Le Sida 200 fois plus présent dans la communauté gay (Institut national de veille sanitaire en France)
http://www.lepetitjournal.com/inter...troleeq-dans-la-communaute-gay-masculine.html
En 2010, il y a eu 80 fois plus de contaminations chez les homosexuels franciliens que chez les tenants de l’altérité sexuelle de la même région
http://www.ndf.fr/nos-breves/30-11-2011/ile-de-france-les-homosexuels-propagent-le-sida
Le SIDA (tout en majuscules, par seulement la première lettre
) ne fait pas plus de dégâts chez les homos, ce n’est pas le processus.
Le processus c’est : partenaires multiples + pas de protections = contamination probable.
Cette équation se retrouve souvent nettement plus souvent chez les homos que chez les hétéros. Il y a plusieurs théories pour ça. L’une dit que c’est justement parce qu’ils sont mis à la marge et vivent plus difficilement des relations stables et durables. Selon une autre théorie, les homos seraient en moyenne plus volages que les hétéros. Je ne sais pas laquelle des deux théorie et la bonne, ou si c’est les deux, quelle est la part de l’une et de l’autre, je sais seulement que aucune des deux n’a put être formellement infirmée (pour ce que j’en sais, et j’ignore sûrement beaucoup de choses sur ce point précis).
La même équation se retrouve aussi chez les hétéros qui ont les mêmes comportements. Ce n’est pas propre aux homos.
Bref, la question n’est pas homo ou pas homo, la question est protégé ou pas protégé et volage ou pas volage. Ce n’est pas une orientation sexuelle qui rend vulnérable au SIDA ou qui le propage, mais un type de comportement.
Le SIDA ne cible pas les homos et il n’en sont pas un vecteur plus naturel que les hétéros. Le virus (ou les virus, il y a plusieurs virus du SIDA) voit sa propagation facilité par les mêmes conditions que tous les autres : le porteur (homo, lesbo, ou hétéro ou même aucun des trois) a de fréquents contacte par les muqueuses génitales ou par le sang, avec d’autres. Évidemment, comme le contact nécessaire à la propagation est spécifique et restreint, les contactes pouvant le propager sont assez spécifiques aussi. Mais à part cette spécificité, c’est la même chose qu’avec tout les autres.
Ensuite, mais je ne sais pas si c’est toujours le cas, pendant un temps au moins, le SIDA s’est propagé plus rapidement chez les hétéros que chez les homos, parce que les hétéros se croyaient à l’abri et pensaient que ça n’arrive qu’au homo… il y en a qui ont appris le contraire, et la leçon leur a couté cher et ils n’auront jamais fini de la payer.
Bref, on ne lutte pas contre le SIDA en maltraitant ou criminalisant les homos, mais en favorisant la protection et en limitant la diversité des contactes (stabilité).
S’il n’y avait pas d’homos, le SIDA existerait quand‑même et se propagerait quand‑même.
La transmission du SIDA chez les homos, ne doit logiquement pas influer sur le taux de transmission chez les hétéros, sauf s’il y a des relations entre un(e) hétéro ou un(e) homo et un(e) bi.
P.S. Si le SIDA était un truc d’homo, alors on peut se demander comment des hétéros auraient put être contaminés… sauf s’ils sont hypocrites.