Des désirs de virilité aussi archaïques ne se font jour qu’occasionnellement. Par contre, un très grand nombre de femmes semblent incapables de parvenir à une pleine adaptation psychique au rôle sexuel qui leur échoit. Une troisième possibilité s’offre : l’homosexualité, du fait des dispositions bisexuelles qui sont communes à tous. Les femmes de ce type adopteront le rôle masculin dans les relations érotiques avec d’autres femmes. Elles aiment à faire état de leur virilité dans leur tenue vestimentaire, leur coiffure, leur façon de se présenter, etc.
Ces cas s’apparentent à ceux chez qui l’homosexualité ne parvient pas jusqu’à la conscience; le désir refoulé d’être un homme se rencontre ici sous une forme sublimée. Les intérêts masculin sont préférés et soulignés sur le plan intellectuel, professionnel ou autre. cependant, ces femmes ne renient pas consciemment leur féminité, elles ont au contraire l’habitude de proclamer que leurs intérêt ainsi cultivés n’ont rien de typiquement masculin, mais sont tout aussi bien féminins. Selon elles, l’appartenance d’un individu à l’un ou l’autre sexe n’a rien à faire avec ses capacités, dans le domaine de l’activité mentale. Ce type de femme est bien représenté dans le mouvement féministe actuel.
Si je n’ai fait que mentionner ces groupes, ce n’est pas que je fasse peu de cas de leur importance pratique. Mais ces deux types de femmes sont bien connus, ils ont fait l’objet d’études psychanalytiques assez nombreuses pour que je puisse me dispenser de m’étendre sur ce sujet, m’intéresser aux transformations névrotiques du complexe de castration, et en donner une description exacte, pour certains une description princeps, afin de les comprendre dans une optique psychanalytique.
Ces cas s’apparentent à ceux chez qui l’homosexualité ne parvient pas jusqu’à la conscience; le désir refoulé d’être un homme se rencontre ici sous une forme sublimée. Les intérêts masculin sont préférés et soulignés sur le plan intellectuel, professionnel ou autre. cependant, ces femmes ne renient pas consciemment leur féminité, elles ont au contraire l’habitude de proclamer que leurs intérêt ainsi cultivés n’ont rien de typiquement masculin, mais sont tout aussi bien féminins. Selon elles, l’appartenance d’un individu à l’un ou l’autre sexe n’a rien à faire avec ses capacités, dans le domaine de l’activité mentale. Ce type de femme est bien représenté dans le mouvement féministe actuel.
Si je n’ai fait que mentionner ces groupes, ce n’est pas que je fasse peu de cas de leur importance pratique. Mais ces deux types de femmes sont bien connus, ils ont fait l’objet d’études psychanalytiques assez nombreuses pour que je puisse me dispenser de m’étendre sur ce sujet, m’intéresser aux transformations névrotiques du complexe de castration, et en donner une description exacte, pour certains une description princeps, afin de les comprendre dans une optique psychanalytique.