Boudhisme

LeMagnifique

Soliman
VIB
Le bouddhisme tantrique est une religion violente historiquement connue.Le bouddhisme de montagne comme on l'appelle au Japon est un bouddhisme de moine soldat.

En effet, on oublie un peu vite que les moines tibétains ont participé à la lutte armée lors de l'invasion chinoise.En outre, pas mal de jeunes tibétains en exil commencent à s'impatienter face à l'attitude jugée par trop passive du Dalaï Lama.
Quand au bouddhisme japonais, je suggère à Mirtil cet excellent livre :
Brian Victoria, Le Zen en guerre 1868-1945, Paris, Éditions du Seuil, 2001

Son auteur, Brian Victoria, un universitaire d'origine néo-zélandaise, devenu bonze dans la tradition zen, y décrit avec précision l'implication des églises bouddhiques dans la politique expansionniste et militaire japonaise entre les années 1894-1945. Il révèle comment nombre de leaders bouddhistes, zen en particulier, ne se sont pas contentés d'être des complices muets du pouvoir impérialiste, mais qu'ils sont devenus des idéologues, encourageant et légitimant la guerre et les exactions au nom, précisément, du bouddhisme.

Comme l'écrivit un enseignant zen américain, cet ouvrage abondamment documenté fit l'effet "d'un missile à longue portée lancé depuis l'autre côté du monde qui touche en plein cœur les communautés zen occidentales". Ceux-là mêmes qui croyaient le bouddhisme indemne des débordements du fanatisme religieux découvraient, avec frisson, que les églises zen, lorsqu'elles ne priaient pas pour la gloire de l'empereur et du Japon, préparaient leurs fidèles à la guerre totale. Un livre courageux et, on s'en doute, débattu à lire impérativement par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du bouddhisme extrême-oriental. Ainsi qu'à ses dérives.
 
Je fais énormément de bouddhisme quand je lis certains post ici.
La meditation necessaire pour affronter l'ennemi.:D
Le Zen est devenu une technique de concentration .Certes elle s'était developpée en Chine pour des besoins d'union mystique avec le Cosmos ,mais sa valeur pratique pour l'auto-maitrise etait recherché en art militaire.;)
 
Le bouddhisme tantrique est une religion violente historiquement connue.Le bouddhisme de montagne comme on l'appelle au Japon est un bouddhisme de moine soldat.

En effet, on oublie un peu vite que les moines tibétains ont participé à la lutte armée lors de l'invasion chinoise.En outre, pas mal de jeunes tibétains en exil commencent à s'impatienter face à l'attitude jugée par trop passive du Dalaï Lama.
Quand au bouddhisme japonais, je suggère à Mirtil cet excellent livre :
Brian Victoria, Le Zen en guerre 1868-1945, Paris, Éditions du Seuil, 2001

Son auteur, Brian Victoria, un universitaire d'origine néo-zélandaise, devenu bonze dans la tradition zen, y décrit avec précision l'implication des églises bouddhiques dans la politique expansionniste et militaire japonaise entre les années 1894-1945. Il révèle comment nombre de leaders bouddhistes, zen en particulier, ne se sont pas contentés d'être des complices muets du pouvoir impérialiste, mais qu'ils sont devenus des idéologues, encourageant et légitimant la guerre et les exactions au nom, précisément, du bouddhisme.

Comme l'écrivit un enseignant zen américain, cet ouvrage abondamment documenté fit l'effet "d'un missile à longue portée lancé depuis l'autre côté du monde qui touche en plein cœur les communautés zen occidentales". Ceux-là mêmes qui croyaient le bouddhisme indemne des débordements du fanatisme religieux découvraient, avec frisson, que les églises zen, lorsqu'elles ne priaient pas pour la gloire de l'empereur et du Japon, préparaient leurs fidèles à la guerre totale. Un livre courageux et, on s'en doute, débattu à lire impérativement par tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du bouddhisme extrême-oriental. Ainsi qu'à ses dérives.

Oui. Toutes les grandes religions ont du sang sur les mains. Il ne faut pas voir le bouddhisme comme l'exception, comme une religion d'amour et de paix universelle... C'est l'image qu'en ont pas mal d'Occidentaux.

On peut dire néanmoins ceci : les bouddhistes ont très rarement usé de violence pour gagner de nouveaux adeptes ou pour réprimer les religions concurrentes. Ils ont de plus rarement utilisé la violence pour tenter d'imposer une seule version de leur religion.
 
Oui. Toutes les grandes religions ont du sang sur les mains. Il ne faut pas voir le bouddhisme comme l'exception, comme une religion d'amour et de paix universelle... C'est l'image qu'en ont pas mal d'Occidentaux.
Les laiques et les athées ont aussi du sang sur les mains (plus que toute l'histoire des religions),les religions comme les stoics que tu aimes bien pronne seulement la legitime defense,sinon j'espere que les boudhistes ce remettront en question et arreteront de nous souler pensant detenir les clées de la spiritualité et de la paix.
 
Sur l'hindouisme et la violence lire Véronique BOUILLIER, La tradition hindoue et la violence, dans La Violence, Ce qu'en disent les religions, Les Editions de l'Atelier, 2002.
 
@LeMagnifique, Ce que j'aime bien avec ce post, c'est que chrétiens, juifs, bouddhistes, hindouistes, païens, animistes en prennent pour leur grade, ont tous du sang sur les mains, ont tous massacré des gens. Par contre, pas les musulmans ... Merci pour cette magnifique leçon de tolérance et d'impartialité :rolleyes:
 
C'est hors sujet,mais on peut dire la meme chose des musulmans,jamais ils n'ont forcés les chretiens et les israelites a ce convertir,jamais ils n'ont detruits de temple paien.

Muhammad ne supportait pas le polythéisme. Sans doute, le polythéisme était faux et absurde. Mais il aurait dû être couvert par la notion de tolérance religieuse.

Quant aux chrétiens et aux juifs, on leur imposait souvent un traitement subtilement inéquitable (le statut de "dhimmi") dont seule la conversion pouvait les affranchir.
 
Quant aux chrétiens et aux juifs, on leur imposait souvent un traitement subtilement inéquitable (le statut de "dhimmi") dont seule la conversion pouvait les affranchir.

La conversion n'etait pas plus avantageuse,vu qu'il devait payer la zakat et aller au combat defensif.
Sinon,dis moi tu fais exprés ou tu n'as pas lu mon topic et mes messages sur le statut de dhimmi?
Bref revennons au sujet a savoir la violence dans le boudhisme et l'hindouisme,toute ses pseudo-religions qui ce prennent pour les garants de la sagesse et de la spiritualité.
 
@LeMagnifique, Ce que j'aime bien avec ce post, c'est que chrétiens, juifs, bouddhistes, hindouistes, païens, animistes en prennent pour leur grade, ont tous du sang sur les mains, ont tous massacré des gens. Par contre, pas les musulmans ... Merci pour cette magnifique leçon de tolérance et d'impartialité :rolleyes:
Faut bien changer et en finir avec le mythe des boudhistes et des hindouistes qui viennent ici pavaner.
 
La conversion n'etait pas plus avantageuse,vu qu'il devait payer la zakat et aller au combat defensif.
Sinon,dis moi tu fais exprés ou tu n'as pas lu mon topic et mes messages sur le statut de dhimmi?
Bref revennons au sujet a savoir la violence dans le boudhisme et l'hindouisme,toute ses pseudo-religions qui ce prennent pour les garants de la sagesse et de la spiritualité.

Non, disouli, je ne t'ai pas lu sur le sujet! :indigne:
 
:fou: Pas grave,je ferrai un petit resumé pedagogique,une fois que les boudhistes,indouiste etc ce serront manifestés.;)

Alors mon petit magnifique je t'ai manqué. Je te le dis le bouddhisme est une religion/philosophie autement spirituelle et tolérante. Elle n'a jamais eu besoin de massacrer des juifs, chrétiens, paiens... pour s'imposer contrairement à l'islam. Ne compare pas l'incomparable s'il te plait.
 
La conversion n'etait pas plus avantageuse,vu qu'il devait payer la zakat et aller au combat defensif.
Sinon,dis moi tu fais exprés ou tu n'as pas lu mon topic et mes messages sur le statut de dhimmi?
Bref revennons au sujet a savoir la violence dans le boudhisme et l'hindouisme,toute ses pseudo-religions qui ce prennent pour les garants de la sagesse et de la spiritualité.

Oui mais ils pouvaient marcher sur les trottoirs et monter à cheval ce qui était interdit au dhimmis. Et l'histoire l'a démontré il n'était pas bon d'être dhimmis en Andalousie à l'époque.
 
Alors mon petit magnifique je t'ai manqué. Je te le dis le bouddhisme est une religion/philosophie autement spirituelle et tolérante. Elle n'a jamais eu besoin de massacrer des juifs, chrétiens, paiens... pour s'imposer contrairement à l'islam. Ne compare pas l'incomparable s'il te plait.
je ne crois pas pas que la Torah ou l'enseignement christique ou l'enseignement coranique preche la violence.Au contraire ces trois religions sont apparu en reaction a la violence.

Au moins la compassion bouddhiste aurait-elle protégé l'Asie de pareilles dérives. Point, comme le démontre à l'envi le livre de Brian Victoria. Très tôt dans le XXe siècle, le bouddhisme japonais s'est dévoyé en idéologie guerrière au service d'un pouvoir agressif et impérialiste. Les plus grands maîtres, et le célèbre D. T. Suzuki, ont légitimé l'alliance entre le sabre et le Zen. Collecte de fonds pour l'effort de guerre, cérémonies spéciales pour l'obtention de la victoire, création de centres d'instruction, activités de renseignement, endoctrinement des populations, cette collusion n'a pas cessé en 1945, elle s'est métamorphosée dans le fameux "Zen d'entreprise", du Japon en plein essor. Le pouvoir impérial a réussi à fabriquer de toutes pièces, avec la complicité des maîtres de sagesse, une "âme du Japon éternel" inquiétante, trahissant les lois de la tradition bouddhiste la plus établie. L'Occident n'est donc plus seul à porter la lourde tâche d'une interrogation sérieuse des origines et de la nature des déviances totalitaires du siècle venant de s'écouler.
 
Je te le dis le bouddhisme est une religion/philosophie autement spirituelle et tolérante.
Depuis l'epoque Kamakura ,le Bouddhisme sous toutes ses formes a ete laicisé (moins violent) .Le Shogun Minamoto qui a permis la fondation des cinq Temples Zen a Kamakura ne visait pas une bouddhisation du pays ,mais le profit que l'on pourait tirer de la meditation .La meditation necessaire pour affronter l'ennemi. Le Zen est devenu une technique de concentration .Certes elle s'etait developpée en Chine pour des besoins d'union mystique avec le Cosmos ,mais sa valeur pratique pour l'auto-maitrise etait recherchée en art militaire.
 
je ne crois pas pas que la Torah ou l'enseignement christique ou l'enseignement coranique preche la violence.Au contraire ces trois religions sont apparu en reaction a la violence.

Au moins la compassion bouddhiste aurait-elle protégé l'Asie de pareilles dérives. Point, comme le démontre à l'envi le livre de Brian Victoria. Très tôt dans le XXe siècle, le bouddhisme japonais s'est dévoyé en idéologie guerrière au service d'un pouvoir agressif et impérialiste. Les plus grands maîtres, et le célèbre D. T. Suzuki, ont légitimé l'alliance entre le sabre et le Zen. Collecte de fonds pour l'effort de guerre, cérémonies spéciales pour l'obtention de la victoire, création de centres d'instruction, activités de renseignement, endoctrinement des populations, cette collusion n'a pas cessé en 1945, elle s'est métamorphosée dans le fameux "Zen d'entreprise", du Japon en plein essor. Le pouvoir impérial a réussi à fabriquer de toutes pièces, avec la complicité des maîtres de sagesse, une "âme du Japon éternel" inquiétante, trahissant les lois de la tradition bouddhiste la plus établie. L'Occident n'est donc plus seul à porter la lourde tâche d'une interrogation sérieuse des origines et de la nature des déviances totalitaires du siècle venant de s'écouler.

Mais bien sur ses trois religions non eu besoin de personne pour contenir des paroles violente et je vois pas en quoi prêcher le viol des femmes comme ce qui est écrit dans la thora et le coran peut être une réaction face à la violence. Nul parole violente dans le bardo thodol des bouddhistes ou dans le to te king des taoistes ou dans le bagavad gita de l' hindouisme. "Compare les textes, tu comprendras les religions et vas vers celles qui parlent le plus à ton coeur et à ta conscience"
 
Depuis l'epoque Kamakura ,le Bouddhisme sous toutes ses formes a ete laicisé (moins violent) .Le Shogun Minamoto qui a permis la fondation des cinq Temples Zen a Kamakura ne visait pas une bouddhisation du pays ,mais le profit que l'on pourait tirer de la meditation .La meditation necessaire pour affronter l'ennemi. Le Zen est devenu une technique de concentration .Certes elle s'etait developpée en Chine pour des besoins d'union mystique avec le Cosmos ,mais sa valeur pratique pour l'auto-maitrise etait recherchée en art militaire.

ET alors méditer est très bien ça te permet de te relaxer, de ne pas agir sous le coup de la colère et c'est quand même mieux que d'aller égorger ses ennemis au cris de Allah akbar.
 
Tu nous sort cela d'un de tes sites favorie?
Apportes tes sources s'il te plait,et n'oublie pas on parle de Boudhisme et indouisme ici.

Non mais t'es vraiment grave toi tu connais même pas l'histoire de ta religion. Désolée mais c'est pas à moi de t'instruire. Ouvre des livres sur le sujet qu'est ce que tu veux que je te dise.
 
Nul parole violente dans le bardo thodol des bouddhistes ou dans le to te king des taoistes ou dans le bagavad gita de l' hindouisme. "Compare les textes, tu comprendras les religions et vas vers celles qui parlent le plus à ton coeur et à ta conscience"
Dans une tribune publiée dans le Huffington Post, Jack Healey, fondateur de l'organisation des droits de l'homme Human Rights Action Center, insiste sur la façon dont le bouddhisme est actuellement utilisé pour justifier des actes de violence contre des populations non-bouddhistes. En Occident, constate-t-il «l'opinion populaire est que les bouddhistes ne feraient jamais des choses telles que les cauchemars provoqués par l'utilisation abusive des doctrines des autres religions». Pourtant, comme en témoigne le sort actuel des musulmans de Birmanie ou des Tamouls au Sri Lanka, des populations sont victimes de violence au nom d'une politique de protection du bouddhisme. Celle-ci est défendue par des moines eux-mêmes, qui, par exemple, participèrent également à des attaques d'églises.
 
Non mais t'es vraiment grave toi tu connais même pas l'histoire de ta religion. Désolée mais c'est pas à moi de t'instruire. Ouvre des livres sur le sujet qu'est ce que tu veux que je te dise.
Encore une fois tu te defiles,pas grave on parle de ta religion ici.
Des violences secouent la Birmanie, le Sri Lanka ou encore la Thaïlande. Les populations bouddhistes y mènent de véritables campagnes contre les autres minorités. Comment expliquer ces foyers de violence bouddhiste ?


Il n’est pas fréquent que des violences soient justifiées par le bouddhisme, mais cela a existé au cours de l’histoire. Un bon exemple est celui du moine zen japonais, extrêmement célèbre, Yasutani. Dans ses sermons, il justifiait l’attitude des kamikazes japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. Il expliquait le suicide de ces gens au nom du grand Japon, expression de la vacuité bouddhiste.

D’un point de vue systémique, plus collectif, sur le plan politique, vous avez des régimes comme celui de la féodalité tibétaine, dans certaines conditions, qui a été extrêmement dur et inégalitaire. Une caste de moines et de lamas y dominait une population qui était forcée de les nourrir. Il ne s’agit pas de violences individuelles mais d’un système profondément injuste. Le bouddhisme est aussi marqué par ce type de périodes.
 
Encore une fois tu te defiles,pas grave on parle de ta religion ici.
Des violences secouent la Birmanie, le Sri Lanka ou encore la Thaïlande. Les populations bouddhistes y mènent de véritables campagnes contre les autres minorités. Comment expliquer ces foyers de violence bouddhiste ?


Il n’est pas fréquent que des violences soient justifiées par le bouddhisme, mais cela a existé au cours de l’histoire. Un bon exemple est celui du moine zen japonais, extrêmement célèbre, Yasutani. Dans ses sermons, il justifiait l’attitude des kamikazes japonais lors de la Seconde Guerre mondiale. Il expliquait le suicide de ces gens au nom du grand Japon, expression de la vacuité bouddhiste.

D’un point de vue systémique, plus collectif, sur le plan politique, vous avez des régimes comme celui de la féodalité tibétaine, dans certaines conditions, qui a été extrêmement dur et inégalitaire. Une caste de moines et de lamas y dominait une population qui était forcée de les nourrir. Il ne s’agit pas de violences individuelles mais d’un système profondément injuste. Le bouddhisme est aussi marqué par ce type de périodes.

En ce qui concerne la birmanie faut avouer que les musulmans les ont bien poussés à bout pour réussir à les faire sortir de leur gond!
 
Nul parole violente dans le bardo thodol des bouddhistes ou dans le to te king des taoistes ou dans le bagavad gita de l' hindouisme. "Compare les textes, tu comprendras les religions et vas vers celles qui parlent le plus à ton coeur et à ta conscience"
Le temple du Jokhang à Lhasa, lieu saint du bouddhisme tibétain, serait le « pieu » enfoncé en la partie centrale du corps de la démone, son sexe.

Ce symbolisme, décrivant la « conquête » bouddhique comme une sorte de soumission sexuelle, se retrouve dans un des mythes fondateurs du bouddhisme tantrique, la soumission du dieu Maheshvara par Vajrapâni, émanation terrifiante du bouddha cosmique Vairocana. Maheshvara est l'un des noms de Shiva, l'un des grands dieux de la mythologie hindoue. Ce dernier, ravalé par le bouddhisme au rang de démon, n'a commis d'autre crime que de se croire le Créateur, et de refuser de se soumettre à Vajrapâni, en qui il ne voit qu'un démon. Son arrogance lui vaut d'être piétiné à mort ou, selon un pieux euphémisme, « libéré », malgré la molle intercession du bouddha Vairocana pour freiner la fureur destructrice de son avatar Vajrapâni. Pris de peur, les autres démons (dieux hindous) se soumettent sans résistance.



Le bouddhisme, les femmes et les hérésies
Comme on l'a vu, la métaphore qui inspire les récits de conversions des divinités locales est souvent celle de la soumission sexuelle. Dans ces récits, le bouddhisme est fondamentalement mâle, tandis que les cultes locaux sont souvent féminisés. La question des rapports du bouddhisme et des femmes constitue un autre cas de dissonance entre la théorie et la pratique.

L'histoire commence d'ailleurs assez mal. La tradition rapporte que le Bouddha refusa initialement, dans l'ordre qu'il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C'est après l'intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l'ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l'extrême imperfection féminine).
 
Le temple du Jokhang à Lhasa, lieu saint du bouddhisme tibétain, serait le « pieu » enfoncé en la partie centrale du corps de la démone, son sexe.

Ce symbolisme, décrivant la « conquête » bouddhique comme une sorte de soumission sexuelle, se retrouve dans un des mythes fondateurs du bouddhisme tantrique, la soumission du dieu Maheshvara par Vajrapâni, émanation terrifiante du bouddha cosmique Vairocana. Maheshvara est l'un des noms de Shiva, l'un des grands dieux de la mythologie hindoue. Ce dernier, ravalé par le bouddhisme au rang de démon, n'a commis d'autre crime que de se croire le Créateur, et de refuser de se soumettre à Vajrapâni, en qui il ne voit qu'un démon. Son arrogance lui vaut d'être piétiné à mort ou, selon un pieux euphémisme, « libéré », malgré la molle intercession du bouddha Vairocana pour freiner la fureur destructrice de son avatar Vajrapâni. Pris de peur, les autres démons (dieux hindous) se soumettent sans résistance.



Le bouddhisme, les femmes et les hérésies
Comme on l'a vu, la métaphore qui inspire les récits de conversions des divinités locales est souvent celle de la soumission sexuelle. Dans ces récits, le bouddhisme est fondamentalement mâle, tandis que les cultes locaux sont souvent féminisés. La question des rapports du bouddhisme et des femmes constitue un autre cas de dissonance entre la théorie et la pratique.

L'histoire commence d'ailleurs assez mal. La tradition rapporte que le Bouddha refusa initialement, dans l'ordre qu'il venait de fonder, sa propre tante et mère adoptive, Mahâprâjapati. C'est après l'intervention réitérée de son disciple et cousin bien-aimé Ânanda que le Bouddha aurait fini par consentir à accepter l'ordination des femmes, non sans imposer à celles-ci quelques règles particulièrement sévères (en raison de l'extrême imperfection féminine).

toujours adepte du copié collé plus d'une dizaine de sites ont écrit mot pour mot ton laius.
as tu pris au moins le temps d'en vérifier l’exactitude ?
n'oublie pas que la répétition d'une erreur n'en fait pas une vérité.
 
Les femmes pour les boudhites.Faut le lire pour le croire.


Le bouddhisme a par ailleurs longtemps imposé aux femmes toutes sortes de tabous. La misogynie la plus crue s'exprime dans certains textes bouddhiques qui décrivent la femme comme un être pervers, quasi démoniaque. Perçues comme foncièrement impures, les femmes étaient exclues des lieux sacrés, et ne pouvaient par exemple faire de pèlerinages en montagne. Pire encore, du fait de la pollution menstruelle et du sang versé lors de l'accouchement, elles étaient condamnées à tomber dans un enfer spécial, celui de l'Etang de Sang. Le clergé bouddhique offrait bien sûr un remède, en l'occurrence les rites, exécutés, moyennant redevances, par des prêtres. Car le bouddhisme, dans sa grande tolérance, est censé sauver même les êtres les plus vils..

Bon je dois quitter,salam et bonne soirée.
 
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