De nos jours, l'islam compte un peu plus d'un milliard de croyants et de pratiquants.
Sur ce nombre extraordinaire :
.Combien de musulmans ont-ils lu le coran et le comprennent d'eux mêmes ?
.Combien y a-t-il de musulmans qui ne sont pas des croyants de souches mais de vrai convaincus ? (Je parle de ceux qui n'ont pas hérité de la religion comme ils héritent de l'argent ou des terres)
.Combien de musulmans adorent Dieu sans craindre veritablement l'enfer ?
J'ai une autre question : Combien de musulmans serait pret à adorer Dieu si l'enfer n'existait pas ?
Combien de musulmans se sont libérés de la panoplie feu/démons ?
Salam aleikoum,
j'ai lu ton post et les intervenants aussi.
et ces questions que tu souleves sont interessantes. Nous naissons musulmans et je pense que chacun devrait si il a la foi, faire une reconversion, pour découvrir l'islam, les piliers, le Coran, et affermir sa foi. Nous baignons dans un univers musulman mais aussi plein de traditions et de cultures..
nous répétons parfois sans savoir, comme disent les soufis, certains pratiquent la prière de l'automate, sans comprendre le sens, l'importance de ces moments et sans pouvoir atteindre cette spiritualité.
Je dis sans jugement, mais j'estime que des personnes qui savent lire, penser, réfléchir doivent reprendre le cheminement spirituel par eux memes et trouver leur voie, la paix intérieure et apprendre cette belle religion, sans la subir, mais en l'aimant.
Quant à ta question sur l'enfer elle est plus qu'essentielle.. certains parlent de Dieu et l'imaginent le fouet à la main, la sanction prete à tomber et la correction immédiate et retardée avec l'enfer.. et on le voit bien, quand on ne parle que d'interdits, d'illicite, de pechés, de sanctions.. rarement on parle de spiritualité, de foi, d'amour, et de ces valeurs que nous avons..
on est dans le binaire, le manichéen.. et si on retire l'enfer, il restera peu de musulmans..
beaucoup vivent dans la crainte, la restriction, le comptage de hassanates et de bonnes actions au cas où. pour moi l'islam c'est pas ça.
Dieu décidera de mon sort, et mon passage sur terre, se fait et se fera dans l'amour et l'altruisme, sans rien attendre de Dieu forcément.. ma foi en lui me donne la force, et m'indique la voie à suivre, et me rapprocher le plus de l'humanité, avec respect, et générosité..
Je suis d'accord, l'amour ne peut aller avec la crainte, au contraire. Craindre quelqu'un, c'est vivre dans la peur, dans la terreur. Et cela ne va pas ensemble. On se doit d'aimer Dieu sans tomber dans des calculs d'apothicaires, à savoir ou on va aller.. on travaille notre spiritualité, on avance, sans rien attendre en retour, comme dans toute histoire d'amour, sans crainte, sans peur d'une sanction ou d'un abandon..
Parler de Dieu avec crainte et peur, c'est se méfier de sa propre foi et se placer dans une relation qui peut etre dangereuse, car elle est, selon moi, calculée et dans l'attente..