En abordant la question des descendants de l’immigration Maghrébine, parce que à l’origine, l’islamophobie était un habit pour cette question. Depuis, les deux se sont superposé, et on deux problèmes au lieu d’un seul.
Une partie de la population est restée trop longtemps en marge de la société, comme si elle était en zone de transite, ce qui l’a fait voir comme une population étrangère, bien que française. Il y a plus de mixité sociale maintenant, mais cette vision est restée.
Puis est venu l’islamophobie, qui a trouvé ses justifications dans des drames étrangers et qui était commode pour être raciste sans en avoir l’air, les descendants de Maghrébins étant aussi pour la plupart, Musulmans. Si les descendants de Maghrébins (et même une partie des Africains d’Afrique Noire plus récemment naturalisés) avaient une chance d’être enfin considérés comme français avec le temps, et non‑plus comme étrangers, cette chance a été sabotée par l’islamophobie, qui une seconde fois, les a ramené au statut d’étrangers (l’Islam n’étant pas traditionnel en france).
Je crois que la question fondamentale, est celle que des gens sont considérés comme étrangers, alors qu’il ne le sont pas, et que l’islamophobie n’est qu’une des expressions de ce problème.
Je reformulerais donc la question ainsi : comment faire voir les descendants de Maghrébins et les Noirs plus récents, éventuellement ou pas Musulmans, comme des français et pas comme des étrangers.
Faut‑il aborder la question par l’angle ethnique ou par l’angle religieux ou les deux ?
Ce n’est pas une réponse, mais une reformulation de la question, qui me semble plus susceptible de recevoir une réponse.