La Création à partir du néant

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@Ebion
Bonjour Ebion :joueur:

Ceci ne répond pas à ma question puisque ça ne justifie pas pourquoi le test empirique aurait la préséance et comment il pourrait être lui-même justifié, particulièrement par rapport aux outils rationnels.

Ce que tu appelles principes régulateurs, qui incluent des présuppositions sur la réalité et les sens, ne clarifie pas du tout la façon dont ces principes justifient la préséance de l'empirisme. Cette notion de principes régulateurs semble plus concerner des présuppositions de base qui sont nécessaires à l'interaction avec le monde plutôt que des critères épistémologiques clairs pour privilégier l'empirisme sur d'autres moyens comme la rationalité pure. Je ne pense pas que notre désaccord soit à ce niveau-là, puisque, à voir ta définition, la primauté de l'expérimentation n'est pas un principe régulateur.

Je pense que c'est davantage du côté des énoncés a priori et a posteriori qu'il faudra chercher.
Dire que les énoncés a posteriori relèvent de "l'empirique au sens large" va te poser problème. Parce que dans ce sens large je peux simplement insérer une prémisse expérimentale du type : "il existe des choses" et induire un Dieu créateur.
C'est pour quoi le vrai nœud de l'histoire est d'éclaircir le sens de ce que tu appelles "physique" puisque c'est à ça que tu rattaches l'empirisme.
D'où ma précédente question à ce sujet.
 
Bonjour a shrif grand philosophe Nasiranouar ! :joueur:

@Ebion
Bonjour Ebion :joueur:

Ceci ne répond pas à ma question puisque ça ne justifie pas pourquoi le test empirique aurait la préséance et comment il pourrait être lui-même justifié, particulièrement par rapport aux outils rationnels.

Ce que tu appelles principes régulateurs, qui incluent des présuppositions sur la réalité et les sens, ne clarifie pas du tout la façon dont ces principes justifient la préséance de l'empirisme. Cette notion de principes régulateurs semble plus concerner des présuppositions de base qui sont nécessaires à l'interaction avec le monde plutôt que des critères épistémologiques clairs pour privilégier l'empirisme sur d'autres moyens comme la rationalité pure. Je ne pense pas que notre désaccord soit à ce niveau-là, puisque, à voir ta définition, la primauté de l'expérimentation n'est pas un principe régulateur.
[/QUOTE]

Je sais pas en fin de compte si mon usage du mot « empirique » n'est pas malheureux. Je suis pas de ceux qui prétendent naïvement que la science est notre seule source de « certitude ». Il y a des certitudes « a posteriori » qu'on obtient autrement que par la science, et certaines d'entre elles sont même des présupposés à la recherche scientifique.

Et je crois réellement qu'il y a une expérience de « l'être » et des grandes catégories métaphysiques, à partir desquels on peut édifier une métaphysique fondée sur la réalité. C'est pas des rêveries, comme l'ont prétendu certains empiristes et positivistes et logiciens étroits d'esprit. Il est d'ailleurs remarquable qu'au vingtième siècle, les physiciens aient pris le relais de la réflexion métaphysique, dans une large mesure, alors que celle-ci était snobbée par les philosophes à la mode!! Ces dernières années, il y a eu un regain d'intérêt pour la métaphysique.


Je pense que c'est davantage du côté des énoncés a priori et a posteriori qu'il faudra chercher.
Dire que les énoncés a posteriori relèvent de "l'empirique au sens large" va te poser problème. Parce que dans ce sens large je peux simplement insérer une prémisse expérimentale du type : "il existe des choses" et induire un Dieu créateur.
C'est pour quoi le vrai nœud de l'histoire est d'éclaircir le sens de ce que tu appelles "physique" puisque c'est à ça que tu rattaches l'empirisme.
D'où ma précédente question à ce sujet.

Oui, certains métaphysiciens disent qu'on peut inférer l'existence de Dieu simplement à partir de la reconnaissance que « quelque chose existe ». Il est évidemment absurde de prétendre que tout n'est qu'illusion. Une illusion a elle-même une certaine forme de réalité, et doit reposer ultimement sur quelque chose de réel, donc c'est pas une objection sérieuse. Comment une telle preuve de Dieu se développerait-elle selon toi? J'écoute. :)

Pour ce qui est de notre désaccord sur le concept de « possibilité », on ne semble pas faire beaucoup de progrès... j'ai sans doute du mal à clarifier ma position, de sorte que tu la trouves encore insuffisante. :(

La question consisterait aussi à clarifier le lien entre pensée et réalité, avec aussi peut-être la question des « idées innées ». En gros, y a-t-il une « préadaptation » de la pensée à la réalité, pour ainsi dire, ce qui permettrait de connaître rien que par la pensée ou le raisonnement certains aspects de la réalité? Par exemple la majeure partie de la théorie d'Einstein a été déduite rationnellement par lui.

Je dirais plutôt que si une telle préadaptation existe bien (effet de la sélection naturelle?), il faut pas se cacher non plus que la pensée peut aussi facilement se mettre à délirer et à inventer des choses qui n'ont aucune réalité, si convaincantes nous paraissent-elles. Et c'est pas seulement les fous qui font cela. Les psychologues ont identifié plusieurs biais cognitifs. De plus, la floraison de mythologies absurdes dans l'histoire nous suggère plutôt que la pensée a naturellement tendance à délirer quand elle s'applique au surnaturel!!
 
Hello @Ebion my answer is coming.
Sauf que ce sera un peu long puisque je dois commenter ce que je pense être incorrect dans ce que tu avances, éclaircir la notion de possibilité, pourquoi je crois que tu ne la distingues pas vraiment de celle de probabilité (d'où peut-être le désaccord) puis faire la démonstration que tu demandes.
Je me dégagerai un petit moment dans la semaine pour t'écrire.
À bientôt !
 
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