@absent
Sache que celui qui a un problème de compréhension c'est toi..
Fais comme tu veux alors. Pour les autres je remets ce que j'ai dit exactement car tu déforme sans cesse mes propos et sème du trouble.
Je n'ai pas dit que nous sommes tenus de suivre la Loi des autres communautés. J'ai très clairement pris le passage mentionné jusqu'au bout, je le remets ici :
"Mais comment
te demandent-ils d'être leur juge quand ils ont avec eux la Thora dans laquelle se trouve le jugement d'Allah[1] ? Et puis,
après cela, ils rejettent ton jugement[2]. Ces gens-là ne sont nullement les croyants. Ne craignez donc pas les gens, mais craignez Moi. Et ne vendez pas Mes enseignements à vil prix. Et
ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. (...) Que les gens de l'Évangile jugent d'après ce qu'Allah y a fait descendre.
Ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont les pervers[3]. Et sur toi (Muhammad)
Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t'est venue.
A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu'Il vous donne.
Concurrencez donc dans les bonnes oeuvres[4]." (al Ma'ida, 43-44, 47-48)
Abdallah ibn Umar a rapporté : "Des juifs se rendirent chez l'Envoyé et lui apprirent qu'un juif et une juive ont commis l'adultère
[1] ". L'Envoyé leur demanda : "Que trouvez-vous au sujet de la lapidation dans la Thora
?[1]" Et eux de répondre : "A les flétrir et à les flageler". Abdallah ibn Salam leur répondit : "Vous mentez; car la Thora commande la lapidation
"[2]. Ils apportèrent la Thora, et en l'ouvrant, l'un d'eux cacha de sa main le verset où la lapidation est mentionnée
[3], puis il lut ce qui le précède et ce qui lui succède. Abdallah lui dit alors : "Pousse ta main", et l'autre le faisant, on trouva le verset de la lapidation.
Ainsi les Juifs dirent : "C'est vrai, ô Mouhammad, ce verset y existe". Alors l'Envoyé ordonna de lapider les accusés ».
Nuaym ibn Hazzâl, rapporte de son père (Hazzâl), qu'il dit ceci : Mâ'iz b. Mâlik était un orphelin qui restait aux soins de mon père, il eut une relation avec une esclave du quartie, et mo père lui dit : "Va chez le Messager (Paix sur lui), dis-lui ce que tu as fait. Peut-être priera-t-il Allah pour qu'Il te pardonne ?" Esparént une issue favorable pour Ma'iz. Ma'iz vint au Messager et dit : "Ô Messager ! J'ai forniqué, applique la Loi d'Allah sur moi".
Le Messager détourna le visage de Ma'iz. Mais Ma'iz alla et revint dire : "Ô Messager, j'ai forniqué applique la Loi d'Allah sur moi".
Et le Messager détourna à nouveau le visage de lui. Mais Ma'iz revint encore deux autres fois et dit : "Ô Messager, j'ai forniqué, applique le Livre d'Allah sur moi". Quand il dit cela,
le Messager lui dit : "Tu as répété ces paroles quatre fois, avec qui as-tu forniqué [4] ?" "Avec une telle." "As-tu couché avec elle ?" "Oui." Ta peau a-t-elle touché sa peau." "Oui." As tu eu une copulation avec elle ?" "Oui." Sur ce, le Messager (Paix sur lui) commanda de le lapider. Ma'iz fut emmené à al Harra. Quand il était lapidé, il fuit à cause de la douleur des coups de pierres. Ses compagnons ne parvenaient pas à le rattraper, mais Abdallah ibn Unays arriva jusqu'à lui et l'acheva en lançant dessus un os de chameau et il mourut sur le coup.
Ensuite il vint rapporter cela au Messager, qui lui dit : "Si seulement vous l'aviez laissé partir. Peut-être se serait-il repenti, et Allah l'aurait pardonné ![4]"
* J'explique donc que le Messager (Paix sur lui) a laissé Ma'iz car la Loi ne les touchait pas, mais par piété Ma'iz a insisté, et le Messager a appliqué la Loi de Mussa en conformité à la concurrence dans les bonnes oeuvres.
* Cela est donc devenu une Sunnah du fait que le Messager a appliqué cette Loi en concurrence avec les gens du livre qui essayaient d'abroger leur propre loi.
* C'est bien dans ce cadre que j'ai cité ce récit sur le Hajj :
A son arrivée à Médine, le Prophète remarqua que les juifs jeûnaient le achoura ; il les interrogea à ce sujet et ils lui répondirent que c'était pour eux un jour de fête, car il correspond au jour où Allah a sauvé le prophète Mussa (Paix sur lui) et son peuple, en lui ouvrant la mer et en noyant à sa suite, Pharaon et ses soldats. Mussa le jeûna alors pour remercier Allah. Le Prophète (paix et salut d'Allah sur lui) ordonna alors de jeûner ce jour en rétorquant aux juifs :
« Nous sommes plus dignes de nous réclamer de Mussa que vous.». Ainsi, il jeûna ce jour et ordonna de le jeûner. Ce jeûne resta obligatoire jusqu'à ce que fût prescrit le jeûne du ramadan. Alors, le jeûne du ramadan devint obligatoire à la place du jeûne d'Achoûrâ' qui devint par la suite facultatif. Il y avait l'idée de se concurrencer dans les bonnes oeuvres, la piété de Ma'iz qui a insisté en revenant quatre fois pour se faire purifier, là où les juifs ont tout essayé pour éviter de les purifier que le Messager a accepté de purifier Ma'iz selon la Loi de Mussa, car il n'y avait pas de moyen de le purifier révélé pour les musulmans.
Le Prophète a détourné le visage espérant qu'un châtiment contre la fornication pour les musulmans ne soit appliquée. Mais comme Ma'iz ne voulait pas faire tawba, mais subir la peine de Mussa,
cela n'étant pas interdit et pas obligatoire pour un musulman, le Messager a fait appliquer la purification sur Ma'iz.
Cette application du Prophète en a fait une Sunnah pour purifier les musulmans adultérins.
C'est dans ce cadre que j'ai cité cet autre hadith :
Abu Hourairah, qui dit : Le messager d’Allah nous a fait un sermon dans lequel il dit : « O
gens ! Le Hajj vous a été ordonner, alors accomplissez le Hajj ! » Un homme demanda : Est-ce qu’on doit le faire chaque années ? O messager d’Allah ? Le messager resta sans rien dire, jusqu’à ce que l’homme répéta sa question trois fois. Le messager d’Allah paix et salut sur lui dit :
« Si je disais oui, cela deviendrai obligatoire, et vous n’en êtes pas capable ! » Il dit ensuite : « Laissez-moi, tant que je ne vous dis rien, car les gens qui ont vécu avant n’ont périt qu’a cause de leur questions et de leur différences avec leur prophètes. Donc, si je vous ordonne quelques
choses, faites ce que vous êtes capables de faire, et si je vous interdis une chose, laissez-là !»
Celui qui comprend comprend, celui qui ne comprend pas fait ce qu'il veut. Notre retours est à Allah.
Wallahu a'lam.