brigsty
££ KAN3JABNI $$
Le processus de changement est en cours chez nos voisins. La Tunisie a réussi à se libérer de son dictateur et à organiser ses premières élections libres. Lassemblée constituante qui sen est dégagée est conforme à lexpression du peuple. Au Maroc, les changements sont moindres mais la monarchie a accepté de réviser la Constitution pour renforcer lexpression démocratique dans le pays. Ces deux élections pluralistes se sont déroulées sans incidents et leurs résultats, qui ont donné la majorité à des formations islamistes, nont été contestés par aucune partie.
Pendant ce temps, chez nous, le pouvoir persiste dans sa politique des petits pas. Les réformes annoncées en avril dernier par le président Bouteflika nétaient déjà pas des plus ambitieuses. Mais les textes en voie dêtre adoptés par une APN ayant perdu toute crédibilité pour ne pas dire légitimité depuis longtemps, sont encore en deçà des objectifs initiaux. Tout porte à croire que les prochaines élections législatives algériennes, prévues en 2012, ne seront pas imprégnées dautant de changement que celles qui ont eu lieu chez nos voisins.
LAlgérie, après sêtre vantée pendant des années dêtre le régime le plus démocratique du Maghreb, celui où les libertés étaient les plus respectées, donne aujourdhui limage dun pays à la traîne dans la région. Et ce ne sont pas les déclarations des ministres, qui se succèdent à lAPN ou au Conseil de la Nation pour défendre ces "réformes", qui vont rassurer lopinion publique et nos partenaires étrangers. Cela fait plusieurs mois que cette réalité simpose aux yeux de tous. Lactualité nous la renvoie aujourdhui plus que jamais en pleine figure et donne raison à ceux qui, depuis plusieurs mois, émettent des doutes sur la volonté de changement du pouvoir algérien. On se souvient du commentaire du président français Nicolas Sarkozy après le référendum sur la nouvelle constitution marocaine, qui déclarait : « Je suis très satisfait du résultat du référendum au Maroc. Plus de 72 % de participation et 94 % de oui. A la lumière de cela, je suis triste pour lAlgérie » (lire). Une manière de montrer sa déception devant la stratégie choisie à Alger. Un message relayé par les représentations diplomatiques présentes en Algérie.
Aujourdhui, le pays apparaît ainsi plus paralysé que jamais, englué dans ses vieux schémas de gouvernance et surtout réfractaire à toute concession qui pourrait mettre en danger les équilibres au pouvoir.
TSA
Pendant ce temps, chez nous, le pouvoir persiste dans sa politique des petits pas. Les réformes annoncées en avril dernier par le président Bouteflika nétaient déjà pas des plus ambitieuses. Mais les textes en voie dêtre adoptés par une APN ayant perdu toute crédibilité pour ne pas dire légitimité depuis longtemps, sont encore en deçà des objectifs initiaux. Tout porte à croire que les prochaines élections législatives algériennes, prévues en 2012, ne seront pas imprégnées dautant de changement que celles qui ont eu lieu chez nos voisins.
LAlgérie, après sêtre vantée pendant des années dêtre le régime le plus démocratique du Maghreb, celui où les libertés étaient les plus respectées, donne aujourdhui limage dun pays à la traîne dans la région. Et ce ne sont pas les déclarations des ministres, qui se succèdent à lAPN ou au Conseil de la Nation pour défendre ces "réformes", qui vont rassurer lopinion publique et nos partenaires étrangers. Cela fait plusieurs mois que cette réalité simpose aux yeux de tous. Lactualité nous la renvoie aujourdhui plus que jamais en pleine figure et donne raison à ceux qui, depuis plusieurs mois, émettent des doutes sur la volonté de changement du pouvoir algérien. On se souvient du commentaire du président français Nicolas Sarkozy après le référendum sur la nouvelle constitution marocaine, qui déclarait : « Je suis très satisfait du résultat du référendum au Maroc. Plus de 72 % de participation et 94 % de oui. A la lumière de cela, je suis triste pour lAlgérie » (lire). Une manière de montrer sa déception devant la stratégie choisie à Alger. Un message relayé par les représentations diplomatiques présentes en Algérie.
Aujourdhui, le pays apparaît ainsi plus paralysé que jamais, englué dans ses vieux schémas de gouvernance et surtout réfractaire à toute concession qui pourrait mettre en danger les équilibres au pouvoir.
TSA