Toi tu as du sauter pas mal de cours de biologie a l'ecole, ou alors tu veux juste critiquer sans arret, pour le plaisir de critiquer.
Dans son livre sur la theorie de l'evolution, Darwin declare : "the lack of transitional fossils is the most obvious and gravest objection which can be urged against my theory,"
Pour les non anglophones il dit, en gros : "L'absence de fossiles de transition est l'objection la plus evidente et la plus grave qui existe contre ma theorie".
Darwin a surtout dit que si les espèces évoluaient au sein d’elles mêmes , il manquait des preuves pour les passages d’une espèce à l’autre et ceux qui prétendent que Darwin a réglé la question se trompent en fait et il était le premier à le dire !
Il y a donc une différence entre Darwin et darwinisme !
Que se passerait-il avec l’histoire communément admise de l’évolution de l’Homme si, au lieu d’un Anglais en vadrouille aux îles Galapagos, on accordait plus de crédit aux avis d’un Russe en vadrouille en Sibérie ? Tandis que la théorie de Sélection naturelle de Charles Darwin reposait sur ce que sa propre formation culturelle tendait à le faire observer aux îles Galapagos, Pyotr Kropotkine participa à des expéditions géographiques en Sibérie. Là, il réalisa qu’une vision totalement différente de celle de Darwin se présentait à l’observation, et était susceptible d’être reportée sur la théorie de l’évolution de l’Homme.
Dans les mots du Prince Kropotkine :
« Parmi le bétail et les chevaux semi-sauvages en Transbaïkalia, parmi les ruminants sauvages partout, les écureuils, et ainsi de suite, j’observe que lorsque les bêtes doivent faire face à la raréfaction des sources de nourriture (…) la fraction de l’espèce frappée par ladite calamité émerge de ses souffrances si affaiblie, que ces périodes de concurrence intense ne permettent aucune évolution de l’espèce concernée. »
Pour ce qui est des animaux de la même espèce, le Prince observait en 1902 :
« Dans toutes ces scènes de la vie animale j’ai vu à l’œuvre l’Assistance et le Soutien Mutuelles à un tel degré, que j’ai commence à penser que ce facteur est d’une importance capitale pour le maintien de la vie, la préservation de chaque espèce et son évolution future. »
Par rapport à aux théories de Darwin et de Herbert Spencer (…) le Prince écrit :
« Tous ont voulu démontrer que par son intelligence, son savoir, l’Homme parvient à mitiger la brutalité de la lutte pour la vie entre Hommes ; tous cependant acceptent que la lutte pour les moyens d’existence de chaque bête contre ses congénères, de chaque homme contre les autres Hommes, serait une « loi de la Nature ». Voilà une vue de l’esprit que je ne puis approuver, car admettre qu’au sein de chaque espèce fait rage une lutte impitoyable pour la vie, et que cette lutte serait la précondition du progrès, signifierait valider une prémisse pour laquelle manquent les preuves et pour laquelle l’observation directe ne fournit aucune confirmation. »