J'ai mentionné cela plus haut, cela est fondé sur l'usage des femmes de Médine, et point sur un commandement coranique ou prophétique. Le fait que des sahabahs s'interrogent sur ce qui peut demeurer apparent, est la preuve que les femmes n'avaient pas encore un code vestimentaire uniforme, et que cela faisait encore débat après le décès du Prophète. Et cela a continué ainsi jusqu'au XIXeS dans tout le monde musulman. Lorsque le verset du khimar a été instruit aux disciples, ceux-ci l'ont transmis tel-quel aux femmes, et les ançarites ont découpé leurs pagnes pour se couvrir intégralement. Sans que le Prophète n'ai précisé ce qui demeurerait apparent.
Le mot khimar qui est tantôt rendu par niqab, tantôt par nassif, ou tantôt par voile intégral désigne toute couverture servant à couvrir une chose ; le verset mentionnant la couverture des dames, à rabattre sur leur poitrine (jayb=fosse entre les deux seins). De même, la traduction de jilbab comme voile intégral est un anachronisme, fondé sur un usage entériné le temps de la rédaction de dictionnaires. Puisqu'après le verset des jalabib le verset du khimar recomandant de rabattre leur couverture sur la poitrine aux croyantes montre que les femmes prenaient des pagnes en sortant mais demeuraient tantôt les seins découverts.
Ce hadith est soutenu comme hassan li ghayrihi, sur base des autres hadiths sur le hijab des épouses du Prophète. La chaine est défaillente.
« La femme en état d’ihram ne doit pas voiler son visage ni ses mains» (Sahih Al-Boukhari, Sayd, 13)
Même a accepter ce hadith comme sain, le Prophète étant juste à côté d'elles, il n'y aurait plus lieu de se soucier de les reconnaitre... Secundo, ce sont les épouses du Prophète, qui ont un statut à part. Tertio, rien n'indique que ce soit une injonction du Prophète dans ce récit. L'autre récit étant sain, et attribué au Prophète-même.
1) Vous le dites vous femmes, hassan li ghayrih, dans la science du hadith ce hadith est acceptable. Les autres chaînes lui donnent le titre de hadith hassan donc bon.
2) le niqab est un vêtement en sois ( cousue), donc il est normal qu'il n'est pas permis pendant le hajj, mais ici ce qui nous intéresse c'est l'acte de ce couvrir le visage, 'aicha et sa soeur ( qui n'est en aucun cas une femme du prophète) se sont caché le visage devant les hommes étrangers.
3) Au sujet du voile, aucun verset ne stipule que les épouses du messager avec un statut à part. Car le verset est 'am et non mu'ayin, et qu'il s'adresse aux femmes du prophète, ses filles et aux femmes des croyants de rabattre sur elles leurs " jalabib", plusieurs de jilbeb. La nous entrons dans une règle d'ussul fiqh qui stipule que
" Lorsqu’Allah s’adresse à des personnes directement, l’ordre est général, c’est-à-dire qu’il est obligatoire pour la communauté entière. Sauf pour le cas où Allah ou son prophète, rendent spécifique cet ordre. "
Je vous renvoie aussi aux tafsir de l'imam Djassas et tabarani, qui détails bien la question sur la généralité de ce verset ( surate al ahzab).
3) J'aimerais que vous me rameniez ce hadith ou athar ou une parole de savant sur lequel vous vous êtes basé pour dire : "
de rabattre leur couverture sur la poitrine aux croyantes montre que les femmes prenaient des pagnes en sortant mais demeuraient tantôt les seins découverts. " svp.
Car comme vous le savez, il ne nous conviez pas de parler selon notre propre compréhension.
Si la variante plus haut vous pose soucis, voici un autre athar :
Fatima bint al-Moundhir (radya Lah 'anha.) a dit :« Nous cachions nos visages en état de sacralisation (Ihram) avec Asma’, fille d’Abu Bakr Al-Siddiq » [Malik, al-Mawatta, t.I, p.328.]
Ici je vais poster une riwaya, ou notre mère 'aicha nos définis ce fameux " Jilbeb " :
Houshaym nous dit : Al-‘Amach nous a rapporté selon Ibrahim et al-Aswad que ‘Aïsha (radiyia Lah ‘anha) a dit :
Le jibab de la femme retombe par-dessus sa tête et [se place alors] sur son visage.
al fath al-Bari 3/406. Ibn Al-Qayyim a dit dans son Bada‘i al-Fawâ’id : « Sa chaîne est sa sahih selon les deux cheikhs.
Je peux vous poster l'athar en arabe et vous y verrez : 'ala wadhjiha " sur sont visage.
Il a été également rapporté par Abû Dawoud dans al-Masa’il d’après l’Imam Ahmad d’après Houshaym avec la même chaîne. Dans cette narration cependant, le mot "al-Mara’a" (la femme) est remplacé par "al-Mouhrima" (la femme dans l’Etat de Ihram). Ces deux récits sont Sahih.
Il ya aussi le hadith de l'incident ( lorque notre mère fut accusée innocemment), le hadith est dans le sahih bukhari, Notre mère ( N'en plaise aux chiites extrêmes) dit :
وكان رآني قبل الحجاب فاستيقظت باسترجاعه حين عرفني فخمرت وجهي بجلبابي .
Que je ne traduirais pas, afin de laissez les gens lires par eux mêmes : il n'ya que 3 mots qui nous suffisent , et se sont les 3 derniers.
Ce hadih est dans sahihal-Boukhari, ( chapitre - Kitab al-Maghazi 4141 et dans le sahih Mouslim, 2770)0
Et il ya ijma' ( consensus) que en temps de fitna le niqab devient obligatoire, et Il n'ya pas pire fitna qu'a notre époque.
Wa Lahu ta'ala a'lam.
Un plaisir d'échanger avec vous.