Extrait 4 :
Les humoristes français d’origine ont également commencé à se greffer au festival, en utilisant des clichés du Maroc pour faire rire le public marocain.
Il est important de préciser que les clichés sur le Maroc ne reflètent pas la réalité du pays et de sa population.
Cependant, certains stéréotypes ont malheureusement la vie dure et persistent dans l’imaginaire collectif.
Malheureusement, leur humour gras et peu drôle, agrémenté de « salamalikoum », « amdoula » et « choukrane rouya » à tout bout de champ, reflète les nombreux préjugés qui persistent dans la société française envers le Maroc.
À chaque festival, le public marocain a été confronté à des clichés stupides et offensants, tels que Marrakech la ville des voleurs, la médina un piège pour les touristes et les conducteurs marocains des imbéciles dangereux.
Cet humour n’a plus sa place au Maroc.
Les Marocains ont compris que ce festival, où presque aucun humoriste local n’est invité, est destiné à faire rire le public français… à leur détriment.
Le Marrakech du Rire ne reviendra pas cette année en raison de travaux au Palais Badii, mais cela ne manquera pas à tout le monde.
L’humour sur des communautés doit être considéré avec précaution et réflexion. L’objectif devrait être de trouver un équilibre entre la critique sociale, la satire et le respect de la diversité et de la dignité de chaque individu et de chaque communauté