Les halles ya quasiment que des kehl la bas non?
Harcelement en groupe (Egypte)
- Initiateur de la discussion awaydon
- Date de début
Les halles ya quasiment que des kehl la bas non?
Oumshyrine
TANJA AL 3ALYA
Y a t il ici un marocain ou une marocaine ayant vu un groupe d'hommes poursuivres des femmes voilées en pleine rue à la vu de tous au Maroc???
Je n'ai jamais vu un truc pareil au bled mais en Egypte ça arrive souvent apparement y a même des videos et des repportages à ce sujet.
Effectivement quand tu vois les films et séries de pervers que produisent les egytiens on comprend vite cette obsession, y a même une série qui passait pendant le mois du Ramadan qui à mis en colère les imams et savants egyptiens et pour avoir vu des extraits c'est vraiment honteux et en plus pendant le Ramadan ah ces égyptiens.
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
j'ai cherché des stats et des chiffres j ai pas trouvé, tu peux nous en donner !
mais le viol collectif n'est pas juste une affaire égyptiennne comme certanis le pensent
http://www.bladi.info/54543-viol-collectif-maroc/
Oumshyrine
TANJA AL 3ALYA
j'ai cherché des stats et des chiffres j ai pas trouvé, tu peux nous en donner !
mais le vol collectif n'est pas juste une affaire égyptiennne comme certanis le pensent
http://www.bladi.info/54543-viol-collectif-maroc/
Personne ne dit que c'est propre à l'Egypte ce qui est faux mais disons qu'en Egypte ça arrive très souvent.
Y a eu des tas de repportage cherche tu verras.
Oumshyrine
TANJA AL 3ALYA
Personne ne fait de concours sur qui viole le plus..... mais il est clair que certains pays comme l'Egypte battent des records.
j'ai cherché des stats et des chiffres j ai pas trouvé, tu peux nous en donner !
mais le viol collectif n'est pas juste une affaire égyptiennne comme certanis le pensent
http://www.bladi.info/54543-viol-collectif-maroc/
Ce que tu nous présente est un kidnapping suivi de viol dans un endroit isolé et non un viol collectif en pleine rue...
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
Tu as mal lu, kignapping ou pas, il y a viol collectif, et c'est là le grand débat
serait ce moins grave aprés kidnapping ? ou veux tu dire que chez nous ça nous existe pas ?
svenstek
Rif
j'ai cherché des stats et des chiffres j ai pas trouvé, tu peux nous en donner !
mais le vol collectif n'est pas juste une affaire égyptiennne comme certanis le pensent
http://www.bladi.info/54543-viol-collectif-maroc/
ça prouve que t'as pas regardé la vidéo 50 viols par jour et un sondage à été fait par la ECWR concernant le harcèlement sexuel En Egypte, 83% des Égyptiennes et 98% de femmes étrangères ont déclaré avoir été victimes de harcèlement sexuel.et toutes y passent, les voilées, les non voilées, les burquées...
tu veux la source !! tiens http://genre.francophonie.org/spip.php?article857
au Maroc tu n'y trouveras pas 100 mec courir pour dénuder une femme en public..ils seront bien lynchés sinon.
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
J'ai une amie qui revient d'Egypte en effet l'harcèlement est un sport nationale en Egypte, paradoxe aussi il a une association avec des hommes et des femmes qui a été crée pour combattre le harcèlement contre les femmes, ils parcourent les rues pour sensibiliser la population et surtout les hommes contre ce genre de pratique qui ne valorise pas le pays et qui est insuportable.
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
j'ai la chance de connaitre ls 3 pays du maghreb, et aucun chiffre ne peut être donné sur les viols pourquoi ? parce qu'en général les femme ne porte pas plainte .
ensuite comme dit nwidiya, faire la promotion d'un pays par rapport à un autre est déplacée surtout sur ce sujet, mais si ça peut te fare plaisir tu peux continuer, ça ne m empêchera pas d'y retourner le 3 octobre inchallah :langue:
YouTube - LE HARCÃLEMENT SEXUEL EN ÃGYPTE
Punaaise, à chaque fois que je vois cette vidéo avec les statistiques et les témoignages, et les scènes, j'ai envie de bomir.
Punaaise, à chaque fois que je vois cette vidéo avec les statistiques et les témoignages, et les scènes, j'ai envie de bomir.
svenstek
Rif
je m'en fou de ta vie
Ce n'est pas une question de gravité, il faut le voire avec détachement. C'est juste différent.
Le mashrek et le maghreb sont opposé naturellement, même nos intégristes respectifs sont différents. Mais ça ne les rends pas plus attractifs ou autre
.
je parlais de tout le monde....
faire la promotion
minimiser les faits
tout ça c'est du pareil au même...
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
j avais bien compris, mais j invite ceux qui se document sur le net a y vivre 1 année et revenir nous en dire leur sentiment, j y ai rencontré pas mal de marocaine étudiante ou prof de français dans des écoles privées ou à la fac, nous n avons jamais rencontré ou vécu ce type deharcélement ( même si au vu de 1 ou 2 vidéos qui tournent, le cas a eu lieu )
je retourne écouter ma musique
ça n'est pas parce que TOI tu n'as jamais vu/vécu ça que ça n'existe pas et que ça ne se passe pas il faudrait être bien naïf sinon...
le monde est bien plus vaste...
En Palestine je n'ai jamais rencontré ou vécu de bombardement au phosphore ( même si au vu de 1 ou 2 vidéos qui tournent, le cas a eu lieu )
Internationalement parlant l'Égypte est le 1er pays dans l'harcèlement sexuel, suffit de voir les sources dans la vidéo postée. C'est la vérité, désolé pour ton amour.
Bisous.
Oui dans les quartiers riches ou il a dix policiers au kilometre carré mais dans les quartiers populaires c'est autre chose LuvEgypte il faut être honnête prendre les transports en Egypte pour une femme c'est chaud entre insulte ou drague bref, malgré cela l'Egypte est un jolie pays avec une grande civilisation je pense que le gouvernement n'a pas pris des mesures séveres contre le harcelement et d'education civique c'est pas la faute de la population mais de Moubarak et sa clique.
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
ai je dit que ça n'existait pas , pourquoi des raccourcis ?
Sinon des mesures ou des réactions des officiels ? Quelque chose de consistent hein, pas la pub gratis à la muslims brothers ...
svenstek
Rif
Gaza n'est pas bombardé H24, tu as de drôle d'aurguments !
je vous laisse
fais attention à toi
moi personellement je ne fais pas de raccourcis, relis mieux
il faut juste parfois savoir reconnaître qu'on peut avoir tort même si on pense maîtriser le sujet, l'humilité c'est une forme de respect aussi
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
je n'ai pas habité dans les quartiers riches ( pas les moyens ) , et je prennais le car ( 1h 30 de trajet ) pour me rendre à la fac.
je vous donne mon témoignage, faites en ce qe vous voulez, je vous laisse faire votre opinion, j'ai déjà la miene.
Une Bloggeuse du Bondy Blog qui a vécu un an au Caire.
L'enfer de la drague au Cair*e, par Nassira El Moaddem
Circuler librement dans la capitale égyptienne quand on est une femme relève de l’épreuve. Entre « mots doux », sifflements et mains baladeuses, se promener vous met les nerfs à vif.
Quand on est une femme, on a de quoi être en colère contre le Caire. Y marcher, y faire ses courses, s'y promener, bref sortir relève souvent du parcours du combattant. Je vis désormais dans la capitale égyptienne depuis presque huit mois et pourtant je ne m'y habitue pas. Des regards collants que vous arrivez presque à palper, aux mains baladeuses dans les transports en commun. Du type qui se frotte à vous dans la rue alors que le trottoir est aussi large qu'une voie d'autoroute, aux mots censés être doux et qui résonnent en vous comme autant d'insultes que l'on vous crache en pleine figure : « Miel », « ma jolie », « viens par ici ma fille ». Ces expressions de la rue de tous les jours je les ai en horreur.
Et il n'y a pas que les blondes aux yeux bleus qui ont le droit à ce traitement. Pour subir ce genre d'humiliation, être de sexe féminin suffit. Avoir 60 ans, porter un voile ou un niqab, être accompagné de son compagnon, de son mari, d'amis : rien ne freine ces excès de libido. C'est le quotidien des femmes du Caire. J'habite à quelques minutes du centre-ville. Le trajet que j’effectue tous les jours entre mon domicile et la fac est loin d'être une partie de plaisir. A 8 heures du matin, les hormones de certains sont déjà en ébullition. Un jour, alors que je me rendais en cours, arrivant à hauteur de la place Tahrir, un des points névralgiques de la capitale, un type s'approche de moi à la vitesse de l'éclair. Il est venu, m'a touchée, a eu son petit quart d'heure américain, son sourire vicieux puis est reparti comme si de rien n'était. Dans ce genre de situation, vous ne comprenez pas pourquoi vous ne faites rien, pour quelles raisons vous restez immobiles alors que la rage vous dévore. Vous vous détestez de ne pas avoir su comment réagir, de ne pas vous être révoltée.
L'enfer de la drague au Cair*e, par Nassira El Moaddem
Circuler librement dans la capitale égyptienne quand on est une femme relève de l’épreuve. Entre « mots doux », sifflements et mains baladeuses, se promener vous met les nerfs à vif.
Quand on est une femme, on a de quoi être en colère contre le Caire. Y marcher, y faire ses courses, s'y promener, bref sortir relève souvent du parcours du combattant. Je vis désormais dans la capitale égyptienne depuis presque huit mois et pourtant je ne m'y habitue pas. Des regards collants que vous arrivez presque à palper, aux mains baladeuses dans les transports en commun. Du type qui se frotte à vous dans la rue alors que le trottoir est aussi large qu'une voie d'autoroute, aux mots censés être doux et qui résonnent en vous comme autant d'insultes que l'on vous crache en pleine figure : « Miel », « ma jolie », « viens par ici ma fille ». Ces expressions de la rue de tous les jours je les ai en horreur.
Et il n'y a pas que les blondes aux yeux bleus qui ont le droit à ce traitement. Pour subir ce genre d'humiliation, être de sexe féminin suffit. Avoir 60 ans, porter un voile ou un niqab, être accompagné de son compagnon, de son mari, d'amis : rien ne freine ces excès de libido. C'est le quotidien des femmes du Caire. J'habite à quelques minutes du centre-ville. Le trajet que j’effectue tous les jours entre mon domicile et la fac est loin d'être une partie de plaisir. A 8 heures du matin, les hormones de certains sont déjà en ébullition. Un jour, alors que je me rendais en cours, arrivant à hauteur de la place Tahrir, un des points névralgiques de la capitale, un type s'approche de moi à la vitesse de l'éclair. Il est venu, m'a touchée, a eu son petit quart d'heure américain, son sourire vicieux puis est reparti comme si de rien n'était. Dans ce genre de situation, vous ne comprenez pas pourquoi vous ne faites rien, pour quelles raisons vous restez immobiles alors que la rage vous dévore. Vous vous détestez de ne pas avoir su comment réagir, de ne pas vous être révoltée.
En réalité, la scène dure à peine quelques secondes et arrive sans que vous n'y soyez préparée. Et puis que faire? Une autre fois, je me suis mise à crier et j’ai poussé violemment celui qui s'approchait pour me toucher. L'homme très mal à l'aise s'est vite retourné et a fait demi-tour. En guise de réaction, j'ai eu l'audace de croire que le policier qui se trouvait tout près de moi allait pouvoir m'aider. C'était sans compter que lui aussi « avait faim » et qu'en allant le voir il allait me regarder comme un vulgaire bout de viande. C'est un peu ça le sentiment ici, d'être une charogne sur patte, l'objet ambulant de leurs désirs sexuels. Imaginez-vous marcher dans la rue et en voir certains se gratter les parties intimes pendant qu'ils vous regardent passer. Ou encore ce jour où, me promenant avec une amie, nous entendons sortant de la bouche de deux hommes que nous devançons : « Par devant ou par derrière ? » A vous en donner la nausée.
Je parle du Caire mais des histoires à peu près semblables j'en ai vécu dans d'autres villes du monde arabe en Syrie ou au Maroc par exemple. Et, on pourrait parler longtemps de la drague lourde de certains hommes en France, des harcèlements sexuels qui ont cours dans le monde professionnel. L'Europe n'est évidemment pas exempte de ce genre de comportements à l'adresse des femmes. Mais ici, au Caire et notamment dans certains quartiers, le phénomène drague ("mo3akassa") est inscrit dans le quotidien, devenu banal, normal, une sorte de jeu aussi auquel se livrent les hommes fatigués d'un quotidien morose et d'une absence d'avenir.
Ce n'est pas encore du harcèlement ("taharuch") même si pour certaines la frontière entre les deux n'est pas si opaque. « Lorsqu'à chaque fois que vous sortez de chez vous, pour vous rendre à n'importe quel endroit, vous devez essuyer les sifflements et les propos obscènes de certains hommes, je pense qu'on est pas loin du harcèlement », me confie Rim, étudiante à l'Université du Caire.
Mais voilà il faut se protéger. Vous vous mettez alors sur la défensive, adoptez une attitude volontairement agressive. Depuis j'ai développé un sens visuel hors du commun : mes radars détectent à distance ceux qui s'aventureraient à s'approcher de moi. Au point parfois peut-être de sombrer dans la paranoïa. Devoir faire tout ce cinéma, m’emmerde, ce n'est pas vous mais au fond on s'en fout, faut se blinder. Je ne compterai pas le nombre de fois où je me suis arrêtée pour insulter celui qui s'amenait vers moi pour tenter quelque chose. Ici, les hommes ont très peu l'habitude que les femmes réagissent en pleine rue.
Je parle du Caire mais des histoires à peu près semblables j'en ai vécu dans d'autres villes du monde arabe en Syrie ou au Maroc par exemple. Et, on pourrait parler longtemps de la drague lourde de certains hommes en France, des harcèlements sexuels qui ont cours dans le monde professionnel. L'Europe n'est évidemment pas exempte de ce genre de comportements à l'adresse des femmes. Mais ici, au Caire et notamment dans certains quartiers, le phénomène drague ("mo3akassa") est inscrit dans le quotidien, devenu banal, normal, une sorte de jeu aussi auquel se livrent les hommes fatigués d'un quotidien morose et d'une absence d'avenir.
Ce n'est pas encore du harcèlement ("taharuch") même si pour certaines la frontière entre les deux n'est pas si opaque. « Lorsqu'à chaque fois que vous sortez de chez vous, pour vous rendre à n'importe quel endroit, vous devez essuyer les sifflements et les propos obscènes de certains hommes, je pense qu'on est pas loin du harcèlement », me confie Rim, étudiante à l'Université du Caire.
Mais voilà il faut se protéger. Vous vous mettez alors sur la défensive, adoptez une attitude volontairement agressive. Depuis j'ai développé un sens visuel hors du commun : mes radars détectent à distance ceux qui s'aventureraient à s'approcher de moi. Au point parfois peut-être de sombrer dans la paranoïa. Devoir faire tout ce cinéma, m’emmerde, ce n'est pas vous mais au fond on s'en fout, faut se blinder. Je ne compterai pas le nombre de fois où je me suis arrêtée pour insulter celui qui s'amenait vers moi pour tenter quelque chose. Ici, les hommes ont très peu l'habitude que les femmes réagissent en pleine rue.
Gaza n'est pas bombardé H24, tu as de drôle d'aurguments !
je vous laisse
Les violeurs ne violent pas H24, ça c'est pas un drôle d'argument !
Du coup, lorsque vous vous retournez pour réagir contre celui qui vient à peine de vous frôler ou de vous lancer je ne sais quel regard obscène ou remarque indécente, et que vous osez lui rappeler son attitude immonde, à 95% des cas vous êtes sûrs que le type va tourner la tête et vous répondre : « Mais c'est pas toi que je regardais. Je parlais à mon ami. » Autant vous dire que la réponse n'aide pas à refroidir vos nerfs. D'abord, on vous atteint dans votre dignité et en plus on se fout ouvertement de vous. Double peine. Et de lui répondre, un peu impuissante, mais de toutes mes forces, un « kelb » (sale chien) sorti du fond du cœur avant de repartir en maudissant la terre entière d'être une femme.
Finalement, j'en suis arrivée à me demander si réagir servait bien à quelque chose. Je ne peux m'empêcher de le faire, c'est plus fort que moi. Je n'ai pas envie de donner l'impression que tout cela est naturel, normal. Et en même temps, je n'y gagne rien : suis énervée, gaspille mon énergie et les gens me prennent pour une folle ! Je comprends de plus en plus celles qui ici font comme si elles n'entendaient rien. On en vient même à apprécier les rames de métros réservées aux femmes.
En arriver là, obligé de séparer les sexes pour éviter tout débordement est un affreux constat d'échec. Ceux qui prêchent les vertus de la mixité, moi la première, auront vite compris qu'ici, il s'agit d'une nécessité qui va au-delà d'une question de confort. Depuis quelques mois se développent des lieux et des modes de transports réservés aux femmes : comme ces nouveaux taxis conduits par des chauffeurs de taxis femmes censés apporter une solution au problème. Reste que pour la majorité des Egyptiens, et donc des femmes, le taxi est un transport coûteux et que les seules alternatives bon marché, celles des bus et minibus bondés, sont largement propices à la promiscuité.
Alors, évidemment, on peut imaginer les raisons d'une telle situation : la frustration sexuelle, le chômage, la crise du logement qui rendent difficiles le mariage des jeunes hommes et retarde encore plus leur vie sexuelle, l'oppression sociale, l'absence de lendemain... En attendant, les associations locales se battent tandis que les autorités semblent faire mine de ne rien entendre. En témoigne une déclaration de Suzanne Moubarak, l'épouse du président qui affirmait en 2009 au journal gouvernemental Al Ahram : « Le harcèlement sexuel ne peut pas être considéré comme un phénomène à cause de quelques incidents isolés. » Circulez donc, y a rien à voir. Très bien, mais si au moins on pouvait circuler tranquillement…
Source : Bondy Blog, 25 mai 2010
Finalement, j'en suis arrivée à me demander si réagir servait bien à quelque chose. Je ne peux m'empêcher de le faire, c'est plus fort que moi. Je n'ai pas envie de donner l'impression que tout cela est naturel, normal. Et en même temps, je n'y gagne rien : suis énervée, gaspille mon énergie et les gens me prennent pour une folle ! Je comprends de plus en plus celles qui ici font comme si elles n'entendaient rien. On en vient même à apprécier les rames de métros réservées aux femmes.
En arriver là, obligé de séparer les sexes pour éviter tout débordement est un affreux constat d'échec. Ceux qui prêchent les vertus de la mixité, moi la première, auront vite compris qu'ici, il s'agit d'une nécessité qui va au-delà d'une question de confort. Depuis quelques mois se développent des lieux et des modes de transports réservés aux femmes : comme ces nouveaux taxis conduits par des chauffeurs de taxis femmes censés apporter une solution au problème. Reste que pour la majorité des Egyptiens, et donc des femmes, le taxi est un transport coûteux et que les seules alternatives bon marché, celles des bus et minibus bondés, sont largement propices à la promiscuité.
Alors, évidemment, on peut imaginer les raisons d'une telle situation : la frustration sexuelle, le chômage, la crise du logement qui rendent difficiles le mariage des jeunes hommes et retarde encore plus leur vie sexuelle, l'oppression sociale, l'absence de lendemain... En attendant, les associations locales se battent tandis que les autorités semblent faire mine de ne rien entendre. En témoigne une déclaration de Suzanne Moubarak, l'épouse du président qui affirmait en 2009 au journal gouvernemental Al Ahram : « Le harcèlement sexuel ne peut pas être considéré comme un phénomène à cause de quelques incidents isolés. » Circulez donc, y a rien à voir. Très bien, mais si au moins on pouvait circuler tranquillement…
Source : Bondy Blog, 25 mai 2010
LuvEgypt75
Ew3a tendam Youm
moi personellement je ne fais pas de raccourcis, relis mieux
il faut juste parfois savoir reconnaître qu'on peut avoir tort même si on pense maîtriser le sujet, l'humilité c'est une forme de respect aussi
si témoigner de son vécu dans un pays est un manque d'humilité, j'ai du manquer un épisode.
A
AncienBladinaute
Non connecté
non mais rassure moi, tu en fais exprès?
relis la discussion, et fais en sorte que dans ta tête tout ne tourne pas autour de toi...