Coup d'Etat en Birmanie: Aung San Suu Kyi arrêtée

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
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Un coup d'Etat a été perpétré lundi en Birmanie par la puissante armée qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l'état d'urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.

Ce putsch, immédiatement condamné par plusieurs capitales étrangères, est nécessaire pour préserver la "stabilité" de l'État, ont fait savoir les militaires dans une annonce sur leur chaîne de télévision, NAME.



Ils accusent la commission électorale de ne pas avoir remédié aux "énormes irrégularités" qui ont eu lieu, selon eux, lors des législatives de novembre, remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), au pouvoir depuis les élections de 2015.

Tôt dans la matinée de lundi, Aung San Suu Kyi et le président de la République, Win Myint, ont été arrêtés. "Nous avons entendu dire qu'ils étaient détenus à Naypyidaw", la capitale du pays, a précisé à l'AFP le porte-parole de la LND, Myo Nyunt.




Plusieurs autres responsables ont aussi été interpellés, selon lui. Longtemps exilée en Angleterre, Aung San Suu Kyi, aujourd'hui âgée de 75 ans, est rentrée en Birmanie en 1988,
devenant la figure de l'opposition face à la dictature militaire. Elle a passé 15 ans (BIEN 15) en résidence surveillée avant d'être libérée par l'armée en 2010.

L'armée s'est ensuite emparée de l'hôtel de ville de Rangoun, la capitale économique du pays, et l'accès à son aéroport international était bloqué par des militaires, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les télécommunications, portables et internet, étaient gravement perturbées, a relevé l'ONG spécialisée Netblocks.

Ce coup d'Etat intervient alors que le Parlement issu des dernières législatives devait entamer sa première session ce lundi.

La Birmanie est sortie il y a tout juste 10 ans d'un régime militaire au pouvoir pendant presque un demi-siècle. Les deux derniers coups d'Etat depuis l'indépendance du pays en 1948, remontent à 1962 et 1988.

Les militaires dénonçaient depuis plusieurs semaines plus d'une dizaine de millions de cas de fraudes lors des législatives de novembre. Ils exigeaient que la commission électorale dirigée par le gouvernement publie la liste des électeurs à des fins de vérification - ce que la commission n'a pas fait. Les craintes s'étaient encore renforcées quand le chef de l'armée, le général Min Aung Hlaing - sans doute l'homme le plus puissant du pays - avait déclaré que la constitution pouvait être "révoquée" dans certaines circonstances. Selon le communiqué de l'armée, Min Aung Hlaing concentre désormais les pouvoirs "législatif, administratif et judiciaire", tandis qu'un autre général, Myint Swe, a été désigné président par intérim, un poste largement honorifique.

Le parti d'Aung San Suu Kyi, très critiquée à l'international pour sa gestion de la crise des musulmans rohingyas (des centaines de milliers d'entre eux ont ont fui en 2017 les exactions de l'armée et se sont réfugiés au Bangladesh voisin) mais toujours adulée par une majorité de la population, avait remporté une victoire écrasante en novembre.

Il s'agissait des deuxièmes élections générales depuis 2011, année de la dissolution de la junte.

En 2015, la LND avait obtenu une large majorité. Mais elle avait été contrainte à un délicat partage du pouvoir avec l'armée qui contrôle trois ministères clés? (l’Intérieur, la Défense et les Frontières).

"La relation entre le gouvernement et les militaires était compliquée", déclare à l'AFP Hervé Lemahieu, spécialiste auprès de l'institut Lowy en Australie. "Ce régime hybride, pas tout à fait autocratique ni tout à fait démocratique, s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions".

Le pays "s'est efforcé ces dix dernières années d’accélérer les réformes (...) c’est un revers" terrible pour la transition démocratique, relève Min Zaw Oo de l'institut birman pour la paix et la sécurité.

Les États-Unis et l'Australie ont rapidement réagi, appelant à la libération immédiate des dirigeants de la LND et au rétablissement de la démocratie.

"Les États-Unis s'opposent à toute tentative de modifier le résultat des récentes élections (...) et prendront des mesures contre les responsables", a averti la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, dans un communiqué.


"Nous appelons les militaires à respecter l'état de droit, à résoudre les différends par des mécanismes légaux et à libérer immédiatement tous les dirigeants civils et autres personnes détenues illégalement", a fait valoir de son côté la ministre australienne des Affaires étrangères, Marise Payne.

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Kama tudin tudan
Je vais pas la pleurer ...

Ca me fait cependant penser à ce poème

"Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester
. "

Quand elle n'a pas levé le petit doigts pour les rohyngyas, elle pensait que son tour ne viendrait jamais.
 
Dernière édition:
Kama tudin tudan
Quand elle n'a pas levé le petit doigts pour les rohyngyas, elle pensait que son tour ne viendrait jamais.
Heureusement que la communauté musulmane était là. Elle est venue au secours de ses frères musulmans de Birmanie.
Elle a fourni argent, nourriture, médicaments et soutien psychologique et logistique.
Un formidable élan de solidarité.
Il faut aussi rendre hommage à nos frères musulmans du Bangladesh qui ont accueilli leurs frères rohyngyas avec amour, générosité et bonté.
 
Prions pour que les ordures qui ont fait endurer un calvaire aux musulmans, soient tous arrêtés et mis aux travaux forcés jusqu’à leur dernier souffle .
La peine sera d’autant plus dure que ces fumiers n’ont jamais rein fait de leurs dix doigts !
Espérons que le peuple birman aura la capacité d’empêcher cette crevure de la cia de « auge-sans- souci » de fuir son pays !!

birmanie.jpg
 
Pour ceux qui croient encore aux fadaises selon lesquelles les religions sont la cause de tous nos maux, voici comment le Bouddhisme nous démontre le contraire. Dans la deuxième moité du 20ème siècle, le Bouddhisme a été utilisé comme une philosophie de paix, de sérénité et de non violence. D’une part cela a servi à canaliser toute la fougue de la jeunesse vers la création d’un droit-de-l’hommisme encore vivace de nos jours. Peace and love, soyons zen, spiritualité (comme si les autres religions n’en avaient pas), permettaient de ne rien voir du monde pourtant à feu et sang, ni même d’entendre les bombes qui pétaient de partout, presque sans interruption. Parallèlement, ce même Bouddhisme a été utilisé pour dénoncer la « brutalité » chinoise au Tibet. On en profite, au passage, pour armer, former et lâcher en Chine des bouddhistes de paix et d’harmonie pour canarder tout ce qui bouge, pendant que leur saint chef, le sourire béat, prêchait l’amour et la fraternité dans les salons occidentaux. Aujourd’hui, le Bouddhisme est utilisé comme un instrument de haine catégoriel à but génocidaire, et la catégorie à haïr, tout le monde l’a deviné, n’est autre que l’Islam. Le bouddhisme ? Une religion, 3 usages différents, parfois opposés.

 
Heureusement que la communauté musulmane était là. Elle est venue au secours de ses frères musulmans de Birmanie.
Elle a fourni argent, nourriture, médicaments et soutien psychologique et logistique.
Un formidable élan de solidarité.
Il faut aussi rendre hommage à nos frères musulmans du Bangladesh qui ont accueilli leurs frères rohyngyas avec amour, générosité et bonté.

Je t'avoue que je ne sais pas qui a vraiment aidé. Mais ceux qui n'ont pas aidés sont bien nombreux :(
Ceci dit, elle était au pouvoir, cetait son rôle d'aider et de protéger son peuple , cest d'une tristesse.
 
A partir du moment que l’on décerne un Prix Nobel à quelqu’un c’est que déjà il y a anguille sous roche. Mais bon on est plus à ça près, au point où on en est….

Toute affirmation provenant de nos médias m’est suspecte . Le rôle angélique que nos médias accordaient à Aung Sang suu syi m’était donc suspect .

Qui avait intérêt à foutre le merdier dans les pays du sud-est asiatique ces dernières années ? est la question que vous devriez vous poser…
 
Je t'avoue que je ne sais pas qui a vraiment aidé.
Soyons justes.
En France, en Algérie, au Maroc, au Koweït, par exemple des associations se sont mobilisés pour aider leurs frères musulmans.
Plusieurs associations en France vont intenter des procès auprès de Onu pour condamner cette femme d'islamophobie.
Certe, l'islamophobie qui règne en France est plus dure et plus violente que l'islamophilie du gouvernement chinois, birmans ou indiens.
Des ces pays, les musulmans sont peu persécuté qu'en France.
 
Dernière édition:
Toute affirmation provenant de nos médias m’est suspecte . Le rôle angélique que nos médias accordaient à Aung Sang suu syi m’était donc suspect .
Je salue les valeureux militaires d'avoir mis fin à la dictature de cette femme.
Les militaires promettent de bien traiter leurs musulmans et de leur offrir une vie digne, prospère et sûre.
Heureusement que les militaires sont là.
 
Ça fait mal 🤣
(Bien fait!)


Condamnations internationales après le coup d'Etat en Birmanie​





Nations unies

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, condamne "fermement" l'arrestation par l'armée d'Aung San Suu Kyi et d'autres dirigeants politiques. Avec "la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires", "ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie".

- Chine

Pékin appelle les acteurs politiques birmans à "régler leurs différends dans le cadre de la Constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale", selon Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise.

- Etats-Unis

"Les Etats-Unis s'opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d'entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures (les arrestations, ndlr) ne sont pas abandonnées", selon un communiqué de la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, appelle l'armée "à libérer tous les responsables du gouvernement ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie telle qu'exprimée lors des élections démocratiques du 8 novembre".

- Russie

"Nous suivons très attentivement et nous analysons la situation en Birmanie", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, il "est très tôt pour en donner une évaluation".

- Union européenne

Le président du Conseil européen Charles Michel condamne "fermement" le coup d'Etat et réclame sur Twitter "la libération immédiate" des personnes arrêtées, appelant à respecter le résultat des élections. Le peuple birman "veut la démocratie. L'UE est avec lui", tweete le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

- France

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dénonce "une remise en cause inacceptable du processus démocratique" et réclame la "libération immédiate et sans condition" de Aung San Suu Kyi et de tous les responsables politiques arrêtés, appelant "au strict respect des résultats des élections".

Selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, Paris "discute avec ses partenaires dans le cadre des instances internationales et notamment l'Organisation des Nations unies".

- Allemagne

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas "condamne fermement" le coup d'Etat et les arrestations, demandant "aux militaires de libérer immédiatement les membres du gouvernement et du Parlement arrêtés" et de reconnaître le résultat des élections.

- Italie

L'Italie "condamne fermement la vague d'arrestations" et demande "la libération immédiate" de tous les responsables arrêtés, selon le ministère des Affaires étrangères. "Nous sommes inquiets de cette interruption brutale du processus de transition démocratique" et l'issue des élections "doit être respectée".

- Espagne

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez "condamne le coup d'Etat" et demande "la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées et le rétablissement du processus démocratique", ajoutant: "la Constitution et les résultats électoraux doivent être respectés".

- Grèce

Le ministère des Affaires étrangères exprime "sa grande inquiétude" et demande "la libération immédiate d'Aung San Suu Kyi et des autres responsables politiques arrêtés, ainsi que le respect de la volonté démocratique du peuple".

- Republique tchèque

Le chef de la diplomatie tchèque Tomas Petricek tweete que son pays "condamne" le coup d'Etat, "soutient les dirigeants légitimes" birmans et "appelle à leur libération immédiate" en réclament "le respect des résultats des élections".

- Finlande

Citant une situation "extrêmement inquiétante", le chef de la diplomatie finlandaise Pekka Haavisto déclare au journal Helsingin Sanomat qu'"il est clair que les problèmes du pays ne seront pas réglés par un coup d'Etat militaire" et réclame "la libération des responsables politiques arrêtés dans leurs bureaux".

- Suède

La ministre suédoise des Affaires étrangères Ann Linde "condamne" sur Twitter le coup d'Etat, appelle l'armée à "respecter l'Etat de droit" ainsi que le résultat des élections et réclame la libération "immédiatement et sans conditions" de tous les dirigeants civils arrêtés.

- Danemark

Le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod "condamne fermement" le coup d'Etat, demande "à toutes les parties de respecter les résultats des élections démocratiques" et réclame la libération de "tous les dirigeants civils et responsables gouvernementaux", ajoutant sur Twitter: "l'armée sous contrôle civil est un principe démocratique clef".





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La dirigeant birmane a été renversée lundi après un coup d'État militaire.

Prix Nobel de la Paix, adulée pour son combat pour la démocratie, puis désavouée pour sa complicité dans le génocide des Rohingyas, voici l'histoire de Aung San Suu Kyi.


C’est l’armée qui les a génocidé, c’est l’armée qui l’a renversée, alors on pourrait penser qu’elle n’avait pas réagit, par crainte d’un coup d’état, justement. Mais son soutient de la condamnation des journalistes qui enquêtaient sur le génocide, c’est plus difficile à comprendre.
 
Sûrement pas, puisque le génocide a été le fait de l’armée, pas à sa demande, même s’il lui a été reproché de ne rien faire.

Notre industrie de la désinformation occulte minutieusement que nous sommes en présence de la fille d’un des généraux, Aung San, se disputant le pouvoir dès la fin de l’occupation japonaise de la deuxième guerre mondiale, et la préparation de l’indépendance avec le colonisateur britannique, en deux clans antagonistes.



Effet collatéral du démarrage de La Guerre Froide : ceux en faveur du clan occidental et ceux proches de la sphère soviétique de l’époque. Transitait, alors, par la Birmanie toute l’aide occidentale en faveur du chef de guerre chinois, le "généralissime" Tchang Kaï-chek, connu pour sa corruption et sa mégalomanie. Il convenait, en effet, d’entraver le succès grandissant des communistes Chinois regroupés autour de Mao. Tout, ou n’importe quoi, sauf "Les Rouges" !...



Le clan pro-occidental perdit cette manche. Son père, favorable au clan occidental, fut assassiné dans un règlement de compte entre bandes rivales de la haute hiérarchie militaire, le 19 juillet 1947. Mais sa famille fut épargnée, physiquement et "patrimonialement"…

Car, " … chez ces gens-là, Monsieur… ", on est toujours le cousin du beau-frère ou la grand-mère de l’oncle, tellement attachements, solidarités et obligations, par mariage sont entremêlés. La Birmanie est un Etat féodal où tout ce beau monde, au sein de l’oligarchie, entretient une filiation, même avec son rival ou son ennemi. Tous ces généraux partageant de solides liens familiaux entre eux et avec les grands propriétaires terriens et fortunes commerçantes, immensément riches de la misère du peuple.



Aung San Suu Kyi put ainsi accomplir toutes les études et voyages qu’elle souhaitait. Ceux d’une fille de milliardaire, choyée par la classe dirigeante de son pays : Inde, Grande-Bretagne, Etats-Unis, etc.



Son premier emploi, en 1967, fut d’être recrutée en tant que "secrétaire-assistante" du "Comité des questions administratives et budgétaires" de la gigantesque usine à gaz bureaucratique qu’est l’ONU. Vous en connaissez beaucoup qui peuvent entrer dans ce type d’organisation internationale, à New York, sans expérience professionnelle, les deux doigts dans le nez ?...

http://stanechy.over-blog.com/2015/10/birmanie-le-bouddhisme-radical.html
 
Dernière édition:
Pensez-vous sérieusement que l'armée va mieux traiter les Rohingyas? :prudent:
Une des pratiques privilégiées de ces "glorieuses" forces armées : remorquer les barques surchargées de réfugiés, après viol préalable des femmes et jeunes filles dûment sélectionnées, et les lâcher en plein océan, sans vivres ni eau potable ; prenant soin d’enlever rames, voiles ou moteurs, suivant les cas. Condamnés à une mort lente. Très lente. A moins de choisir le suicide, et de plonger dans la houle...

Leur tort : être musulmans.

 
Bon débarras !
Elle illustre (comme tant d'autres) la mascarade du Nobel de la paix.
Les rohyngyas sont partiellement vengés.

Oui, partiellement, car les responsables des massacres courent toujours ...
Extrait de http://stanechy.over-blog.com/2015/10/birmanie-le-bouddhisme-radical.html

Pour déclencher et entretenir ce "nettoyage ethnique" ou "religieux", la population de confession bouddhiste est fanatisée par un prêcheur halluciné, Ashin Wirathu. Par son hystérique culte de la violence, il rappelle le "frère dominicain" Savonarole qui instaura une dictature théocratique à Florence, au 15° siècle.
Ses discours de haine sont relayés par le puissant clergé du pays, moines et nonnes, et leur diffusion démultipliée par les "réseaux sociaux" dans les villes… Véritable star dans son pays, bénéficiant d’une impunité absolue, disposant de moyens financiers et médiatiques considérables ; avec, évidemment, l’appui, la complicité du gouvernement local. Le silence de l’ONU, des pays occidentaux, toujours prêts à défendre la veuve et l’orphelin partout dans le monde, est bizarrement : sidéral…

Rien de nouveau. Nous savons tous ce qu’il en est de "La Communauté Internationale"…
 
La dirigeant birmane a été renversée lundi après un coup d'État militaire.

Prix Nobel de la Paix, adulée pour son combat pour la démocratie, puis désavouée pour sa complicité dans le génocide des Rohingyas, voici l'histoire de Aung San Suu Kyi.


C'est amusant de voir cette version de son histoire relayée par facebook !
Rien de nouveau. Nous savons tous ce qu’il en est de "La Communauté Internationale"…

Beaucoup plus révélateur : l’attitude de la grande icône birmane des Droits de l’Homme, de la Non Violence, se réclamant de Gandhi, de la Démocratie, chouchou de nos médias et politiciens en Occident ; croulant sous les récompenses et labels de "bonne élève" de l'idéologie mondialiste, prix Nobel de la Paix 1991, Prix Sakharov décerné en grande pompe, en 2013, par le Parlement européen, etc. : Aung San Suu Kyi.

Non seulement, elle reste de marbre, au nom de la Raison d’Etat. Mais, pire : elle nie les évidences. Alors qu'elle est membre du Parlement de son pays, depuis le 9 juillet 2012...
Son indifférence devant cet atroce "nettoyage religieux", dans une barbarie indescriptible, démontre un niveau d’insensibilité, de cruauté, implacable.

Le masque est tombé. L’imposture, dévoilée.

Notre industrie de la désinformation occulte minutieusement que nous sommes en présence de la fille d’un des généraux, Aung San, se disputant le pouvoir dès la fin de l’occupation japonaise de la deuxième guerre mondiale, et la préparation de l’indépendance avec le colonisateur britannique, en deux clans antagonistes.

Effet collatéral du démarrage de La Guerre Froide : ceux en faveur du clan occidental et ceux proches de la sphère soviétique de l’époque. Transitait, alors, par la Birmanie toute l’aide occidentale en faveur du chef de guerre chinois, le "généralissime" Tchang Kaï-chek, connu pour sa corruption et sa mégalomanie. Il convenait, en effet, d’entraver le succès grandissant des communistes Chinois regroupés autour de Mao. Tout, ou n’importe quoi, sauf "Les Rouges" !...

Le clan pro-occidental perdit cette manche. Son père, favorable au clan occidental, fut assassiné dans un règlement de compte entre bandes rivales de la haute hiérarchie militaire, le 19 juillet 1947. Mais sa famille fut épargnée, physiquement et "matrimonialement"…

 
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