Même des Journaux marocains ???
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Ces étrangers qui visent, selon les rapports de la police, à convertir les Marocains musulmans devraient en principe être jugés. Selon le Code pénal et larticle 220, ils encourent en principe une peine demprisonnement de six mois à trois ans et dune amende de 100 à 500 dirhams. Rarement, ces derniers sont emprisonnés. Ils sont tout bonnement expulsés. Assurer la protection et la garantie de «la sécurité spirituelle» des citoyens, assurer la préservation des constantes communes aux Marocains : ces propos reviennent dans les déclarations des ouléma comme des responsables de partis politiques dobédience islamiste pour justifier lattitude des autorités. Pourtant, la Constitution consacre dans son article 6 la liberté de culte. Lislam lui-même appelle à la liberté de conscience. Comme dans la sourate dAl-Baqarah : «Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin sest distingué de légarement.» Même lapostasie nest pas un délit dans les textes juridiques marocains. Cest le prosélytisme qui tombe sous le coup de la loi. Seulement, la liberté de culte, cest aussi la liberté de parler ouvertement de sa foi. Punir des prosélytes ne serait-ce pas là une atteinte aux libertés individuelles ? Le débat est ainsi engagé.