Les grandes personnalités marocaines de tout temps.

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Certes l’Histoire a retenu le nom de Touria Chaoui, première femme pilote à s’envoler dans les cieux du Maroc pré-colonial. De plus, on sait qu’elle n’avait pas peur d’exprimer ses idées nationalistes. En effet, dès l’âge de dix-huit ans, elle avait adhéré au parti de l’Istiqlal.

On sait par ailleurs qu’elle avait été assassinée le 1 mars 1956. Enfin, on a appris avec la Commission de Vérité et de Réconciliation de l’année passée que son assassin a été Ahmed Touil ; cette femme pilote avait été assassinée probablement parce qu’elle aurait symbolisé aux yeux des conservateurs l’occidentalisation des femmes, perçue comme une menace aux valeurs traditionnelles.

Toutefois, malgré son accomplissement majeur et malgré sa mort tragique, Chaoui demeure une sorte de grande oubliée de l’Histoire. En effet, jusqu’à présent, aucune biographie ni étude historique ne retracent sa vie. Qui était-elle ? était-elle originaire d’une classe populaire ? ou plutôt d’une classe privilégiée ? était-elle active dans les luttes nationalistes ? comment était-elle devenue pilote ? était-elle en contact avec la femme pilote française Jacqueline Auriol comme on le prétend ? pourquoi avait-elle été assassinée ? quel âge avait-elle lors de son décès ?

Étant donné l’importance historique de Chaoui, ces questions mériteraient une réponse. Ce faisant, ce texte bref vise autant à informer qu’à encourager les recherches concernant cette Marocaine unique, à travers plusieurs pistes, dont entre autres la possibilité de recueillir de l’information auprès de sa famille, ou encore la possibilité de fouiller les journaux locaux lors de la date de son assassinat.
Extrait: TOURIA CHAOUI ou un appel à la recherche des grandes oubliées de l'Histoire.
Par: Osire GLACIER Doctorante à l'Institut Islamique à l'Université McGill Montréal, Canada
 
Les vrais héros de la résistance, selon la majorité des historiens au niveau mondial, . Ils ont livré 3 grandes batailles ( Anoual, Lahri, et Bougafer) qui ont failli décimer les armées françaises et espagnoles ... les voila!
 

Pièces jointes

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Mohamed Améziane (1889-1912)


est un résistant rifain dont l'action commence bien avant Abdelkrim El Khattabi. Il est né en 1889 à Azghenghen,dans la province de Nador au nord du Maroc. Il étudia de façon approfondie le Coran et exerça dans la magistrature en tant que juge du Chrââ. Il lutta contre le colonialisme espagnol.

Il commence la résistance armée en détruisant une ligne de chemin de fer en construction destinée à relier Melilla aux mines de fer d'Ouksen. Les Espagnols réagissent en une bataille à l'endroit appelé « Diwana » qui se solde par une débâcle et une défaite espagnole : plus de 3 000 soldats sont tués ou blessés. Cette victoire accroît la popularité de Mohamed Améziane et plus de 100 batailles contre les Espagnols sont à mettre à son actif Mort en 1912 lors de la bataille de Hamam, il est enterré dans sa région natale.Nador


Sa figure fait partie intégrante de l'histoire du Rif
 
Al-Houceima son vrai nom est Biya .
Étymologie

Appelée autrefois Taghzout, Tijdit, ensuite Villa San Jurjo et Villa Alhucemas, la ville n'est pas loin du site archéologique de la ville médiévale d'Almazamma (2 à 3 km à vol d'oiseau). Elle porte son nom actuel (Al Hoceima) depuis l'indépendance du Maroc et il viendrait d'"al khozama" (lavande), une plante très répandue dans le Rif central.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Hoceïma
 
Mohamed Améziane (1889-1912)


est un résistant rifain dont l'action commence bien avant Abdelkrim El Khattabi. Il est né en 1889 à Azghenghen,dans la province de Nador au nord du Maroc. Il étudia de façon approfondie le Coran et exerça dans la magistrature en tant que juge du Chrââ. Il lutta contre le colonialisme espagnol.

Il commence la résistance armée en détruisant une ligne de chemin de fer en construction destinée à relier Melilla aux mines de fer d'Ouksen. Les Espagnols réagissent en une bataille à l'endroit appelé « Diwana » qui se solde par une débâcle et une défaite espagnole : plus de 3 000 soldats sont tués ou blessés. Cette victoire accroît la popularité de Mohamed Améziane et plus de 100 batailles contre les Espagnols sont à mettre à son actif Mort en 1912 lors de la bataille de Hamam, il est enterré dans sa région natale.Nador


Sa figure fait partie intégrante de l'histoire du Rif
Un oublie :(
 
Étymologie

Appelée autrefois Taghzout, Tijdit, ensuite Villa San Jurjo et Villa Alhucemas, la ville n'est pas loin du site archéologique de la ville médiévale d'Almazamma (2 à 3 km à vol d'oiseau). Elle porte son nom actuel (Al Hoceima) depuis l'indépendance du Maroc et il viendrait d'"al khozama" (lavande), une plante très répandue dans le Rif central.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Hoceïma
Taghzut n'est qu'un endroit qui se trouve un peu loin de Ibeqq'uyen .
 
Taghzut n'est qu'un endroit qui se trouve un peu loin de Ibeqq'uyen .
je connais pas, mais chacun y va de son histoire rien n'est sur
les ecrits restes et les paroles s'envolent

je crois que tu n'as pas compris ce que je lui ai dit .: )
càd ,difficile de le croire puisqu'il a l'habitude de nous inventer des noms , des situations ect ....voilà: )
le nationnalisme fait faire ce genre de choses parfois
 
forcement ...puisque vous ne parlez que de Abdelkrim Al khattabi ....;)
Non , mais c'est l'école , les médias marocains qui ne parlent jamais de lui , chez moi ,nous commémorons chaque 25 mai l'anniversaire de la mort de ce grand héro , en organisent de conférence , débats ...

Ce qui est désolant , c'est que meme certains chaines étranger parlent de ce grand héro ,tant dis que nos chaines s'intéressant plutot aux chanteuses de joie comme Batman ou je ne sais pas quoi

http://www.bladi.info/318402-aljazeera-commemore-100eme-anniversaire-mort-mohammed/
 
plus sérieusement je commencerais par

Abdelkrim AL KHATTABI :

Fils d'un cadi (juge en arabe), du clan Aït Youssef ou Ali de la tribu Beni Ouriaghel (ou Waryaghal), Abd el-Krim a été instruit dans des zaouïas traditionnelles et des écoles espagnoles, puis à l'ancienne université de Quaraouiyine à Fès, avant de passer trois ans en Espagne où il étudia le Droit à l'Université de Salamanque. Entre 1908 et 1915 il fut journaliste au quotidien Le Télégramme Du Rif, (écrit à Melilla), où il préconisait la coopération avec les Européens afin de libérer la « Oumma » de l'ignorance et du sous-développement.

Il entra dans l'administration espagnole, et fut nommé cadi chef de Melilla en 1915. À cette époque-là, il commença à s'opposer à la domination espagnole, et fut emprisonné du 7 septembre 1915 au début d'août 1916 pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés (ce qui en pratique excluait la plupart des zones incontrôlées du Rif), et exprimé sa sympathie pour la cause allemande pendant la Première Guerre mondiale. Peu après avoir été libéré, il se démit de ses fonctions de cadi en décembre 1918, revint à Ajdir en 1919 et, avec son frère, il commença à unir les tribus du Rif dans une République du Rif indépendante. Pour cette cause, il essaya d'apaiser les inimitiés entre les tribus existantes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelkrim_al-Khattabi
 
Suivi d'une des grandes figures militaires qui a marqué toute autant l'histoire du maroc

Mouha ou Hammou Zayani

Le personnage de Mouha ou Hammou ne peut être traité en dehors du contexte historique du XIXe siècle et du XXe siècle et le rôle des puissances coloniales (espagnol, portugaise, britannique, française, allemand, italienne....), qui ont fait du Maroc un lieu de règlement de leurs comptes. À titre d'exemple, le 31 mars 1905, lors de la crise marocaine, Guillaume II soutint le Maroc contre la France à Tanger, en 1906.

Le 16 janvier au 7 avril, la conférence internationale d'Algésiras sur le Maroc est un succès pour la France et démontre l'isolement diplomatique de l'Allemagne. Selon les déclarations du général Albert Ditte, qui imposa alors à Paris une décision audacieuse : « Je donnerai tout ce que l'on me demandera et je garderai ici tout le Maroc conquis (...) comme un réservoir où je puiserai pour alimenter sans cesse nos forces en Europe (...) »

Mouha ou Hammou issu d'une famille envoyée par le sultan de la dynastie alaouite Moulay Slimane en 1791, parmi les 4215 soldats pour soumettre les tribus d'Ichkirne Elkbab et d'Ait Soukhmane(Aghbalou) influencés par l'idéologie maraboutique de Sidi Ali Amhaouche appartenant à la Zaouia Dilaia الزاوية الدلائية 1566-1668(Zaouia d'Ait Ishak à 30 km de Khénifra), secte hostile à l'autorité du Makhzen (de tendance reformiste) Ses tribus ont un mauvais passé avec le sultan Moulay Slimane connu pour sa fermeté contre les zaouia, dans le cadre des réformes qu'il veut instaurer au Maroc. Les tribus berbères voyaient dans ces réformes une menace qui pourrait mettre en péril leur existence, la riposte des tribus berbères aboutira à la défaite des troupes du Makhzen en 1818 au Moyen Atlas.

Son nom Mohammed dit Mouha ou Hammou (parfois aussi "Zayani" ou "Ousaid") ben Akka ben Ahmed surnommé "Amahzoune ben Moussa", né en 1863, il fut nommé Caïd sur les Zayanes (Khénifra) par le sultan Moulay Hassan I en 1877.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouha_ou_Hammou_Zayani
 
Mehdi BEN BERKA, très grande figure qui aurait donné plus de poids et d'envergure et surtout d'actions concrètes à une vraie et réelle opposition

D'une famille de petits fonctionnaires, Mehdi Ben Barka a fait des études de mathématique à Rabat et devient professeur de lycée. Proche du Palais, il enseigne aussi au Collège royal. Il a le futur roi Hassan II parmi ses élèves. Il fut un élève de Romain Baron, qui fut un écrivain local du département de la Nièvre et professeur de lettres français exilé au Maroc entre 1925 et 1940, et avec qui il a eu une petite correspondance épistolaire. Parallèlement, il s’engage en politique contre le « protectorat » français sur le Maroc. Dès 1943, il participe à la création du Parti de l'Istiqlal, un parti qui joue un grand rôle dans l'indépendance du Maroc. En 1955, il participe aux négociations qui aboutiront au retour du roi Mohammed V que les autorités françaises avaient exilé à Madagascar et, en 1956, à la fin du protectorat. De 1956 à 1959, Mehdi Ben Barka est président de l'Assemblée consultative du Maroc.

Représentant de l’aile gauche d’un parti qu’il juge trop conservateur, il provoque une scission et fonde en 1959 l'Union nationale des forces populaires du Maroc (gauche), qui se place dans l’opposition au régime du roi Hassan II. Il devient professeur de mathématiques. Il fonde, en septembre 1959, l'Union nationale des forces populaires (UNFP), principal parti de gauche opposé au régime royal. Le futur Hassan II, ambitieux et aspirant à succéder au plus vite à son père Mohammed V, appelle à la répression contre la subversion (les forces de gauche), aussi choisit-il de s'exiler à Paris. À la mort de Mohammed V en 1961, Hassan II monte sur le trône et annonce vouloir faire la paix avec son principal opposant. Il rentre au Maroc en mai 1962. Le 16 novembre 1962, il échappe déjà à un attentat (accident de la circulation selon la version officielle alors que sa Volkswagen fut projetée dans un ravin par une voiture de police l'ayant doublé dans un virage) fomenté par les services du général Oufkir et du colonel Dlimi. En juin 1963, il s'exile à nouveau, après être accusé de complot contre la monarchie, Hassan II souhaitant dissoudrre l'UNFP. Le 22 novembre 1963, il est condamné à mort par contumace pour complot et tentative d'assassinat contre le roi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mehdi_Ben_Barka
 
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