@Nivia
Je crois que je t'ai trouvé LA bonne lecture and THE site a consulter
Dans Changer de prénom, de l'identité à l'authenticité, le sociologue Baptiste Coulmont met en lumière, à travers l'étude de soixante ans de jurisprudence et deux ans d'observations d'audiences, la construction d'un «droit à devenir soi-même».
Ca parle de toi, hein ? tu te reconnais?
Bonne lecture
Je crois que je t'ai trouvé LA bonne lecture and THE site a consulter
Dans Changer de prénom, de l'identité à l'authenticité, le sociologue Baptiste Coulmont met en lumière, à travers l'étude de soixante ans de jurisprudence et deux ans d'observations d'audiences, la construction d'un «droit à devenir soi-même».
Ca parle de toi, hein ? tu te reconnais?
D’où vient cette injonction à l’authenticité dans nos sociétés ?
L’historien américain William H. Sewell en fait remonter la naissance au siècle des Lumières, moment où l’image publique des personnes ne dépend plus seulement de leur naissance, mais de leur capacité à susciter l’enthousiasme des foules, à réunir les scrutins des personnes. La question se pose alors de savoir si leur façade publique colle vraiment à ce qu’ils sont. Tant que la façade correspond au statut de naissance, il n’y a pas de problème. Sewell en fait une question de sociologie politique. La philosophie de Rousseau pose aussi la question de l’authenticité en cherchant l’être naturel, l’état de nature. Les travaux de Pierre Bourdieu lient cette idée aux classes sociales. Il observe chez la nouvelle petite bourgeoisie qui occupe des positions intermédiaires dans l’échelle sociale une revendication à être authentique. Bourdieu a des mots amusants : la maison de campagne dans le Larzac, la veste en peau de chèvre, l’idée d’un retour à la nature. La manifestation de l’authenticité dans les rapports sociaux devient importante et valorisée.Bonne lecture
Baptiste Coulmont : «Changer de prénom a très souvent un lien avec lâidentité nationale»
Selon le sociologue, environ 80 % des personnes qui décident de changer de prénom sont issues de l’immigration. Au-delà d’une question d’état civil, il s’agit d’un moyen de dire qui l’on est en vérité. Une démarche de plus en plus facilitée par la justice.
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