Par : Moha Moukhlis (Agraw Amazigh)
Un constat : la démocratie et la globalisation bousculent, bouleversent, refaçonnent l’imaginaire et perturbent les visions. Les repères vacillent, la mutation est en marche. Les peuples opprimés avancent vers leur libération irreversible. La revalorisation de leur patrimoine humain millénaire. La réaction par le repli, le traumatisme des arabo-intégristes génère le refuge dans le passé. Posture anachronique : vivre en proximité avec le passé lointain et rêvé, distanciation par rapport au présent devenu non maîtrisable, « insupportable », déstabilisant et occultation du futur, du temps qui avance inéluctablement. Telle est la tragédie des arabo-intégristes qui sont en déroute irréversible, repliés autour de leurs minarets. La glorification du passé est instituée comme grille de valeur exclusive. Parlez leur de la modernité, de la génétique, de la conquête des étoiles, de la médecine, ils vous citent Abou Houraira, Ibn Tammiya…et autres bigots sclérosés. Une cécité multiforme. La passé « glorieux » - fait de razzias et de massacres - est érigé en model ultime niant toute possibilité d’évolution. Et ce passé fantasmé, au sens psychanalytique et pathologique, n’existe que dans la tête des arabo-intégristes qui rêvassent à longueur des jours. Délirent. Rotent. Ruminent. Chez nous le PJD, le Parti de l’Istiqlal et l’USFP fonctionnent comme des relais d’une idéologie misanthrope. Amazighicide.
C’est alors que l’Occident, l’impérialisme et le sionisme alliés supposés des Kurdes, des Berbères, des Coptes et de toutes les minorités ou majorités minorisées deviennent des exutoires. Et la rhétorique un subterfuge destiné à combler un vide vertigineux, un abîme insondable. La déroute de « l’intelligentsia arabe » - un conglomérat d’opportunistes, d’arabistes, d’islamistes, de démagogues et de phraseurs - qui, face au réel cultive le discours de l’utopie. De la rêvasserie. Hélas. Les systèmes protectionnistes despotiques s’effritent, on ne peut plus vivre en autarcie. On doit vivre à découvert, exposé au regard et au jugement du monde. De l’Autre devenu puissant et serein.
Et cette « intelligentsia » continue de briller pas son silence. Silence complice contre les attentats de Bali, Bumbai, Kaboul, Alger, Londres …les massacres du Darfour, les crimes de Saddam, l’assassinat des Coptes avec la complicité du pouvoir, silence face au Hamas et au Hezbollah et leur antisémitisme primaire. Face aux femmes violés, aux voleurs amputés, aux chrétiens crucifiés, aux filles violés, aux mariages des sexagénaires avec des mineurs…
Et cette soi disant rue arabe : un troupeau qui bêle pendant qu’il est mené vers l’abattoir. Fruit d’un lavage de cerveau, en quête obsessionnelle de boucs émissaires. Vivre dans le mensonge, le fantasme et le déni de la réalité. Des fatwa, appellent au meurtre légal. Vociférations et appel au carnage. Telle est la tragédie des arabo-intégristes.
Topique totalitaire, culture malade de sa haine de l’Autre, une non culture qui développe une vision perverse du genre humain. L’Autre n’est pas un prochain à aimer, mais l’incarnation du mal absolu dont Israël est le prototype. A éradiquer de la surface du globe.
Et la référence tient de la démence : la vie dans le mensonge et l’hypocrisie accompagnées de systèmes totalitaires ancrés dans l’univers de la corruption, de la dissimulation et du triple langage, des attentats perpétrés par des enfants kidnappés…
A suivre