En relisant ce matin l'info sur le café du rond point, je repense à 3amti
Pas loin des 93 ans, encore très alerte macha8lla8, avec un sacré caractère - paraît que je tiens d'elle

j'aimerais mais je pense qu'il y a bcp plus de choses qui nous opposent que de points de ressemblance.
Je brosse son portrait vite fait - elle a élevé un petit peu plus d'une dizaine d'enfants, surtout des garçons - élevés comme à l'armée pourtant son mari n'était pas dans ce corps de métier mais fonctionnaire tout de même - les enfants, garçons compris donc, pliaient leur linge et ont tous fait des études - celui qui a le moins réussi (si on peut dire) est prof dans la région - certains on fait de brillantes carrières à l'internationale et au Maroc - je repense à ma mère qui me racontait qu'il (leur père) se saignait pour leur acheter les cahiers et livres pour la rentrée - ça n'aura pas été un vain sacrifice.
L'an passé, on passe en revue avec ma tante les photos et à un moment, y en a une qu'elle ne veut pas que je regarde - dans un geste furtif, elle la planque - et moi, ça m'intrigue - donc j'insiste et elle finit par me la montrer - c'était elle aux côtés de son époux, le col de sa chemise était mal mis - franchement, elle ne m'aurait pas dit - j'aurais pas prêté attention, y avait un côté sous le pull et l'autre côté qui ressortait - ça casse pas 3 pattes à un canard hein - elle me dit, ça fait 3robi

(voilà le point de divergence n°1 entre elle et moi) j'avais envie de lui dire, ma tante t'es née à New York ?

...un peu plus tard on est à table, j'écoute la bouche pleine de sekok avec agho fait mains par la tante, ma cousine en train de pester sur le mariage de sa nièce, la fille du frère qui a le mieux réussi avec un DZ - et là y a ma soeur qui essaye de faire redescendre la pression - elle dit - du moment qu'ils sont heureux - et là ma cousine l'enchaîne - Heureux ? Bien sûr qu'il est heureux, ra8 b7al 3robi da8a Fassia

j'ai failli cracher dik zlafa dial sekok en étouffant mon rire et là ma tante m'aurait démarré