Tu ne connais pas le personnage pour dire une telle parole
@cevino est assez grand pour qu'on lui dise ce qu'il a à faire.
Étudions un peu de plus près ce hadith et essayons de le comprendre et de l'analyser.
Il est très important. J'expliquerai ensuite pourquoi.
Il est en version arabe et Française.
D’après Hichâm, son père dit:
« Les gens choisissaient le jour de Âicha pour apporter leurs cadeaux (au Messager d’Allah (ﷺ)),
Âicha dit: « Mes Compagnons (c’est dire les autres femmes du Prophète), se réunirent alors chez Oum Salama et lui dirent:
« Ô Oum Salama! Par Allah, Les gens attendent toujours le jour de ‘Aicha pour apporter leurs cadeaux; nous aussi, nous voulons avoir une part du bien comme le veut également ‘Aicha.»
« Dis au Messager d’Allah (ﷺ) de donner ses ordres aux gens pour qu’ils lui apportent leurs cadeaux là où il sera (ou: là où le tour sera) »
En effet, Oum Salama transmit cela au Prophète (ﷺ). « Mais il se détourna de moi », dit Oum Salama.
A son retour chez moi, je lui transmis de nouveau la chose mais il se détourne de moi une deuxième fois.
A la troisième occasion, je lui reparlai du sujet. Mais il me dit (ﷺ):
« Ô Oum Salama! Ne me fais pas du mal en en faisant à ‘Aicha! Car je jure par Allah que la révélation n’est pas descendu sur moi alors que je me trouvais dans le giron de l’une d’entre-vous à l’exception d’elle ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3775)
Ce hadith est clair sur le fait que causer du tort à ‘Aicha revient à causer du tort au Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
Les Sunnites disent :Que dire donc des gens aujourd’hui, qui continuent de dire que ‘Aicha , la Mère des croyants, a commis le crime d'adultère ?
Ce sont les chiites qui disent ça car Alî ne l'a pas soutenu lorsqu'elle a été accusée d'adultère au contraire, il l'a enfoncé.
Mieux encore :
Suite à l’assassinat de ‘Uthman, 3ème khalife, une discorde ("fitna") a vu le jour entre les Compagnons quant à l'attitude à adopter face aux meurtriers de Uthmân. C'est un droit des parents de la victime que de réclamer aux autorités que les meurtriers de leur parent soient jugés et exécutés. Malheureusement Alî n'a pour le moment pas les moyens de juger les insurgés et de leur appliquer le talion. En effet, il sent bien qu'appliquer le talion en pareilles circonstances risque de provoquer un embrasement généralisé ; il pense donc laisser les choses se calmer et juger plus tard les meurtriers ; quelques mois passent ainsi.
C'est cette absence d'application du talion qui va être mal interprétée par d'illustres Compagnons :
Aïcha, Tal'ha, al-Zubayr,
Mu'âwiya et 'Amr ibn al-'As, lesquels vont d'autant plus se méprendre sur les intentions de
Alî que les insurgés lui ont massivement fait allégeance, le soutiennent et évoluent dans son entourage (les chiite).
Conclusion, ce hadith dit que le fait de causer du tort à ‘Aicha revient à causer du tort au Messager d’Allah (touche le prophète donc Ali à bien causer du tort au messager et
Mu'âwiya est plus légitime que lui à la succession et au khalifat.
Un hadith comme des milliers d'autres sont fabriqués pour des raisons de pouvoir temporel et spirituel.
Version arabe :
حدثنا هشام، عن أبيه،، قال كان الناس يتحرون بهداياهم يوم عائشة قالت عائشة فاجتمع صواحبي إلى أم سلمة، فقلن يا أم سلمة، والله إن الناس يتحرون بهداياهم يوم عائشة، وإنا نريد الخير كما تريده عائشة، فمري رسول الله صلى الله عليه وسلم أن يأمر الناس أن يهدوا إليه حيث ما كان أو حيث ما دار، قالت فذكرت ذلك أم سلمة للنبي صلى الله عليه وسلم قالت فأعرض عني، فلما عاد إلى ذكرت له ذاك فأعرض عني، فلما كان في الثالثة ذكرت له فقال « يا أم سلمة لا تؤذيني في عائشة، فإنه والله ما نزل على الوحى وأنا في لحاف امرأة منكن غيرها ».
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۳۷۷۵ )