auxquelles le Coran et la tradition ne donnaient pas de réponse explicites. Cela a permis une riche floraison d’activités intellectuelles et de découvertes scientifiques.
Mais cet exercice du jugement personnel était réservé à une élite religieuse, connaissant l’arabe classique et la littérature pré islamique, possédant parfaitement le Coran et la tradition.
C’était une restriction majeure.
Finalement, l’IDJTIHAD s’est brutalement terminé au XIIème siècle, quand «
la porte de l’Idjtihad fut fermée». Il fut estimé que toutes les questions avaient trouvées réponses. Il suffisait désormais de suivre et d’obéir :
tout était dans les recueils de théologie et de jurisprudence.
Depuis lors les sciences musulmanes n’ont jamais cessé de décliner, jusqu’au coup d’arrêt programmé par l’apparition des sciences exactes.
L’occident chrétien a lui été aidé par la parole du Christ en Saint Jean: « Je suis le chemin, la Vérité et la vie ». La Vérité est donc ouverte sur l’infini et la complexité d’un Être : le Christ : « vrai homme et vrai Dieu ».
Cette notion évangélique de la complexité de la vérité, et la création des universités qui ont démocratisé le savoir, ont permis à la science de se développer en dépit du conservatisme de certains en particulier religieux.
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