la phrase du jour que tout monothéiste doit connaitre :
Becoming a muslim does not mean to abandon christianity but to confirm, complement and complete it.
Devenir musulman ne signifie pas abandonner le christianisme, mais le confirmer, le parachever et le compléter
Diventare musulmano non significa abbandonare il cristianesimo, ma confermarlo, integrarlo e completarlo
إن الإسلام لا يعني التخلي عن المسيحية، بل تأكيدها واستكمالها وإكمالها.
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Je passerai donc mon chemin en tant que "monothéiste", si ce mot suppose qu’on gomme les frontières entre les messages révélés, au nom d’une harmonie spirituelle universelle.
Sur Bladi, on a connu l’ère du coranisme. Aujourd’hui, c’est la vague de la religion "abrahamique" unifiée : une sorte de melting-pot monothéiste où chacun vient avec son scriptum, à condition de ne pas trop secouer l’édifice commun. L’intention semble belle : paix, amour, spiritualité partagée... mais d’un point de vue théologique (musulman, chrétien ou juif), ça ne repose sur aucun socle doctrinal solide.
Dans cette optique, on entend souvent que l’islam viendrait "confirmer, compléter, parachever" les messages précédents. L’expression est séduisante, mais elle repose sur un malentendu. En islam, la révélation finale ne complète pas ce qui précède, elle le remplace. Elle reconnaît l’origine divine des messages antérieurs, tout en affirmant qu’ils étaient circonscrits à un temps donné. Et avec l’envoi du Prophète Mohammad saws, qui n’est pas seulement prophète, mais messager, une nouvelle législation a été révélée, venant abroger les précédentes. Ce n’est donc pas une suite, mais une clôture.
Petit rappel fondamental :
Le
prophète vient confirmer un message déjà existant.
Le
messager vient avec une nouvelle loi qui remplace la précédente.
Dès lors, un musulman ne peut logiquement continuer à s’attacher à des lois ou croyances qui ont été rendues caduques. Revenir à une charia antérieure alors qu’Allah en a envoyé une ultime revient à nier l’universalité de cette dernière. C'est incohérent.
Et puis, si je devais adhérer à cette vision pan-monothéiste, je serais bien curieux : que suis-je censé "confirmer", exactement ? Que Jésus est le fils de Dieu ? Qu’il a été crucifié pour racheter les péchés du monde ? Il n’y a même pas besoin de pousser l’analyse plus loin : la belle idée s’écroule dès la planche de la crucifixion...