Large victoire d’Ahmadinejad aux élections présidentielles

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Iran: le Conseil des gardiens de la Constitution a confirme (encore) les résultats de la présidentielle

ELECTIONS - Un recomptage partiel des urnes a été effectué...

Le Conseil des gardiens de la Constitution a de nouveau confirmé ce lundi les résultats de la présidentielle du 12 juin en Iran, et la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, à l'issue d'un recomptage partiel des urnes, rapporte la télévision publique.

Le chef du Conseil, l'ayatollah Ahmad Janati, a informé par lettre le ministre de l'Intérieur Sadeq Mahouli du résultat de cette opération de recomptage, précise la télévision.

«Irrégularités mineures»

«La majorité des objections (que nous avons examinées) n'ont pas été considérées comme des fraudes mais n'ont été que des irrégularités mineures qui se produisent lors de chaque élection. Elles ne sont pas significatives et les objections sont donc infondées», a estimé Ahmad Janati.

Des centaines de membres des forces de sécurité étaient déployées dans les rues de Téhéran au moment de l'annonce du verdict du Conseil des gardiens pour dissuader l'opposition d'organiser de nouvelles manifestations, selon des témoins.

Le recomptage partiel des voix est censé mettre un terme aux accusations de fraude à grande échelle portées par les trois candidats rivaux de Mahmoud Ahmadinejad au scrutin, Mir Hossein Moussavi, Mehdi Karoubi et Mohsen Rezaï.

Les employés de l'ambassade britannique libérés

Mais ces derniers ont refusé de déléguer leurs représentants au recomptage, en mettant en doute l’impartialité du Conseil, ainsi que l’étendue des irrégularités touchant aussi bien la campagne électorale que le décompte des résultats.

L'Iran a par ailleurs libéré ce lundi cinq des neuf employés locaux de l'ambassade de Grande-Bretagne qui avaient été arrêtés pour leur rôle présumé dans les émeutes post-électorales, selon la chaîne de télévision satellitaire Press-TV. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a affirmé que son pays n’avait pas l’intention de fermer d’ambassades étrangères à Téhéran, ni de réduire ses relations diplomatiques avec des pays étrangers.
Avec agence
 
De toute façon les américains ils font tous pour déstabiliser les Iraniens
A titre info le budget colossal mise en place à la CIA c’est pour l’intoxication et le renseignement avec des éléments déjà sur place ,
Les élections qui se passent dans le reste du monde ne l’intéresse pas y compris en Israël ?
 
De toute façon les américains ils font tous pour déstabiliser les Iraniens
A titre info le budget colossal mise en place à la CIA c’est pour l’intoxication et le renseignement avec des éléments déjà sur place ,
Les élections qui se passent dans le reste du monde ne l’intéresse pas y compris en Israël ?

En meme temps les iraniens font tout pour destabiliser le Liban via Hezbollah,
Israel via le Hamas,
on peut pas leur en vouloir d'ailleurs,
encerclé qu'ils sont mais quand on prone une politique d'expansion ideologique,il faut bien s'attendre a trouver un mur infranchissable dressé devant soi.
 
Ahmadinejad, les raisons d’une victoire

dimanche 14 juin 2009 - 20h:07

Mireille Duteil - Le Point

Le 12 juin, on attendait une lutte serrée entre Ahmadinejad et Mir-Hussein Moussavi. Erreur ! Elle fut de sous-estimer la capacité du président sortant à rebondir.

Personnage intelligent au physique ingrat, fils de forgeron, Mahmoud Ahmadinejad est le représentant des classes populaires qui ont fait la révolution islamique. Homme très pieux, modeste, apparemment peu intéressé par l’argent, à la réputation d’honnêteté, il a gardé, même après son élection à la présidence de la République, la maison qu’il habitait avec sa femme et ses trois enfants dans un quartier populaire de Téhéran. Une image qui plaît à la population la plus pauvre.

En face, Moussavi est applaudi par les jeunes, les bourgeois et la classe moyenne supérieure des grandes villes. Il a symbolisé, même à tort, les fortunes vite acquises.

Deuxième atout d’Ahmadinejad : l’argent d’un pétrole cher qu’il a utilisé pour le distribuer dans les couches populaires et les campagnes. Ses voyages dans le pays étaient l’occasion de donner de petites sommes d’argent aux fonctionnaires, de débloquer des prêts pour les commerçants, les petits artisans afin de créer quelques emplois. L’argent a circulé, amélioré le niveau de vie de la population et vidé les caisses de l’État. Les critiques sur la mauvaise gestion venaient des beaux quartiers.

Quelles relations avec les États-Unis ?

Troisième atout : il a derrière lui non seulement l’appareil de l’État, mais aussi celui des Gardiens de la révolution (pasdaran), dont il est issu. Il a participé à la sanglante guerre en Irak comme des millions de familles qui ont perdu des fils, une solidarité qui compte. Dernier atout : c’est un laïc (même les petites gens détestent les mollahs enrichis) nationaliste. Qu’il tienne tête aux États-Unis n’est pas pour déplaire dans un pays fier de son long passé. Qu’il veuille enrichir l’uranium pour fabriquer du nucléaire civil et éventuellement une bombe, ce qu’il nie, est bien accueilli. Pourquoi l’Iran, ce grand pays, n’y aurait-il pas droit ?

Que va-t-il se passer demain ? Il est peu probable que la victoire de Moussavi ait entraîné un changement de politique sur l’enrichissement de l’uranium. Seul le discours aurait changé. Reste les relations avec les États-Unis. Ce virage stratégique revient au guide de la révolution, l’ayatollah Khamenei, et non au président de la République. Le guide ne peut pas perdre la face. Il lui sera peut-être plus facile d’amorcer un virage aussi important avec un président radical, idéologiquement proche de lui, qu’avec Moussavi. Dans ce cas, il aurait semblé céder au président de la République. Mais nul ne sait ce que veut réellement Khamenei.

Le Point s'empresse de justifier la décision de Khamenei.
 
Iran : une autre lecture
mardi 7 juillet 2009 - 06h:47

Azmi Bishara - Al-Ahram Weekly
L’Iran n’a pas simplement un système de gouvernement autoritaire, mais aussi totalitaire. Il est puissant, hautement centralisé, avec des systèmes sophistiqués de maîtrise et d’administration, et il met en pratique une idéologie qui prétend avoir réponse à tout et cherche à pénétrer tous les domaines de la vie. Au lieu de s’appuyer sur un parti politique et des organisations de jeunesse, il se repose sur des organisations de masse, tels que le Basij, qui allient sécurité et idéologie et même profite de vastes secteurs de la population. Ce système compte aussi sur un réseau étendu et bien organisé de mollahs, sur un organisme de sécurité politisé et sur la Garde révolutionnaire. Cependant, il diffère des autres systèmes totalitaires de deux manières distinctes.


Deux différences avec les autres systèmes totalitaires

Tout d’abord, aucun autre système totalitaire n’a incorporé un tel niveau de compétition démocratique, codifiée constitutionnellement, dans l’ordre dominant et son idéologie. La compétition politique est systématisée sous la forme d’élections qui se tiennent régulièrement, et dans lesquelles les concurrents font le choix de programmes différents mais dans le cadre de règles du jeu acceptées, tout comme les partis politiques dans le système capitaliste. La différence entre les Démocrates et les Républicains aux Etats-Unis n’est pas plus grande que celle existant entre les réformistes et les conservateurs en Iran. Naturellement, ces tendances en Iran ne représentent pas vraiment des partis politiques, mais pas plus que les Républicains et les Démocrates, du moins pas au sens conventionnel européen. Elles ont davantage la nature de ligues électorales.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6893
 
Khamenei plutôt froid face à Ahmadinejad

IRAN - Même si le guide suprême a reconnu la réélection du président, l'enthousiasme n'y est pas...

La chaîne d'information en continu CNN a comparé la confirmation de l'élection de Mahmoud Ahmadinejad par l'ayatollah Khamenei en 2005 et ce lundi. Le contraste est frappant.

http://www.20minutes.fr/article/340731/A-la-Une-Khamenei-plutot-froid-face-a-Ahmadinejad.php

C'est moi ou khomaini avait hésité avant de se laisser baiser l'épaule ?
 
Ahmadinejad entend faire entrer trois femmes dans son gouvernement
AFP

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé, dimanche, qu'il soumettrait au Parlement pour approbation un nouveau gouvernement comptant au moins trois femmes. Interrogé à la télévision, Mahmoud Ahmadinejad a dit qu'il présenterait mercredi au Parlement "Madame Fatemeh Adjorlou pour le ministère de la Protection et des Affaires sociales et Madame Marzieh Vahid Dastjerdi pour le ministère de la Santé". Il a ajouté qu'"au moins une femme supplémentaire sera(it) présentée". Si elles reçoivent le vote de confiance du Parlement, ce serait la première fois qu'une femme devient ministre depuis l'avènement de la République islamique en 1979.

Une bonne partie du camp conservateur avait appelé le président à consulter le Parlement avant de lui présenter son gouvernement, à la suite de sa réélection controversée le 12 juin qui a entraîné des manifestations massives de l'opposition réformatrice et modérée. Mahmoud Ahmadinejad s'y est refusé et a nommé dimanche ses candidats à plusieurs postes de premier plan. Il entend présenter notamment Heydar Moslehi comme ministre des Renseignements, après avoir obtenu le renvoi au début du mois d'août de Gholam Hossein Mohsen Ejeie de ce poste. Heydar Moslehi, qui était représentant du guide suprême Ali Khamenei au sein de la milice islamique du Bassidj, est réputé soutenir pleinement M. Ahmadinejad.

Le choix de la "moralité" et de "l'engagement"

Le président a aussi décidé de maintenir le ministre de l'Industrie Ali Akbar Mehrabian et celui de l'Économie Shamseddine Hosseini. Une telle décision représente un défi aux conservateurs qui demandaient que Mahmoud Ahmadinejad présente des candidats expérimentés aux postes clefs. Le président avait notamment eu du mal à obtenir un vote de confiance pour Ali Akbar Mehrabian, qui était jugé peu qualifié pour le poste de ministre de l'Industrie. Après avoir prêté serment le 5 août devant le Parlement pour un deuxième mandat de quatre ans, il avait affirmé que le nombre de jeunes ministres dans son prochain cabinet serait "sans précédent". Quelque 202 députés iraniens, sur un total de 290, lui avaient répondu par lettre de choisir des ministres "capables", "révolutionnaires" et "expérimentés".

Madame Fatemeh Adjorlou est députée et a été impliquée dans une affaire en 2008 dans laquelle un allié du président avait fait des révélations sur de possibles délits de figures conservatrices opposées à Mahmoud Ahmadinejad. Madame Marzieh Vahid Dastjerdi est médecin et professeure d'université. Mahmoud Ahmadinejad n'a pas indiqué quels seraient ses candidats aux autres postes du gouvernement. Chaque ministre doit recevoir un vote de confiance d'une majorité simple de députés. Mais le président a fait référence aux troubles qui ont suivi sa réélection, obtenue par le biais d'une fraude massive selon ses adversaires. Il a évoqué un cabinet "conçu... en fonction de l'ère nouvelle qui a suivi l'élection présidentielle".

De nombreux conservateurs l'ont engagé à élargir son gouvernement en tenant plus compte de la compétence des candidats que de leur fidélité à sa personne. Mais Mahmoud Ahmadinejad a paru peu enclin dimanche à suivre ce conseil. Il a expliqué que les critères de son choix seraient "la moralité et l'engagement (des candidats), leur efficacité ainsi que la convergence et l'esprit de coopération" que les membres du futur gouvernement devraient montrer. Des ministres limogés par le président lors de son premier mandat, comme celui de l'Intérieur, Mostafa Pour Mohammadi, ou de l'Économie, Davoud Danesh Jaffari, avaient accusé ensuite M. Ahmadinejad de ne pas supporter la critique.
 
Iran: Le gouvernement d'Ahmadinejad en majorité approuvé

TEHERAN - Dix-huit des vingt-et-un ministres proposés par le président réélu ont été validés par le Parlement...

Il a obtenu un soutien massif. Mahmoud Ahmadinejad a vu, ce jeudi, 18 des 21 ministres qu'il proposait, approuvés par le Parlement. Seuls deux des trois femmes proposées ainsi que le candidat au poste de l'Energie n'ont pas obtenu la confiance des députés, selon le président du Parlement Ali Larijani.

En revanche, le Parlement a accordé son soutien fort à tous les ministres sensibles du gouvernement. La plupart des ministres ont obtenu plus de 150 voix (sur un total de 286 votants) à l'exception du ministre du Pétrole qui a obtenu 147 voix.

Le vote traduit un fort soutien du Parlement au gouvernement du président Ahmadinejad, dont l'élection est toujours contestée par l'opposition, et malgré les critiques de certains conservateurs sur ses choix.



M. D. avec agence
 
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