dimanche 29 mars 2009 - 09h:55
Human Rights Watch
Des attaques indiscriminées ont causé dinutiles souffrances civiles.
(Jérusalem) - Les tirs répétés par Israël dobus au phosphore blanc sur des zones densément peuplées de la bande de Gaza lors de sa récente opération militaire étaient indiscriminés et constituent une preuve de crimes de guerre, selon un rapport de Human Rights Watch publié aujourdhui.
Ce rapport de 71 pages, intitulé Rain of Fire : Israels Unlawful Use of White Phosphorus in Gaza (Une pluie de feu : lutilisation illégale de phosphore blanc par Israël à Gaza) rassemble des témoignages sur les effets dévastateurs des armes au phosphore blanc sur les civils et les propriétés civiles à Gaza. Les chercheurs de Human Rights Watch à Gaza ont trouvé, immédiatement après la fin des hostilités, des éclats dobus, des fragments de réceptacles et des douzaines de morceaux de feutre brûlé contenant des résidus de phosphore blanc dans les rues, sur les toits des bâtiments, dans les jardins résidentiels, et dans une école des Nations unies. Le rapport fournit également des preuves balistiques, des photographies et des images satellites, ainsi que des documents provenant de larmée et du gouvernement israéliens.
Les armées de divers pays utilisent essentiellement le phosphore blanc pour masquer leurs opérations sur le terrain en créant une épaisse fumée. Il est aussi utilisé comme arme incendiaire.
« A Gaza, larmée israélienne na pas simplement utilisé le phosphore blanc dans des zones ouvertes en tant quécran pour dissimuler ses troupes », a déclaré Fred Abrahams, chercheur de la division Urgences au sein de Human Rights Watch et co-auteur du rapport. « Elle a tiré des obus au phosphore blanc de manière répétée sur des zones densément peuplées, même lorsque ses troupes nétaient pas présentes dans la zone et lorsque dautres écrans de fumée, plus sûrs, étaient disponibles. En conséquence, des civils ont souffert inutilement et certains ont été tués. »
Le rapport documente une tendance voire une politique dutilisation du phosphore blanc qui, selon Human Rights Watch, aurait nécessité lapprobation dofficiers militaires supérieurs.
« Les officiers supérieurs doivent rendre des comptes pour les morts inutiles causées par le phosphore blanc », a déclaré M. Abrahams.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6367
Human Rights Watch
Des attaques indiscriminées ont causé dinutiles souffrances civiles.
(Jérusalem) - Les tirs répétés par Israël dobus au phosphore blanc sur des zones densément peuplées de la bande de Gaza lors de sa récente opération militaire étaient indiscriminés et constituent une preuve de crimes de guerre, selon un rapport de Human Rights Watch publié aujourdhui.
Ce rapport de 71 pages, intitulé Rain of Fire : Israels Unlawful Use of White Phosphorus in Gaza (Une pluie de feu : lutilisation illégale de phosphore blanc par Israël à Gaza) rassemble des témoignages sur les effets dévastateurs des armes au phosphore blanc sur les civils et les propriétés civiles à Gaza. Les chercheurs de Human Rights Watch à Gaza ont trouvé, immédiatement après la fin des hostilités, des éclats dobus, des fragments de réceptacles et des douzaines de morceaux de feutre brûlé contenant des résidus de phosphore blanc dans les rues, sur les toits des bâtiments, dans les jardins résidentiels, et dans une école des Nations unies. Le rapport fournit également des preuves balistiques, des photographies et des images satellites, ainsi que des documents provenant de larmée et du gouvernement israéliens.
Les armées de divers pays utilisent essentiellement le phosphore blanc pour masquer leurs opérations sur le terrain en créant une épaisse fumée. Il est aussi utilisé comme arme incendiaire.
« A Gaza, larmée israélienne na pas simplement utilisé le phosphore blanc dans des zones ouvertes en tant quécran pour dissimuler ses troupes », a déclaré Fred Abrahams, chercheur de la division Urgences au sein de Human Rights Watch et co-auteur du rapport. « Elle a tiré des obus au phosphore blanc de manière répétée sur des zones densément peuplées, même lorsque ses troupes nétaient pas présentes dans la zone et lorsque dautres écrans de fumée, plus sûrs, étaient disponibles. En conséquence, des civils ont souffert inutilement et certains ont été tués. »
Le rapport documente une tendance voire une politique dutilisation du phosphore blanc qui, selon Human Rights Watch, aurait nécessité lapprobation dofficiers militaires supérieurs.
« Les officiers supérieurs doivent rendre des comptes pour les morts inutiles causées par le phosphore blanc », a déclaré M. Abrahams.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6367