En 1960, il est élu membre du Conseil supérieur de l'Organisation du Bien-être islamique au
Caire, puis membre de l'Académie de Recherches de
l'Université d'Al-Azhar2, de la communauté des érudits en islamologie et du Conseil islamique supérieur de l'Algérie.
En 1962, il est promu vice-président du Congrès mondial islamique à
Karachi ; il est élu membre de la Conférence générale de l'Académie de recherches islamiques sise au Caire.
En 1966, il participe à la conférence tenue à
Accra sur le thème : "Le monde sans bombe atomique".
En 1969, il prend part à l'assemblée constituante de l'Association des Universités Islamiques à Fez et en devint membre du comité exécutif.
En 1971, l'Université Al-Azhar lui attribue le titre de "Cheikh Al Islam" (Guide de l'Islam).
Il fut, par ailleurs, le premier noir africain à présider la prière dans la prestigieuse mosquée d'Al-Azhar.
Comme diplomate sénégalais, Baye Niass rencontre de grandes figures politiques telles que
Gamal Abdel Nasser, président de l’Égypte et le panafricaniste
Kwamé Nkrumah avec qui, il était très lié ou encore
Zhou Enlai. Baye Niass défendait la cause africaine sur les plus grandes tribunes du pays.
S'étant fait une renommée résultant de vastes connaissances religieuses, historiques, culturelles, scientifiques, philosophiques, etc... Baye Niass s'est ainsi fait remarquer à l'occasion de tous ses voyages dans divers pays comme le
Nigéria, l'
Arabie Saoudite, la
Chine, le
Ghana, le
Maroc, l'
Égypte, la
France, l'
Angleterre, la
Belgique, l'
Indonésie, le
Pakistan...