Bavure à aulnay sous bois

"Le maire d’une ville de Seine-Saint-Denis, qui préfère garder l’anonymat, le confirme : « La situation est extrêmement tendue. Les policiers parlent mal, exercent des pressions psychologiques, les contrôles d’identité sont devenus un outil de contrôle social. On est venu à bout d’un système et il faudra des années pour en reconstruire un meilleur. »

... « C’est une réalité difficilement mesurable. Bien sûr dans les quartiers, il y a des policiers qui travaillent dans les règles, qui essaient de discuter, de servir la population. Mais il y en a aussi qui assument ouvertement d’être dans une logique de bande contre bande, la police contre les cités, et qui, par leurs pratiques, mettent de l’huile sur le feu. »

... « Ils ont une vision assez stéréotypée du métier, fondée essentiellement sur l’idée de l’interpellation, aux dépens d’autres aspects comme la connaissance du terrain, l’aide aux victimes… Ils disent : "Nous sommes l’État, vous nous devez obéissance." Quand ils prennent des sifflets ou qu’une personne refuse de se soumettre, ils vont à la confrontation. »

... « La plupart du temps, c’est quasiment peine perdue, regrette l’avocat Arié Alimi. Les violences policières sont difficiles à prouver, même avec des vidéos. Alors les vexations et les humiliations, c’est pire.» "

http://www.la-croix.com/…/Dans-banlieues-pratiques-policier…
 
Daesh est avant toute chose une milice, un groupe de mecenaires qui utilisent et dévoient la religion à des fins impérialistes.
Ce que tu oublies de dire dans ton analyse à l'emporte-pièce qui arrange bien ton islamophobie patente, c'est que s'ils tapent sur des mécréants, des blancs en France c'est pour faire payer à la france sur son sol, les batailles qu'elle livre en syrie. Au passage, des gens comme toi, sautent à pieds joints dans le piège tendu, ils instrumentalsent l'évènement et alimentent le terreau dans lequel prend racine la guerre de civilisations, qu'ils attendent d'un pied ferme aussi fort que les sympathisants de daesh.
Et qui a financé daesh et sa bande de mercenaires et pour le compte de qui ? l'entité illégale non hébreu tu ne
la cites pas . Ce qui est en gras correspond au gouv fr et ce qui s'est passé à Nice n'a rien à voir avec daesh comme dans Toulouse avec le sarko

Ps 33:14 Du lieu de sa demeure il observe Tous les habitants de la terre,
 
T'as l'air bien informé, je te laisse répondre directement à @patouch qui semble pensait que Daesh n'est qu'un courant de l'islam, un groupe de réflexion représentant l'islam et qui n'a qu'une feuille de route : semer le trouble et la terreur chez les mécréants. Elle fait l'économie de la ? de l'acte de naissance de daesh, de son financement, de son équipement de ses moyens logistiques secondaires (qui n'ont rien à envoyer à certaines sociétés de communication) et des intérêts troubles que noue cette secte avec des pays satellites à la syrie...et non satellites. Nice, Toulouse, rien à voir avec Daesh dis-tu....disons que daesh inspire pas mal de détraqués...
 
Les policiers crapules qui ont violé le gars doivent avoir une peine de prison exemplaire sinon c est un très mauvais signal pour les jeunes issus de la diversité en Europe qui vont penser qu'ils seront tjs considéré comme des citoyens de seconde zone...

L autre mauvais signal c est de dire on peut violer sans être inquiété....

Vague de viols previsible partout en Europe suite a cette sorte d'encouragement ? Les jeunes vont aussi dire c est un accident...

Faut des sanctions et marine lepen doit la fermer
 
L'indécence, pour moi, est de tolérer la violence (voire, comme tu sembles le faire, de l'absoudre) par l'ignominie de ce qui est arrivé à Théo. Des actes ignobles, il y en a eu pas mal ces derniers temps... est-ce que cela donne le droit de casser et détruire ? Non. Sinon, on n'a pas fini avec les conneries violentes.
Il n'y a pas assez eu preuves depuis lees années 70 ? La marche des maghrébins en 83 pour les droits c'était quoi ?
Qui a torpillé ?
 
Violences policières à Drancy : le tribunal veut des poursuites pour viol

Le tribunal de Bobigny demande la requalification des faits en viol. Le policier municipal était jugé pour des violences lors d'une interpellation.

En pleine affaire Théo, un policier est poursuivi à Bobigny pour des violences commises pendant une interpellation en 2015 à Drancy, en Seine-Saint-Denis. Et le dossier a pris une nouvelle tournure depuis l'affaire Théo : le policier municipal accusé d'avoir blessé un jeune homme avec sa matraque en 2015 risque la cour d'assises pour viol, a jugé lundi le tribunal de Bobigny contre l'avis du parquet. Le tribunal devait rendre son jugement dans l'affaire de ce fonctionnaire de 33 ans, poursuivi pour des "violences volontaires aggravées" par l'usage d'une arme et sa fonction, en marge d'une interpellation à Drancy (Seine-Saint-Denis) en octobre 2015.

Lors du procès à la mi-janvier, le parquet avait requis contre lui six mois de prison avec sursis et une interdiction professionnelle d'un an, estimant que si les violences étaient avérées, l'intention sexuelle n'était pas caractérisée. Mais à l'ouverture de cette audience très médiatique, la présidente de la 14e chambre du tribunal correctionnel a redonné lecture des certificats médicaux de la victime établissant, clairement selon elle, qu'il y avait eu "pénétration anale". Comme le réclamait la défense, le tribunal s'est donc déclaré incompétent pour juger des faits qui sont "de nature à entraîner une requalification criminelle". "J'attends qu'il soit puni pour le mal qu'il a fait", a lancé Alexandre, la victime âgée de 29 ans, qui souffre toujours de séquelles physiques et psychologiques.

http://www.lepoint.fr/justice/viole...rsuites-pour-viol-20-02-2017-2106121_2386.php
 
Violences policières à Drancy : le tribunal veut des poursuites pour viol

Le tribunal de Bobigny demande la requalification des faits en viol. Le policier municipal était jugé pour des violences lors d'une interpellation.

En pleine affaire Théo, un policier est poursuivi à Bobigny pour des violences commises pendant une interpellation en 2015 à Drancy, en Seine-Saint-Denis. Et le dossier a pris une nouvelle tournure depuis l'affaire Théo : le policier municipal accusé d'avoir blessé un jeune homme avec sa matraque en 2015 risque la cour d'assises pour viol, a jugé lundi le tribunal de Bobigny contre l'avis du parquet. Le tribunal devait rendre son jugement dans l'affaire de ce fonctionnaire de 33 ans, poursuivi pour des "violences volontaires aggravées" par l'usage d'une arme et sa fonction, en marge d'une interpellation à Drancy (Seine-Saint-Denis) en octobre 2015.

Lors du procès à la mi-janvier, le parquet avait requis contre lui six mois de prison avec sursis et une interdiction professionnelle d'un an, estimant que si les violences étaient avérées, l'intention sexuelle n'était pas caractérisée. Mais à l'ouverture de cette audience très médiatique, la présidente de la 14e chambre du tribunal correctionnel a redonné lecture des certificats médicaux de la victime établissant, clairement selon elle, qu'il y avait eu "pénétration anale". Comme le réclamait la défense, le tribunal s'est donc déclaré incompétent pour juger des faits qui sont "de nature à entraîner une requalification criminelle". "J'attends qu'il soit puni pour le mal qu'il a fait", a lancé Alexandre, la victime âgée de 29 ans, qui souffre toujours de séquelles physiques et psychologiques.

http://www.lepoint.fr/justice/viole...rsuites-pour-viol-20-02-2017-2106121_2386.php

Même si on sait que l'actualité n'est pas neutre dans cette décision, on ne peut que saluer ce pas effectué par la Présidente.

Même s'il ne faut pas rêver, il faut se réjouir des petits pas.
 
Aulnay-sous-Bois : de nouvelles accusations de violences policières, l’IGPN saisie

Un agent municipal de la ville affirme à « Libération » avoir subi une violente interpellation trois jours avant celle de Théo L.

Le parquet de Bobigny a saisi mercredi 22 février l’inspection générale de la police nationale (IGPN) après le témoignage d’un agent municipal qui dit avoir subi une violente interpellation à Aulnay-sous-Bois, trois jours avant celle de Théo L., victime dans la même ville d’un viol supposé par un policier.

Cette saisine intervient après la publication mercredi dans Libération du témoignage de Djamel, père de famille de 34 ans, qui affirme avoir été insulté et frappé le 30 janvier par trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) d’Aulnay-Sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

Il est au volant quand une voiture lui coupe la route, selon son récit. L’animateur « pile » et se retrouve à faire barrage à un véhicule de police banalisé, où se trouvent quatre agents de la BAC lancés dans une course-poursuite. « Bouge de là, fils de **** », lui lance l’un d’entre eux

Refus de recevoir sa plainte

L’animateur demande des excuses, le ton monte. Il sort de son véhicule, tout comme deux policiers. Selon une vidéo filmée par un témoin et consultée par Libération, l’animateur qui travaille à la ville d’Aulnay est alors saisi au niveau du cou. « Celui qui m’étranglait a serré très fort pendant environ une trentaine de secondes. J’ai cru que j’allais mourir, je n’arrivais plus du tout à respirer », affirme-t-il.

Il est ensuite menotté et placé dans le véhicule des policiers. « Je leur ai expliqué que je travaille à la ville (…), que je vais en parler au maire », raconte-t-il. Les policiers le relâchent. Son médecin lui prescrit cinq jours d’ITT (interruption temporaire de travail).

Il se rend ensuite au commissariat d’Aulnay pour porter plainte, ce qu’on lui refuse. Idem à celui de Villepinte, selon ses déclarations. L’animateur dit n’avoir pu se rendre à l’IGPN par la suite « pour des raisons personnelles »


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/violences-pol...isie_5083932_5078781.html#ImQP5Jiu8FfbH5Yr.99
 
Un commentaire du Monde :

il y a une différence entre la "hiérarchie" et les policiers de base ? Les 4 d'Aulnay ayant frappé Théo suspendus mais toujours payés ..à ne rien faire. C'est un encouragement aux bavures, suspendus 4 mois et payés.
 
Plusieurs lycées d'Ile-de-France bloqués en solidarité avec Théo Luhaka, incidents en cours

Très tôt dans la matinée du 23 février, plusieurs lycées de région parisienne ont été bloqués par des élèves souhaitant manifester leur solidarité avec Théo Luhaka. Une manifestation de soutien est prévue à 11h au départ de Nation.

Ce 23 février, le hashtag #BlocusPourThéo s'est hissé en tête des tendances Twitter. Le réseau social suivait la mobilisation d'élèves de lycées, principalement parisiens, protestant contre les violences policières et plus particulièrement contre le viol présumé qu'aurait subit Théo Luhaka lors d'une interpellation le 2 février à Aulnay-sous-Bois. Ces blocages se déroulent à l'heure actuelle, malgré l'appel de la préfecture de Paris à ne pas participer à ces manifestations non déclarées....

https://francais.rt.com/france/34393-plusieurs-lycees--france-bloques-theo
 
Être un coupable n'a jamais empêché d'être une victime.
C'est juste que les marches blanches et les honneurs de la république, en hommage a des truands, ça fait quand même mal.
Quand des mecs maintiennent enfermés des flics dans une voiture en feu pour qu'ils brulent vifs, ça déchaine moins les passions.
Pain béni pour le FN.
 
Être un coupable n'a jamais empêché d'être une victime.
C'est juste que les marches blanches et les honneurs de la république, en hommage a des truands, ça fait quand même mal.
Quand des mecs maintiennent enfermés des flics dans une voiture en feu pour qu'ils brulent vifs, ça déchaine moins les passions.
Pain béni pour le FN.

Bizarrement aucun lycée n'a fait grève pour dénigrer ces criminels incendiaires qui probablement manifestent ces jours contre les violences policières.
 
« Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels ?

Le « viol avec matraque » dont est accusé un policier sur Théo L., un jeune aulnaysien de 22 ans, a suscité la réprobation de toute la classe politique, mise à part l’extrême-droite. Si elles demeurent rares, les violences avec sévices sexuels perpétrées par des policiers ne sont malheureusement pas exceptionnelles. La France a déjà été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme pour de tels faits. Un policier, accusé d’avoir commis des violences similaires à Drancy, sera jugé le 20 février. D’autres affaires pour « agression sexuelle aggravée » perpétrée lors de contrôle au faciès sont en cours d’instruction.

D’où viennent ces pratiques ?

Enquête.

« L’un des policiers m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’ »

« J’avais les mains menottées dans le dos et, comme je n’avais plus de ceinture à mon pantalon, il était en train de glisser. C’est à ce moment-là que j’ai été violé ». Lors de son hospitalisation, les médecins constatent une perforation anale et une lésion de 1,5 cm. L’ADN d’Alexandre T. est retrouvé sur la matraque [1]. Les trois policiers municipaux sont initialement placés en garde à vue pour « viol en réunion ». Le Parquet requalifie les faits en « violences aggravées ». L’audience s’est déroulée le 16 janvier au tribunal de grande instance de Bobigny. Le procureur a requis six mois avec sursis et l’interdiction d’exercer pendant un an.

Avant ces dossiers, l’État français a déjà été condamné à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour des sévices sexuels perpétrés par des policiers. Le premier cas remonte à 1991 : « L’un d’eux m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’. Ils m’ont pris, m’ont fait déshabiller et l’un d’eux m’a introduit dans l’anus une petite matraque noire », raconte Ahmed Selmouni. L’homme a 49 ans au moment des faits qui se déroulent au commissariat de Bobigny. Les rapports médicaux décrivent de nombreux hématomes sur tout son corps, y compris le fessier.

Yassine D., 16 ans, fracture du testicule droit

« Le soir et alors qu’il y avait moins de personnel à l’étage, je fus une nouvelle fois interrogé par six inspecteurs, qui se sont montrés particulièrement violents à mon égard, j’ai reçu des coups de poing, de matraque et de batte de base-ball. Ils ont tous exercé des violences à mon encontre et ce jusqu’à 1 heure du matin. (...) L’un des policiers a sorti son sexe et s’est approché de moi en disant « Tiens, suce-le » ; à ce moment là, j’étais à genoux. J’ai refusé tout en gardant la bouche fermée (…). Devant mon refus, cet inspecteur a uriné sur moi, sur les conseils d’un de ses collègues », témoigne la victime. L’État français est condamné par la CEDH huit ans plus tard, en 1999 [2]. « Il convient de souligner la gravité des faits reprochés à l’État Français, deuxième État [membre du conseil de l’Europe, ndlr] à être condamné pour ’’torture’’ après la Turquie », commente alors la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)..............

http://www.bastamag.net/Les-violences-et-sevices-sexuels-perpetres-par-des-policiers-en-France-une

 
« Affaire Théo » : les violences et sévices sexuels perpétrés par des policiers sont-ils exceptionnels ?

Le « viol avec matraque » dont est accusé un policier sur Théo L., un jeune aulnaysien de 22 ans, a suscité la réprobation de toute la classe politique, mise à part l’extrême-droite. Si elles demeurent rares, les violences avec sévices sexuels perpétrées par des policiers ne sont malheureusement pas exceptionnelles. La France a déjà été condamnée à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme pour de tels faits. Un policier, accusé d’avoir commis des violences similaires à Drancy, sera jugé le 20 février. D’autres affaires pour « agression sexuelle aggravée » perpétrée lors de contrôle au faciès sont en cours d’instruction.

D’où viennent ces pratiques ?

Enquête.

« L’un des policiers m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’ »

« J’avais les mains menottées dans le dos et, comme je n’avais plus de ceinture à mon pantalon, il était en train de glisser. C’est à ce moment-là que j’ai été violé ». Lors de son hospitalisation, les médecins constatent une perforation anale et une lésion de 1,5 cm. L’ADN d’Alexandre T. est retrouvé sur la matraque [1]. Les trois policiers municipaux sont initialement placés en garde à vue pour « viol en réunion ». Le Parquet requalifie les faits en « violences aggravées ». L’audience s’est déroulée le 16 janvier au tribunal de grande instance de Bobigny. Le procureur a requis six mois avec sursis et l’interdiction d’exercer pendant un an.

Avant ces dossiers, l’État français a déjà été condamné à deux reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour des sévices sexuels perpétrés par des policiers. Le premier cas remonte à 1991 : « L’un d’eux m’a dit ’’Vous les arabes, vous aimez être baisés’’. Ils m’ont pris, m’ont fait déshabiller et l’un d’eux m’a introduit dans l’anus une petite matraque noire », raconte Ahmed Selmouni. L’homme a 49 ans au moment des faits qui se déroulent au commissariat de Bobigny. Les rapports médicaux décrivent de nombreux hématomes sur tout son corps, y compris le fessier.

Yassine D., 16 ans, fracture du testicule droit

« Le soir et alors qu’il y avait moins de personnel à l’étage, je fus une nouvelle fois interrogé par six inspecteurs, qui se sont montrés particulièrement violents à mon égard, j’ai reçu des coups de poing, de matraque et de batte de base-ball. Ils ont tous exercé des violences à mon encontre et ce jusqu’à 1 heure du matin. (...) L’un des policiers a sorti son sexe et s’est approché de moi en disant « Tiens, suce-le » ; à ce moment là, j’étais à genoux. J’ai refusé tout en gardant la bouche fermée (…). Devant mon refus, cet inspecteur a uriné sur moi, sur les conseils d’un de ses collègues », témoigne la victime. L’État français est condamné par la CEDH huit ans plus tard, en 1999 [2]. « Il convient de souligner la gravité des faits reprochés à l’État Français, deuxième État [membre du conseil de l’Europe, ndlr] à être condamné pour ’’torture’’ après la Turquie », commente alors la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)..............

http://www.bastamag.net/Les-violences-et-sevices-sexuels-perpetres-par-des-policiers-en-France-une

Ces policiers sont homo ou quoi?o_O
 
Le Blocus contre les violences d’État fait face à la violence policière, et aux mensonges des médias

Communiqué des lycéens et étudiants de Jules Ferry (Paris 9e) présents ce matin pour bloquer et lutter contre les violences d’État

Ce matin a été prévu un blocus à Jules Ferry, contre les violences d’État. A 7h, une petite trentaine de lycéens et étudiants de classe préparatoire se sont donné rendez-vous aux abords du lycée. A 7h30, nous avons décidé de commencer à bloquer. La situation était calme. Quelques poubelles bloquaient l’entrée, une banderole a été déployée avec marqué « Sans justice, pas de paix », et la proviseure était d’accord avec un blocus « calme et revendicatif », tant qu’une entrée est laissée aux élèves de khâgne, qui sont en concours blanc.

Mais très vite, des agents de la BAC agressent des élèves. Ils enlèvent des poubelles et frappent les élèves qui s’approchent trop près de l’entrée principale du lycée. 8 agents de la BAC (brigade anti criminalité) qui n’avaient pas de brassard, et une petite dizaine de policiers en uniforme se positionne en face du lycée. Mais lorsque qu’une quinzaine de lycéens arrive avec quelques barrières pour rendre le blocus visible par tous, la BAC les frappe en poussant les barrières sur les lycéens, et ainsi en les cognant contre le mur. La BAC chasse ceux qui s’approchent trop proche d’eux, un agent crie à un élève « viens pas ou je te la mets ».

Parmi les lycéens ainsi violentés, alors que le blocus n’était en aucun cas violent, l’un d’eux lance un débris de verre en direction de la BAC, mais rate sa cible et son projectile touche le haut du crâne de la proviseure, qui saigne. La blessure est infime, celle-ci est prise en charge par les pompiers.

Mais pour les agents du pouvoir, c’est une victoire : la faute sera rejetée à des « casseurs », à des « déscolarisés » selon les mots du CPE, moyen pour lui de ne pas trop entacher la réputation de l’établissement. Les médias ne retiendront que ce jet de projectile, et pas les violences des policiers (coups au thorax, coups de pied, insultes).

Nous, lycéens et étudiants, avons été choqués par la violence policière, et nous déplorons la légère blessure de la proviseure Mme Fourneau, en espérant qu’elle s’en remette très vite.

Nous, lycéens et étudiants, condamnons la pression de la BAC aux abords du lycée, la police en civile étant présente devant l’établissement depuis vendredi dernier.

Nous lycéens et étudiants, pensons que nous devons continuer de lutter contre les violences d’État, contre les intimidations des administrations et des policiers. La BAC ment, la BAC frappe, la BAC fait peur aux jeunes lycéens qui se rendent chaque jour en cours pour étudier.

Justice pour Théo, justice pour Adama, justice pour tout-e-s les autres !

 
En 2010, un policier tue un homme avec un tir de flashball : il vient de prendre 6 mois de sursis.

En 2017, des jeunes sont suspectés d'avoir participé aux affrontements à Aulnay-sous-Bois : ils ont eu 6 mois fermes.

:prudent:
 
En 2010, un policier tue un homme avec un tir de flashball : il vient de prendre 6 mois de sursis.

En 2017, des jeunes sont suspectés d'avoir participé aux affrontements à Aulnay-sous-Bois : ils ont eu 6 mois fermes.

:prudent:
alors que logiquement ce sont les policiers qui doivent avoir des peines exemplaires, vu qu'ils doivent avoir un comportement exemplaire....
 
alors que logiquement ce sont les policiers qui doivent avoir des peines exemplaires, vu qu'ils doivent avoir un comportement exemplaire....

Le monde à l'envers!

C'est comme les politiques qui tapent dans la caisse des contribuables et ne prennent que du sursis. Là où le citoyen lambda prendra de la prison ferme pour de petits vols, comme un fromage. :confused:
 
Un policier d’Aulnay-sous-Bois dénonce les dérives de ses collègues

4 MARS 2017 PAR MATTHIEU SUC

Mediapart publie le témoignage exclusif d'un policier du commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Selon lui, certains de ses collègues étaient habitués aux dérapages qui ont conduit à « l’affaire Théo ». Notamment les quatre agents mis en examen pour les violences et le viol subis par le jeune homme. Des anciens leur avaient recommandé à plusieurs reprises « d'y aller moins fort ».

La voix est claire, ne tremble pas. Les mots n’hésitent pas lorsqu’il s’agit de porter des accusations sur ses collègues. « Si le viol est avéré, il faut qu’ils prennent 20 ans ferme ! Que les jeunes n’aient pas l’impression que les policiers bénéficient de passe-droit. Qu’on puisse repartir dans la rue faire notre métier sereinement. » Serge est un vieux poulet. Son prénom est d’emprunt. On ne donnera pas son grade, ni son ancienneté dans la police, ni même celle au sein du commissariat d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Il fait partie de la centaine de policiers qui composent l’effectif dans l’œil du cyclone depuis que « l’affaire Théo » a éclaté. Du nom de ce jeune homme de 22 ans grièvement blessé lors d’un contrôle d’identité ayant dégénéré, le jeudi 2 février, à proximité d’un point de vente de stupéfiants dans le quartier de la Rose-des-Vents, également appelé« la cité des 3 000 ».

...//...

« Nos collègues avaient le droit d’interpeller Théo, ils avaient un motif légitime, croit savoir Serge. Mais pas le reste… » L’agent raconte la mare de sang – découverte une fois la housse enlevée – qui avait imprégné la mousse de la banquette arrière du véhicule de la BST. Sans émotion apparente, Serge évoque les auteurs présumés du viol et des violences. Des propos pourtant lourds de conséquences. « L’équipe qui est mise en cause dans cette histoire, cela fait des années qu’elle fait ça… J’ai vu et entendu des officiers de police judiciaire passer leur temps à leur dire d’y aller moins fort. C’étaient vraiment des habitués. Dès qu’ils sortaient du commissariat et qu’il n’y avait plus d’autorité derrière eux, ils s’imaginaient être les maîtres dans la rue. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, quoi ! Le plus vieux, il n’avait que sept ans de police. On les a un peu lâchés dans la nature…»

https://www.mediapart.fr/journal/fr..._offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC
 
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