Comment accouchait on dans l' egypte ancienne ?
Un Papyrus de l'Egypte antique nous relate un conte à propos de 4 déesses du panthéon des divinités jouant manifestement le rôle de sages-femmes pour une reine. LE "Papyrus Westcar",
L'histoire relate la venue sur terre de quatre déesses: Isis, Nephthys, Meskhenet et Héqet qui interviennent pour assurer le bon déroulement de l’accouchement de la reine Redjejet et assurer un destin favorable aux trois futurs pharaons de la 5 ieme dynastie.
Dans le "Papyrus Westcar", l’intervention des quatre déesses montre l'intention protectrice ainsi: "Alors Isis se plaça devant elle (Redjedet), Nephthys derrière elle et Héqet accéléra la naissance.". Isis et Nephthys sont des déesses sœurs qui veillent sur Osiris, le prototype du roi défunt divinisé, et sur Horus, l’enfant héritier du trône royal. Héqet, la déesse à forme de grenouille, incarne et protège tout à la fois, le ventre et le mouvement des jambes repliées de la parturiente, rappelant le saut des grenouilles, qui devait faciliter la délivrance. Héqet est liée au principe de la fécondité de la vie, de la naissance et de la renaissance.
Avant d'assister la reine Redjejet, et afin de ne pas attirer l'attention des humains, les quatre déesses vont d’abord se transformer en danseuses et musiciennes. Elle s'approchent ainsi facilement de la chambre de la parturiente (de la reine enceinte), mais avant d'entrer, elles agitent leurs sistres et leurs colliers ménat.
La musique, faite de cliquetis aigus, écarte les influences négatives et invisibles. Il est fréquent d'observer lors de scènes de naissance égyptiennes, l'intervention de divinités musiciennes et protectrices. On peut observer cela sur des ostracas (fragments de poterie) du Nouvel Empire qui montrent une femme ayant mis au monde son enfant, sur un lit ou assise sur un siège, tenant son enfant sous un kiosque orné de lierre. La musique et la danse prophylactique accompagnaient aussi les funérailles. Ainsi, la musique marquait à la fois l’entrée dans la vie, ainsi que la disparition dans la mort. Le décès d'une personne devait nécessairement conduire à une renaissance à une forme de vie éthérée.
Un Papyrus de l'Egypte antique nous relate un conte à propos de 4 déesses du panthéon des divinités jouant manifestement le rôle de sages-femmes pour une reine. LE "Papyrus Westcar",
L'histoire relate la venue sur terre de quatre déesses: Isis, Nephthys, Meskhenet et Héqet qui interviennent pour assurer le bon déroulement de l’accouchement de la reine Redjejet et assurer un destin favorable aux trois futurs pharaons de la 5 ieme dynastie.
Dans le "Papyrus Westcar", l’intervention des quatre déesses montre l'intention protectrice ainsi: "Alors Isis se plaça devant elle (Redjedet), Nephthys derrière elle et Héqet accéléra la naissance.". Isis et Nephthys sont des déesses sœurs qui veillent sur Osiris, le prototype du roi défunt divinisé, et sur Horus, l’enfant héritier du trône royal. Héqet, la déesse à forme de grenouille, incarne et protège tout à la fois, le ventre et le mouvement des jambes repliées de la parturiente, rappelant le saut des grenouilles, qui devait faciliter la délivrance. Héqet est liée au principe de la fécondité de la vie, de la naissance et de la renaissance.
Avant d'assister la reine Redjejet, et afin de ne pas attirer l'attention des humains, les quatre déesses vont d’abord se transformer en danseuses et musiciennes. Elle s'approchent ainsi facilement de la chambre de la parturiente (de la reine enceinte), mais avant d'entrer, elles agitent leurs sistres et leurs colliers ménat.
La musique, faite de cliquetis aigus, écarte les influences négatives et invisibles. Il est fréquent d'observer lors de scènes de naissance égyptiennes, l'intervention de divinités musiciennes et protectrices. On peut observer cela sur des ostracas (fragments de poterie) du Nouvel Empire qui montrent une femme ayant mis au monde son enfant, sur un lit ou assise sur un siège, tenant son enfant sous un kiosque orné de lierre. La musique et la danse prophylactique accompagnaient aussi les funérailles. Ainsi, la musique marquait à la fois l’entrée dans la vie, ainsi que la disparition dans la mort. Le décès d'une personne devait nécessairement conduire à une renaissance à une forme de vie éthérée.