JERUSALEM, 22 mars (Reuters) - Israël va investir 214 millions de dollars (159 millions d'euros) sur les cinq prochaines années pour relancer l'activité économique dans les villes arabes de l'Etat juif, dont les habitants se plaignent d'être considérés comme des citoyens de seconde zone.
Cette somme servira à la création d'emplois, à répondre aux problèmes du logement et des transports ainsi qu'à la sécurité dans dix localités arabes et druzes, a précisé lundi à Jérusalem le ministre israélien des Minorités, Avishay Braverman.
Le conseil des ministres de dimanche a illustré les divergences de vues au sein du gouvernement sur la politique envers la minorité arabe israélienne, qui représente 20% de la population. Les quatre ministres du parti ultranationaliste Yisrael Beiteinu ont en effet voté contre le projet de financement des villes arabes, dont ils accusent la population d'être déloyale envers l'Etat d'Israël.
Les localités concernées par le plan sont Oumm el Fahm, Nazareth, Sakhnine, Chfarame, Kalansaoua, Maghar, Tamra, Tira, Kfar Kassim et Rahat. (Joseph Nasr, Guy Kerivel pour le service français)
Cette somme servira à la création d'emplois, à répondre aux problèmes du logement et des transports ainsi qu'à la sécurité dans dix localités arabes et druzes, a précisé lundi à Jérusalem le ministre israélien des Minorités, Avishay Braverman.
Le conseil des ministres de dimanche a illustré les divergences de vues au sein du gouvernement sur la politique envers la minorité arabe israélienne, qui représente 20% de la population. Les quatre ministres du parti ultranationaliste Yisrael Beiteinu ont en effet voté contre le projet de financement des villes arabes, dont ils accusent la population d'être déloyale envers l'Etat d'Israël.
Les localités concernées par le plan sont Oumm el Fahm, Nazareth, Sakhnine, Chfarame, Kalansaoua, Maghar, Tamra, Tira, Kfar Kassim et Rahat. (Joseph Nasr, Guy Kerivel pour le service français)