Le 8 mai 2009, un article est paru dans le quotidien en ligne Al-Awan, intitulé Le déroulement de la réunion finale de l'Assemblée islamique du Fiqh (jurisprudence) Avec en sous-titre ces sinistres mots arabes : من بدّل دينه فاقتلوه ! Celui qui change de religion doit être tué.
Voici quelques extraits de cet article :
Les Oulemas islamiques (autorités religieuses) qui se sont réunis lors de la 19ème session de l'Assemblée islamique du Fiqh à al-Shariqah (EAU) du 26 au 30 avril 2009, ne se sont pas écartés de la tradition historique quant aux apostats et aux adeptes de fois non islamiques. Les textes qu'ils ont produits à la fin de leurs réunions ont réitéré la maxime classique : Celui qui change de religion doit être tué , Man Baddala Deenahu Faqtuloohu. De même, aucune modification na été apportée à lédit du 7ème siècle [mis en vigueur pendant la période du premier califat à Médine, 632-661) qui proclama : « expulsez les juifs et les chrétiens d'Arabie ! » Ces documents sont disponibles sur le site Web de l'Assemblée islamique du Fiqh, une branche de l'OCI (l'Organisation de la Conférence Islamique.)
"Daprès l'Assemblée, la liberté religieuse est garantie dans l'Islam. Aux conditions suivantes toutefois: 'Cette liberté doit être protégée de toute tentative religieuse ou idéologique de subvertir l'identité islamique de la Oumma.' En d'autres termes, Cette liberté "protégée" ne doit laisser aucun espace à la moindre divergence de la croyance islamique fondamentale. Aucune tentative de semer le doute au sujet de l'Islam ne doit être tolérée. La sécurité religieuse doit être maintenue en tant que partie intégrante de la sécurité nationale.
"Avec ces conditions posées à la liberté religieuse, lidée même de "liberté" est vidée de son sens. Toute dissidence de la tradition islamique prévalant actuellement sera considérée comme de la Radda (apostasie) et du Kufr (incroyance). Et commettre le péché de Radda revient à se faire condamner à la traditionnelle peine de mort à moins de se repentir !
"Qui plus est, « La Liberté de parole et dExpression » est selon les documents publiés par l'Assemblée un droit garanti. Mais il y a une clause conditionnelle. La liberté de parole ne peut être exercée que 'dans le contexte de la Charia.' Interprété à la mode islamique, cela implique que 'le but de la liberté d'expression est de gagner la faveur d'Allah et de servir les intérêts des musulmans.' Par conséquent, aucune critique ne devrait être formulée quant aux lois, aux cérémonies, et aux principes fondamentaux de l'Islam, sous prétexte d'exercice de la liberté dexpression.
"Les recommandations formulées par l'Assemblée aux membres des états de lOCI , les invitent coordonner leurs efforts 'pour la protection des éléments non-négociables de l'héritage islamique face aux nombreuses forces étrangères qui menacent la vie de la famille.' En outre, les Etats membres ont été priés de revenir sur les accords internationaux et les conventions quils ont ratifiés pour ce qui concerne le droits des femmes, afin de rejeter toutes les sections qui contredisent la spécificité de la culture islamique et de la Charia.
" Il est malheureux que les textes rédigés par l'Assemblée islamique du Fiqh indiquent que les délégués des Etats membres de l'OCI n'ont pas fait le moindre pas en direction de la préservation des institutions islamiques du fanatisme. Lhéritage de la discrimination contre les non-Musulmans qui s'est accumulé à travers les siècles n'a pas du tout changé.
Voici quelques extraits de cet article :
Les Oulemas islamiques (autorités religieuses) qui se sont réunis lors de la 19ème session de l'Assemblée islamique du Fiqh à al-Shariqah (EAU) du 26 au 30 avril 2009, ne se sont pas écartés de la tradition historique quant aux apostats et aux adeptes de fois non islamiques. Les textes qu'ils ont produits à la fin de leurs réunions ont réitéré la maxime classique : Celui qui change de religion doit être tué , Man Baddala Deenahu Faqtuloohu. De même, aucune modification na été apportée à lédit du 7ème siècle [mis en vigueur pendant la période du premier califat à Médine, 632-661) qui proclama : « expulsez les juifs et les chrétiens d'Arabie ! » Ces documents sont disponibles sur le site Web de l'Assemblée islamique du Fiqh, une branche de l'OCI (l'Organisation de la Conférence Islamique.)
"Daprès l'Assemblée, la liberté religieuse est garantie dans l'Islam. Aux conditions suivantes toutefois: 'Cette liberté doit être protégée de toute tentative religieuse ou idéologique de subvertir l'identité islamique de la Oumma.' En d'autres termes, Cette liberté "protégée" ne doit laisser aucun espace à la moindre divergence de la croyance islamique fondamentale. Aucune tentative de semer le doute au sujet de l'Islam ne doit être tolérée. La sécurité religieuse doit être maintenue en tant que partie intégrante de la sécurité nationale.
"Avec ces conditions posées à la liberté religieuse, lidée même de "liberté" est vidée de son sens. Toute dissidence de la tradition islamique prévalant actuellement sera considérée comme de la Radda (apostasie) et du Kufr (incroyance). Et commettre le péché de Radda revient à se faire condamner à la traditionnelle peine de mort à moins de se repentir !
"Qui plus est, « La Liberté de parole et dExpression » est selon les documents publiés par l'Assemblée un droit garanti. Mais il y a une clause conditionnelle. La liberté de parole ne peut être exercée que 'dans le contexte de la Charia.' Interprété à la mode islamique, cela implique que 'le but de la liberté d'expression est de gagner la faveur d'Allah et de servir les intérêts des musulmans.' Par conséquent, aucune critique ne devrait être formulée quant aux lois, aux cérémonies, et aux principes fondamentaux de l'Islam, sous prétexte d'exercice de la liberté dexpression.
"Les recommandations formulées par l'Assemblée aux membres des états de lOCI , les invitent coordonner leurs efforts 'pour la protection des éléments non-négociables de l'héritage islamique face aux nombreuses forces étrangères qui menacent la vie de la famille.' En outre, les Etats membres ont été priés de revenir sur les accords internationaux et les conventions quils ont ratifiés pour ce qui concerne le droits des femmes, afin de rejeter toutes les sections qui contredisent la spécificité de la culture islamique et de la Charia.
" Il est malheureux que les textes rédigés par l'Assemblée islamique du Fiqh indiquent que les délégués des Etats membres de l'OCI n'ont pas fait le moindre pas en direction de la préservation des institutions islamiques du fanatisme. Lhéritage de la discrimination contre les non-Musulmans qui s'est accumulé à travers les siècles n'a pas du tout changé.