suite et fin
La maladie est arrivée comme une bourrasque qui allait l'immobiliser ; il assiste impuissant à la détérioration de son corps et de son esprit. Au lieu de quitter la scène politique et de se faire soigner tranquillement, le voilà jeté par le clan militaire et affairiste sur les deux fronts : soigner sa maladie et réparer l'Algérie, où rien ne fonctionne normalement. Il y a de quoi fatiguer son cerveau et jouer un tour à sa réputation. Il apparaît dans un état pathétique rappelant les mensonges et magouilles de l'ancienne Union soviétique. Il est devenu un objet, un fantasme, un paravent en ruine entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir.
Il ne s'est plus adressé à son peuple depuis avril 2012
Dans son expression triste et malheureuse, on peut déceler l'amertume et aussi une colère qui gronde mais qui ne sort pas parce qu'il est bourré de médicaments qui l'endorment ou l'installent dans une absence lourde et problématique. Ainsi, il n'a pas pu recevoir des chefs d'État étrangers en visite à Alger. Il ne s'est plus adressé à son peuple depuis avril 2012.
Sa tête réclame qu'on arrête de le maltraiter.
Personne ne l'écoute, personne ne se penche sur lui pour décrypter les messages qu'il essaie difficilement de transmettre.
La paix lui est refusée. Il ne sait même pas qu'il est de nouveau candidat. Il n'est pas tenu au courant.
Il est un otage très spécial entre les mains d'un clan qui ne sait plus que faire de ce vieil homme dont la santé ne cesse de décliner au point où on le maintient artificiellement en vie. Pour combien de temps encore ?
Les manifestations pacifiques du peuple algérien se poursuivent et plus personne ne croit à la fiction d'un président qui promet, une fois réélu, de se retirer et d'organiser de nouvelles élections présidentielles.
Cela, l'état actuel de son cerveau (du moins tel que je l'ai découvert), son état général ne l'ont pas permis.
La preuve, il est resté à Genève pour subir des soins intensifs.
https://www.lepoint.fr/invites-du-p...r=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20190305
mam
ps : inhumain ce maintien en vie
La maladie est arrivée comme une bourrasque qui allait l'immobiliser ; il assiste impuissant à la détérioration de son corps et de son esprit. Au lieu de quitter la scène politique et de se faire soigner tranquillement, le voilà jeté par le clan militaire et affairiste sur les deux fronts : soigner sa maladie et réparer l'Algérie, où rien ne fonctionne normalement. Il y a de quoi fatiguer son cerveau et jouer un tour à sa réputation. Il apparaît dans un état pathétique rappelant les mensonges et magouilles de l'ancienne Union soviétique. Il est devenu un objet, un fantasme, un paravent en ruine entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir.
Il ne s'est plus adressé à son peuple depuis avril 2012
Dans son expression triste et malheureuse, on peut déceler l'amertume et aussi une colère qui gronde mais qui ne sort pas parce qu'il est bourré de médicaments qui l'endorment ou l'installent dans une absence lourde et problématique. Ainsi, il n'a pas pu recevoir des chefs d'État étrangers en visite à Alger. Il ne s'est plus adressé à son peuple depuis avril 2012.
Sa tête réclame qu'on arrête de le maltraiter.
Personne ne l'écoute, personne ne se penche sur lui pour décrypter les messages qu'il essaie difficilement de transmettre.
La paix lui est refusée. Il ne sait même pas qu'il est de nouveau candidat. Il n'est pas tenu au courant.
Il est un otage très spécial entre les mains d'un clan qui ne sait plus que faire de ce vieil homme dont la santé ne cesse de décliner au point où on le maintient artificiellement en vie. Pour combien de temps encore ?
Les manifestations pacifiques du peuple algérien se poursuivent et plus personne ne croit à la fiction d'un président qui promet, une fois réélu, de se retirer et d'organiser de nouvelles élections présidentielles.
Cela, l'état actuel de son cerveau (du moins tel que je l'ai découvert), son état général ne l'ont pas permis.
La preuve, il est resté à Genève pour subir des soins intensifs.
https://www.lepoint.fr/invites-du-p...r=EPR-6-[Newsletter-lepoint-afrique]-20190305
mam
ps : inhumain ce maintien en vie