Le Liban annonce la mort de neuf personnes dans une frappe israélienne au sud du pays

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Liban : plus de 40 morts en 24 H

18 novembre 2024ACTUALITÉS
Le quartier Mar Elias du centre de Beyrouth, un quartier mixte chrétien et musulman, était en feu dimanche soir après un bombardement israélien. Le liban annonce la fermeture de ses écoles dans la capitale pour au moins 2 jours. L’armée israélienne menace les habitants de 15 villages supplémentaires du sud du Liban, leur ordonnant d’évacuer […]

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Ministère Libanais de la Santé: assassinat de 3 544 personnes et 15 000 blessés depuis le début de l’agression israélienne​

mardi 19-novembre-2024

Beyrouth – CPI

Le ministère de la Santé libanais a annoncé, ce mardi soir, l’augmentation du nombre de victimes suite à l’agression israélienne continue contre le Liban.

Dans un communiqué succinct, le ministère a précisé que l’agression israélienne contre le Liban a fait 3 544 martyrs et 15 000 blessés depuis le début de l’attaque israélienne contre le pays.

Le ministère a ajouté que le bilan a augmenté après la mort de 28 martyrs et 107 blessés au cours des dernières 24 heures.

Depuis le 23 septembre dernier, Israël mène une guerre contre le Liban, avec des frappes aériennes sans précédent qui ont ciblé même la capitale Beyrouth, en plus d’une incursion terrestre dans le sud du pays. Les combattants du Hezbollah poursuivent les combats et lancent des missiles vers Israël.

Après des affrontements avec des factions libanaises, dont le Hezbollah, qui ont éclaté après le déclenchement d’une guerre d’extermination contre Gaza le 7 octobre 2023, Israël a étendu la portée de l’extermination pour englober la majorité des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, à travers des frappes aériennes d’une violence et d’une intensité sans précédent. Israël a également lancé une offensive terrestre dans le sud du pays, ignorant les avertissements internationaux et les résolutions de l’ONU.

Le Hezbollah riposte quotidiennement avec des missiles, des drones et des obus d’artillerie visant des sites militaires et des colonies israéliennes. Tandis qu’Israël reconnaît partiellement ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire impose un black-out strict sur la plupart de ses pertes, selon des observateurs.
 
Depuis le début de la guerre, une quarantaine de militaires libanais ont été tués par les raids israéliens, alors même que l’armée libanaise n’a pas tiré une seule balle sur les Israéliens, qui prétendent cibler exclusivement le Hezbollah.

Voici l’histoire de l’un des soldats libanais tombés ces derniers jours :

Son nom est Ayman Rahhal. Il a perdu la vie lors d’un raid aérien israélien visant un poste de l’armée libanaise à Sarafand. Mais l’histoire tragique d’Ayman remonte à bien avant sa naissance.
Il y a 46 ans, en 1978, l’aviation israélienne a mené un raid sur le village de Tyr Harfa, dans le Sud-Liban, tuant un enfant et sa mère. L’enfant s’appelait Ayman Rahhal. Après la perte de sa femme et de son fils, le père d’Ayman, Abdel Latif Rahhal, a décidé de se remarier. Lorsqu’il a eu un autre fils, il l’a appelé Ayman, en mémoire de son premier enfant martyrisé.
Quarante-six ans plus tard, l’histoire s’est tragiquement répétée : l’aviation israélienne a tué le soldat Ayman Abdel Latif Rahhal lors d’un raid sur un poste de l’armée libanaise. Quarante-six ans se sont écoulés, mais le criminel est resté le même, tout comme les victimes.
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Liban. Villages rasés et patrimoine menacé par Israël​

La destruction d’une partie du patrimoine libanais suite aux bombardements israéliens intensifs mettent en alerte différents acteurs politiques et associatifs du pays.

Lundi 18 novembre 2024, le comité spécial de l’Unesco (l’agence des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) chargé de la protection des biens culturels en cas de conflit armé s’est réuni en urgence à la demande de Beyrouth pour décider de placer 34 sites du patrimoine libanais sous « protection renforcée ». Une initiative bienvenue, mais qui laisse encore sceptique beaucoup d’acteurs de la société civile et d’archéologues.

« Tout dépend de l’ampleur que va prendre cette décision et de ses mécanismes d’application », relativise Charles Al-Hayek, chercheur en histoire basé à Beyrouth. Ce dernier a créé en 2020 la page Heritage and roots (Héritage et racines) sur les réseaux sociaux ainsi qu’une chaine Youtube pour parler d’histoire libanaise et de patrimoine (architectural, gastronomique, etc.). Depuis le début des bombardements israéliens, il tente de relayer les appels à l’aide pour protéger plusieurs sites archéologiques.

La décision de l’Unesco de mettre sous protection renforcée 34 sites se base sur la convention de la Haye de 1954 pour la protection du patrimoine en cas de conflit, notamment avec la création « au sein des forces armées des unités spéciales chargées de la protection des biens culturels ». La prise pour cible de sites protégés par l’Unesco peut constituer un crime de guerre selon la Cour pénale internationale. Le critère pour choisir les lieux à protéger est fait en fonction de « leur plus haute valeur pour l’humanité », explique sur France culture le chercheur au CNRS Vincent Negri, et auteur du livre Le patrimoine culturel, cible des conflits armés. Il estime que la décision de l’Unesco doit surtout envoyer un « signal fort » aux forces armées israéliennes dans un premier temps.

Des palais, et des oliviers centenaires​

Plus de 300 universitaires et professionnels du monde de la culture avaient aussi signé une pétition le 17 novembre 2024 pour demander à garantir la protection du patrimoine libanais. Une centaine de députés libanais avaient aussi alerté début novembre sur les destructions, et réclamé à l’Unesco de protéger les sites. « Ce qui est sûr, c’est qu’au moins une trentaine de villages ont été détruits » dans le Sud Liban, rappelle Charles Al-Hayek...............

 

En direct : les écoles de Beyrouth et ses environs fermées après des bombardements israéliens​

Le Liban a annoncé la suspension des cours lundi à Beyrouth et dans ses environs, invoquant des raisons de "sécurité" après une série de frappes israéliennes meurtrières sur la capitale en une semaine. Les ministres des Affaires étrangères du G7 se réunissent lundi près de Rome pour deux jours de pourparlers axés sur le conflit au Moyen-Orient. Suivez la situation en direct.

L'essentiel de la veille :​

  • Des affrontements ont opposé dimanche le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, au moment où l'armée israélienne mène une série de frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement libanais, qui a tiré environ 250 projectiles en direction du territoire israélien.
  • Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" dans la guerre entre Israël et le Hezbollah.
  • Le directeur d'un hôpital de Gaza a été blessé et au moins 11 personnes tuées après une attaque de drones israéliens sur l'établissement de santé dans le nord de l'enclave palestinienne.
  • Le ministère de la Santé du Hamas à donné un nouveau bilan de 44 211 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël.............................

 

Le « cessez-le-feu » au Liban est une bombe à retardement​

1 décembre 2024

Par Sharif Abdel Kouddous, Jeremy Scahill

Le président Biden affirme que l’accord est censé être permanent, mais les États-Unis ont laissé à Israël toute latitude pour reprendre ses attaques à tout moment.

Lorsque le président Joe Biden est entré dans sa roseraie mardi après-midi, Israël était au milieu d’une campagne de bombardements massifs sur une partie du Liban. Ses forces écrasaient Gaza avec des armes américaines et le nombre de morts, qui a officiellement dépassé les 44 000 Palestiniens cette semaine, augmentait pour le 416e jour consécutif depuis qu’Israël a lancé sa guerre génocidaire en octobre dernier.

« Aujourd’hui, j’ai de bonnes nouvelles à annoncer du Moyen-Orient », a déclaré Biden. Les gouvernements d’Israël et du Liban, a-t-il annoncé, « ont accepté la proposition des États-Unis de mettre fin au conflit dévastateur entre Israël et le Hezbollah ».

L’accord est entré en vigueur à 4 heures du matin mercredi. Mais il a pour toile de fond les incendies qui font rage à Gaza et le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Au cours de l’année écoulée, Joe Biden et son administration ont renforcé la machine de guerre israélienne, qui n’a jamais été aussi enhardie depuis la création d’Israël et le déclenchement de la Nakba en 1948. Alors que Biden et ses conseillers présentent l’accord comme un accord monumental « conçu pour être une cessation permanente des hostilités », les événements sanglants des 14 derniers mois dans la région ne s’effaceront pas des pages de l’Histoire.

« C’est un monde d’un genre nouveau qui s’ouvre à nous. Nous devrons également attendre de voir si le cessez-le-feu tient. Je pense que les Israéliens feront tout ce qu’ils peuvent pour provoquer », a déclaré Karim Makdisi, professeur de politique internationale à l’Université américaine de Beyrouth. « Je pense que tant qu’il y aura Netanyahu, il se passera quelque chose. »

Selon les termes de l’accord, les troupes israéliennes doivent se retirer du Sud-Liban sur une période de 60 jours, tandis que le Hezbollah doit mettre fin à sa présence armée dans la région, en déplaçant ses combattants et ses armes au nord du fleuve Litani.

Les troupes libanaises et les forces de l’ONU doivent se déployer dans le sud, qui a été largement détruit par plus d’un an d’attaques israéliennes. Selon l’accord, un comité international dirigé par les États-Unis contrôlera le respect de l’accord par toutes les parties.

« Cet accord semble de nature très temporaire. Il semble très peu contraignant parce qu’il s’agit d’une cessation des hostilités. Ce n’est pas un cessez-le-feu », a déclaré à Drop Site News Amal Saad, spécialiste du Hezbollah.

« Nous avons un accord de cessez-le-feu très ténu qui ressemble beaucoup à une place pour une bataille continue entre les deux parties. Il est conçu pour donner un répit à Israël et, de toute évidence, le Hezbollah l’utilisera pour reprendre des forces, se réarmer et se réorganiser. Les deux parties vont utiliser cet accord à cette fin »...................

 
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