Les médias

Les gens on dirait qu’on les tient par les terrasses de café
ouais on va réouvrir ... et bim au même moment le pass sanitaire est adopté
Ils savaient qu il serait adopté car il était déjà dans le plan des réouvertures progressives ...
 
Les gens on dirait qu’on les tient par les terrasses de café
ouais on va réouvrir ... et bim au même moment le pass sanitaire est adopté
Ils savaient qu il serait adopté car il était déjà dans le plan des réouvertures progressives ...
On avait deja prévu tout ça si tu te rappelles, c'est toujours la meme ingénierie sociale, on produit des situations insupportable artificiellement et on propose le pass dans un premier temps comme une solution puis il deviendra une obligation acceptable par tous sauf une "ultra minorité de terroristes", ou conspi, fanatiques etc...
 
Delphine Ernotte accessoirement présidente de France télévisions qui, sans rire, alerte sur l'indépendance des médias publics en Europe 😄

Delphine Ernotte lance une alerte sur l’indépendance des médias publics en Europe​


Delphine Ernotte, la présidente de l'Union européenne de radiodiffusion (UER) a dénoncé ce lundi les pressions exercées sur les médias publics dans plusieurs pays européens

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L’indépendance du service public est l’un des piliers de la démocratie. La présidente de l’Union européenne de radiodiffusion (UER) Delphine Ernotte, qui préside également France Télévisions, a dénoncé ce lundi les pressions exercées sur les médias publics dans plusieurs pays européens, notamment en République tchèque.

« Je voudrais lancer un message d’alerte sur l’indépendance des médias publics en Europe », a souligné la dirigeante sur la radio France Inter. « On sait qu’en Hongrie, en Slovénie, il y a des pressions qui sont exercées sur les journalistes », et « plus récemment mon collègue Petr Dvorak de la télévision tchèque est mis sur la sellette parce qu’il va y avoir des élections législatives au mois d’octobre en République tchèque et donc le pouvoir en place cherche à prendre la main par tous les moyens sur la télévision publique », a-t-elle ajouté.

La situation en République tchèque dénoncée​

La dirigeante de France Télévisions et de l’UER avait déjà tiré le mois dernier la sonnette d’alarme à propos de la situation en République tchèque dans une déclaration commune signée avec ses homologues du groupe de travail mondial pour les médias publics, dont font partie les patrons de la BBC Tim Davie et de CBC/Radio Canada Catherine Tait.

« Les récentes mesures adoptées par le gouvernement tchèque ont pour effet de politiser le conseil du diffuseur public tchèque. C’est ce conseil qui nomme le directeur général et approuve le budget du diffuseur public. En novembre 2020, le gouvernement a démis de leurs fonctions tous les membres du conseil. À cela s’ajoutent des pressions constantes pour congédier le directeur général du diffuseur public, Petr Dvorak », avaient-ils dénoncé.

L’indépendance garantit la confiance​

Les valeurs du service public, dont « l’impartialité, l’indépendance et la rigueur journalistique », sont « à la base d’une démocratie éclairée et en santé », avaient-ils également rappelé. « L’indépendance, c’est ce qui garantit une forme de confiance que les citoyens peuvent avoir dans leurs radios et télévisions publiques », a réaffirmé Delphine Ernotte, qui préside depuis janvier l’UER, plus grande alliance de médias de service public dans le monde.

Cette alliance, responsable notamment de l’Eurovision, compte 115 organisations membres dans 56 pays, ainsi que 34 affiliés en Asie, en Afrique et sur le continent américain.



Drôle, non ?! :D
 

La manipulation des algorithmes de la Silicon Valley est la seule chose qui maintient les médias grand public en vie


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Par Caitlin Johnstone

L'émergence d'Internet a été accueillie avec espoir et enthousiasme par des personnes qui avaient compris que les grands médias contrôlés par les ploutocrates manipulaient l'opinion publique pour fabriquer un consentement au statu quo. La démocratisation du partage de l'information allait donner naissance à une conscience publique émancipée de la domination du contrôle narratif ploutocratique, ouvrant ainsi la possibilité d'un changement révolutionnaire des systèmes corrompus de notre société.

Mais cela ne s'est jamais produit. L'utilisation d'Internet est devenue courante dans le monde entier et l'humanité est capable de se mettre en réseau et de partager des informations comme jamais auparavant. Mais nous restons fermement sous la coupe des mêmes structures de pouvoir qui nous gouvernent depuis des générations, tant sur le plan politique que psychologique. Même les institutions médiatiques dominantes sont en quelque sorte toujours les mêmes.

Alors qu'est-ce qui a mal tourné ? Plus personne n'achète de journaux, les audiences de la télévision et de la radio diminuent. Comment est-il possible que ces mêmes institutions oligarchiques impérialistes contrôlent encore la façon dont la plupart des gens pensent à leur monde ?

La réponse est la manipulation des algorithmes.


Le mois dernier, une interview très instructive a vu le PDG de YouTube, qui appartient à Google, discuter franchement de la façon dont la plateforme utilise les algorithmes pour élever les médias traditionnels et supprimer les contenus indépendants.

Lors du sommet mondial sur la gouvernance technologique 2021 du Forum économique mondial, Susan Wojcicki, PDG de YouTube, a expliqué à Nicholas Thompson, PDG d'Atlantic, que si la plateforme permet toujours aux vidéos artistiques et de divertissement d'avoir les mêmes chances de devenir virales et d'obtenir un grand nombre de vues et d'abonnés, dans des domaines importants comme les médias d'information, elle privilégie artificiellement les "sources faisant autorité".

"Ce que nous avons fait, c'est vraiment affiner nos algorithmes pour nous assurer que nous donnons toujours aux nouveaux créateurs la possibilité d'être trouvés lorsqu'il s'agit de musique, d'humour ou de quelque chose de drôle", a déclaré Wojcicki. "Mais lorsqu'il s'agit de domaines sensibles, nous devons vraiment adopter une approche différente."

Wojcicki a déclaré qu'en plus d'interdire les contenus jugés préjudiciables, YouTube a également créé une catégorie appelée "contenu limite" qu'il déclasse de manière algorithmique afin qu'il n'apparaisse pas comme une vidéo recommandée aux spectateurs intéressés par ce sujet :

"Lorsque nous traitons de l'information, nous voulons nous assurer que les sources que nous recommandons sont des informations fiables, de la science médicale, etc. Nous avons également créé une catégorie de contenu plus limite, dans laquelle nous voyons parfois des gens qui regardent du contenu de moindre qualité et limite. Nous voulons donc faire attention à ne pas trop recommander ces contenus. Il s'agit donc d'un contenu qui reste sur la plateforme mais que nous ne recommandons pas. Nos algorithmes ont donc définitivement évolué en termes de traitement de tous ces différents types de contenu."


Suite et source

 

La manipulation des algorithmes de la Silicon Valley est la seule chose qui maintient les médias grand public en vie


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Par Caitlin Johnstone

L'émergence d'Internet a été accueillie avec espoir et enthousiasme par des personnes qui avaient compris que les grands médias contrôlés par les ploutocrates manipulaient l'opinion publique pour fabriquer un consentement au statu quo. La démocratisation du partage de l'information allait donner naissance à une conscience publique émancipée de la domination du contrôle narratif ploutocratique, ouvrant ainsi la possibilité d'un changement révolutionnaire des systèmes corrompus de notre société.

Mais cela ne s'est jamais produit. L'utilisation d'Internet est devenue courante dans le monde entier et l'humanité est capable de se mettre en réseau et de partager des informations comme jamais auparavant. Mais nous restons fermement sous la coupe des mêmes structures de pouvoir qui nous gouvernent depuis des générations, tant sur le plan politique que psychologique. Même les institutions médiatiques dominantes sont en quelque sorte toujours les mêmes.

Alors qu'est-ce qui a mal tourné ? Plus personne n'achète de journaux, les audiences de la télévision et de la radio diminuent. Comment est-il possible que ces mêmes institutions oligarchiques impérialistes contrôlent encore la façon dont la plupart des gens pensent à leur monde ?

La réponse est la manipulation des algorithmes.


Le mois dernier, une interview très instructive a vu le PDG de YouTube, qui appartient à Google, discuter franchement de la façon dont la plateforme utilise les algorithmes pour élever les médias traditionnels et supprimer les contenus indépendants.

Lors du sommet mondial sur la gouvernance technologique 2021 du Forum économique mondial, Susan Wojcicki, PDG de YouTube, a expliqué à Nicholas Thompson, PDG d'Atlantic, que si la plateforme permet toujours aux vidéos artistiques et de divertissement d'avoir les mêmes chances de devenir virales et d'obtenir un grand nombre de vues et d'abonnés, dans des domaines importants comme les médias d'information, elle privilégie artificiellement les "sources faisant autorité".

"Ce que nous avons fait, c'est vraiment affiner nos algorithmes pour nous assurer que nous donnons toujours aux nouveaux créateurs la possibilité d'être trouvés lorsqu'il s'agit de musique, d'humour ou de quelque chose de drôle", a déclaré Wojcicki. "Mais lorsqu'il s'agit de domaines sensibles, nous devons vraiment adopter une approche différente."

Wojcicki a déclaré qu'en plus d'interdire les contenus jugés préjudiciables, YouTube a également créé une catégorie appelée "contenu limite" qu'il déclasse de manière algorithmique afin qu'il n'apparaisse pas comme une vidéo recommandée aux spectateurs intéressés par ce sujet :

"Lorsque nous traitons de l'information, nous voulons nous assurer que les sources que nous recommandons sont des informations fiables, de la science médicale, etc. Nous avons également créé une catégorie de contenu plus limite, dans laquelle nous voyons parfois des gens qui regardent du contenu de moindre qualité et limite. Nous voulons donc faire attention à ne pas trop recommander ces contenus. Il s'agit donc d'un contenu qui reste sur la plateforme mais que nous ne recommandons pas. Nos algorithmes ont donc définitivement évolué en termes de traitement de tous ces différents types de contenu."


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Bientot les beaufs menaceront leurs gosses :" Si tu manges pas ta choucroute l'algorithme te rendra visite ce soir".

PS : Utiliser opera ou autres plus performant diminue la nourriture que l'on donne chaque jour à l'algo :D
 
@Esperluette Les beaufs vaccinés plusieurs fois avec des vaccins qui ne marchent pas, iront en vacance comme ça, dans les prochaines années, depuis leurs naissance en 2000 on les a deja bien habitué à vivre sur les RS et dans le pornoo gaming, ils vont adorer et en plus c'est pas cher et sans risques terroristes.

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@Esperluette Les beaufs vaccinés plusieurs fois avec des vaccins qui ne marchent pas, iront en vacance comme ça, dans les prochaines années, depuis leurs naissance en 2000 on les a deja bien habitué à vivre sur les RS et dans le pornoo gaming, ils vont adorer et en plus c'est pas cher et sans risques terroristes.

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Et Zuckerberg servira de guide 🥳

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J'ai écouté les intervenants sur les plateaux télés et notamment sur l'impopulaire BFMTV (impopularité méritée) et je n'ai jamais vu autant de mensonges et d'hypocrisie!
"On ne peut pas laisser la manif se faire à Paris ni à Nice car ça sera un déferlement d'antisémitisme!"
Décryptage: le reste de la France qui a autorisé les manifs est antisémite, le monde entier qui a permit les manifs est antisémite!
C'est le même sempiternel argument qu'on déroule Pour défendre un pays qui défie le droit international et qui tue tout un peuple!
Dis moi qui tu défends, je te dirais qui tu es...je préfère être du côté de la justice donc de la Palestine plutôt que celui de l'injustice et que sont laids les injustes!:cool:

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France Télévisions et Arte, grands mécènes du cinéaste Bernard-Henri Lévy


Les chaînes publiques sont un soutien de longue date des projets audiovisuels du philosophe. France Télévisions vient d'investir 500.000 euros dans son dernier projet.


Bernard-Henri Levy est de retour. Le 5 mai est sorti son dernier livre, Sur la route des hommes sans nom, une série de huit reportages, en Grèce, en Libye, au Nigéria, en Irak, en Syrie, en Ukraine, en Somalie, au Bangladesh et en Afghanistan. Mais, comme souvent chez BHL, rien ne se perd et tout se transforme. Ces reportages avaient déjà été publiés dans Paris match et d’autres magazines étrangers (la Stampa, el Espanol…). Ils ont aussi été filmés, ce qui a donné naissance à un documentaire, qui s’appellera Une autre idée du monde ou L’adieu au monde ? “Nous finalisons le film. Aucune date de sortie n’est encore arrêtée”, indique à Capital la productrice du long métrage Kristina Larsen. Une sortie en salles au printemps ou à l’automne a été évoquée par le Journal du Dimanche.

Le budget envisagé est de 2,8 millions d’euros, selon le devis prévisionnel déposé début 2020 au CNC (Centre national du cinéma) et publié par cinefinances.info. Une somme plutôt élevée : le budget moyen d’un documentaire est de 570.000 euros pour le cinéma, et de 185.000 euros de l’heure pour la télévision, selon le CNC.

Selon ce devis prévisionnel, les voyages, l’hébergement des équipes et la régie sur place devaient absorber 1,2 million d’euros. Kristina Larsen précise que le devis prévisionnel diffère des sommes finalement dépensées, mais n’a pas souhaité donner les chiffres finaux. En tous cas, BHL a signé un contrat lui octroyant 50.000 euros pour le scénario et la co-réalisation.

Selon le devis prévisionnel, BHL espérait financer son film grâce à un chèque de 500.000 euros de la famille Pinault (via sa holding Artémis), un autre de 480.000 euros de Canal +, et un troisième de 100.000 euros du CNC (au titre de l’avance sur recettes après réalisation). Toutefois, Kristina Larsen précise que les financements d’Artémis et du CNC ne sont pas encore finalisés. Mais, selon les informations de Capital, un financement de 500.000 euros a d’ores et déjà été obtenu de la part de France Télévisions.

Le service public est un soutien de longue date des films écrits et/ou réalisés par BHL. Il a déjà financé Princesse Europe (à hauteur de 230.000 euros), Mort à Sarajevo (300.000 euros), American vertigo (280.000 euros), Bosna (600.000 euros) et Le jour et la nuit (1,26 million d’euros). De l’argent un peu jeté par les fenêtres, car ces films ont ensuite été diffusés en pleine nuit, récoltant une audience microscopique. Ainsi, American vertigo, diffusé à 1h30 du matin, a attiré 131.000 téléspectateurs, selon des chiffres Médiamétrie obtenus par Capital. Mort à Sarajevo, diffusé à 0h35, a réuni 258.000 curieux.

Mieux : France 5 avait aussi investi 150.000 euros dans un documentaire sur la maison de BHL à Tanger, finalement regardé par 21.000 aficionados... soit un coût de 7 euros par spectateur ! A l’époque, ce financement avait fait polémique, car la somme investie par la chaîne représentait le double de ce qu’elle verse en moyenne à un documentaire. Rony Brauman avait même menacé de démissionner du conseil d’administration de France Télévisions à cause de l’affaire…


 
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Ce documentaire avait été produit par les Films du lendemain, une société de production détenue à 50/50 par BHL et Artémis, et présidée par le philosophe jusqu’en 2012. Cette société a surtout produit des longs métrages de fiction. Là encore, le service public a été au rendez-vous, finançant un tiers des projets [*]. Parmi ces neuf films, seuls quatre ont dépassé les 100.000 entrées en salles : les Adieux à la reine, Une vie meilleure, les Âmes fortes et le Temps retrouvé. Ces deux derniers films sont même un “double jackpot”, car ils sont à la fois produits par BHL et interprétés par son épouse Arielle Dombasle. Dans le lot, on trouve aussi un film cher au cœur de BHL, Terre et cendres, la première co-production franco-afghane. France 3 a investi 500.000 euros dans ce long métrage pour le diffuser ensuite à 1h10 du matin devant 70.000 spectateurs. Enfin, côté télévision, France Télévisions a aussi commandé deux téléfilms ayant Arielle Dombasle pour vedette : Sissi l’impératrice rebelle et Milady.

Cet amour des chaînes publiques pour BHL était parfois intéressé. Selon la biographie BHL de Philippe Cohen, l’écrivain aurait en retour soutenu la reconduction de Marc Tessier à la présidence de France Télévisions en 2005. Mais l’influence du philosophe ayant visiblement ses limites, Marc Tessier n’a pas été renouvelé…

France Télévisions ne pouvant soutenir tous les projets audiovisuels de notre prolifique penseur, ce dernier se tourne aussi régulièrement vers Arte, un autre soutien sans faille. La chaîne publique franco-allemande a financé cinq films écrits et/ou réalisés par BHL : Peshmerga (à hauteur de 250.000 euros), Le serment de Tobrouk (200.000 euros), Princesse Europe (200.000 euros), Le jour et la nuit (172.560 euros) et Irak : la bataille de Mossoul (90.000 euros). Là encore, du pur gaspillage, les films ayant été diffusés en catimini devant une audience lilliputienne. Peshmerga, diffusé à 22h40, a attiré 260.000 spectateurs, Le serment de Tobrouk, programmé à 0h15, a conquis 32.000 aficionados. Irak : la bataille de Mossoul, diffusé à 18h30, n’a réuni que 335.000 curieux.

Mais ce n’est pas tout. Arte a aussi financé la moitié des productions des Films du lendemain sous BHL. Parmi ces douze films [**], les deux tiers n’ont jamais dépassé 100.000 entrées en salles. Un seul a remporté un prix important : le César du meilleur film pour Lady Chatterley. Mais deux avaient pour vedette Arielle Dombasle : les Âmes fortes de Raoul Ruiz et Gradiva d’Alain Robbe Grillet.

Car Arte a aussi les yeux de Chimène pour l’épouse du philosophe. Elle a acheté pour 5.000 euros les droits de son documentaire La traversée du désir pour le diffuser à 0h10. Sa sofica Arte Cofinova a financé à hauteur de 80.000 euros sa réalisation Alien crystal palace, qui attirera seulement 2.236 curieux en salles, et ne sera jamais diffusé sur Arte. Enfin, la chaîne culturelle a co-produit plusieurs films ayant pour vedette la blonde sylphide, comme Hors jeu ou Quand je serais star.

Arte a aussi financé à hauteur de 350.000 euros un film sur le banquier Edouard Stern, baptisé Une histoire d’amour, confectionné par un couple ami de BHL : Matthieu Tarot (producteur du long métrage) et son épouse Hélène Fillières (réalisatrice). En effet, Matthieu Tarot est le manager et producteur des chansons d’Arielle Dombasle. BHL est aussi l’associé de Matthieu Tarot dans deux maisons de disques (l’un en France et l’autre en Grande Bretagne), baptisées Tempest Music et qui produisent les disques de la chanteuse. En 2008, les deux hommes se sont même associés pour faire une offre sur les Cahiers du cinéma… Là encore, l’argent d’Arte est largement parti en fumée, car le film fera un bide en salles (44.082 entrées) comme lors de sa diffusion sur Arte (143.000 spectateurs), qui l’a diffusé à 23h30.

Pour trouver l’origine de cette love story là, pas la peine de chercher bien loin : BHL est le président du conseil de surveillance d’Arte France depuis 1993. Grâce à ce poste, notre homme est membre permanent du comité de sélection des films financés par la chaîne. Toutefois, Arte assure qu’“un membre du comité lié à un projet de film se retire lors de l’examen du film et ne vote pas”. Et que BHL “ne participe plus aux réunions du comité depuis plus d’une dizaine d’années”.
 
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BHL a été nommé à la présidence du conseil de surveillance d’Arte en 1993 par le ministre de la communication de l’époque, Alain Carignon. Le philosophe lui voue en retour une reconnaissance éternelle, bien que l’homme politique de droite ait passé 29 mois en prison pour corruption, et tous deux soient de bords politiques opposés (BHL s’est toujours revendiqué de gauche). Ainsi, en 1995, lorsqu’Alain Carignon est placé en détention provisoire, BHL signe une pétition en sa faveur. Puis, en 2007, lorsqu’Alain Carignon se présente aux législatives, BHL lui envoie une lettre de soutien et fait son éloge dans le Point. Hélas, l’influence du philosophe a été faible auprès des électeurs, qui ont préféré élire une députée socialiste.…

Le poste (non rémunéré) de président du conseil de surveillance d’Arte a permis à BHL de jouer un rôle - parfois important - dans la nomination du patron de la chaîne. Il a notamment milité pour la nomination de Bruno Patino en 2020, ou auparavant pour la reconduction de Jérôme Clément. Ce dernier, lors de son départ en 2011, saluera “la confiance et l’amitié que M. Levy lui a toujours témoigné, amitié ininterrompue de 17 ans, au cours de laquelle il a toujours pu compter sur M. Levy, sur sa présence et sur son aide pour résoudre chaque difficulté”, indique le procès-verbal de l’assemblée générale.

BHL a même réussi à se maintenir à ce poste en contournant la limite d’âge de 70 ans figurant dans les statuts. Ce plafond a été instauré par l’assemblée générale des actionnaires d’Arte France du 18 juin 2019. Ce jour-là, notre philosophe a déjà dépassé les 70 ans depuis sept mois... Mais l’assemblée générale inscrit dans les statuts un plafond qui ne s’applique pas à BHL : “la limite d’âge du président du conseil de surveillance est fixée à 70 ans, et ce pour tout président élu après le 18 juin 2019”. Une phrase qui permet donc à BHL de rester à son poste. Interrogé, Arte répond que cette limite d’âge “ne s’applique pas aujourd’hui, mais s’appliquera au prochain renouvellement de la présidence du conseil de surveillance”, qui aura lieu mi-2024. BHL, qui aura alors 75 ans, devra quitter ce poste après 31 ans de magistère -une longévité inégalée dans l’audiovisuel français.

Contacté, l’avocat de BHL Olivier Cousi n’a pas souhaité faire de commentaires.

 
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Ce documentaire avait été produit par les Films du lendemain, une société de production détenue à 50/50 par BHL et Artémis, et présidée par le philosophe jusqu’en 2012. Cette société a surtout produit des longs métrages de fiction. Là encore, le service public a été au rendez-vous, finançant un tiers des projets [*]. Parmi ces neuf films, seuls quatre ont dépassé les 100.000 entrées en salles : les Adieux à la reine, Une vie meilleure, les Âmes fortes et le Temps retrouvé. Ces deux derniers films sont même un “double jackpot”, car ils sont à la fois produits par BHL et interprétés par son épouse Arielle Dombasle. Dans le lot, on trouve aussi un film cher au cœur de BHL, Terre et cendres, la première co-production franco-afghane. France 3 a investi 500.000 euros dans ce long métrage pour le diffuser ensuite à 1h10 du matin devant 70.000 spectateurs. Enfin, côté télévision, France Télévisions a aussi commandé deux téléfilms ayant Arielle Dombasle pour vedette : Sissi l’impératrice rebelle et Milady.

Cet amour des chaînes publiques pour BHL était parfois intéressé. Selon la biographie BHL de Philippe Cohen, l’écrivain aurait en retour soutenu la reconduction de Marc Tessier à la présidence de France Télévisions en 2005. Mais l’influence du philosophe ayant visiblement ses limites, Marc Tessier n’a pas été renouvelé…

France Télévisions ne pouvant soutenir tous les projets audiovisuels de notre prolifique penseur, ce dernier se tourne aussi régulièrement vers Arte, un autre soutien sans faille. La chaîne publique franco-allemande a financé cinq films écrits et/ou réalisés par BHL : Peshmerga (à hauteur de 250.000 euros), Le serment de Tobrouk (200.000 euros), Princesse Europe (200.000 euros), Le jour et la nuit (172.560 euros) et Irak : la bataille de Mossoul (90.000 euros). Là encore, du pur gaspillage, les films ayant été diffusés en catimini devant une audience lilliputienne. Peshmerga, diffusé à 22h40, a attiré 260.000 spectateurs, Le serment de Tobrouk, programmé à 0h15, a conquis 32.000 aficionados. Irak : la bataille de Mossoul, diffusé à 18h30, n’a réuni que 335.000 curieux.

Mais ce n’est pas tout. Arte a aussi financé la moitié des productions des Films du lendemain sous BHL. Parmi ces douze films [**], les deux tiers n’ont jamais dépassé 100.000 entrées en salles. Un seul a remporté un prix important : le César du meilleur film pour Lady Chatterley. Mais deux avaient pour vedette Arielle Dombasle : les Âmes fortes de Raoul Ruiz et Gradiva d’Alain Robbe Grillet.

Car Arte a aussi les yeux de Chimène pour l’épouse du philosophe. Elle a acheté pour 5.000 euros les droits de son documentaire La traversée du désir pour le diffuser à 0h10. Sa sofica Arte Cofinova a financé à hauteur de 80.000 euros sa réalisation Alien crystal palace, qui attirera seulement 2.236 curieux en salles, et ne sera jamais diffusé sur Arte. Enfin, la chaîne culturelle a co-produit plusieurs films ayant pour vedette la blonde sylphide, comme Hors jeu ou Quand je serais star.

Arte a aussi financé à hauteur de 350.000 euros un film sur le banquier Edouard Stern, baptisé Une histoire d’amour, confectionné par un couple ami de BHL : Matthieu Tarot (producteur du long métrage) et son épouse Hélène Fillières (réalisatrice). En effet, Matthieu Tarot est le manager et producteur des chansons d’Arielle Dombasle. BHL est aussi l’associé de Matthieu Tarot dans deux maisons de disques (l’un en France et l’autre en Grande Bretagne), baptisées Tempest Music et qui produisent les disques de la chanteuse. En 2008, les deux hommes se sont même associés pour faire une offre sur les Cahiers du cinéma… Là encore, l’argent d’Arte est largement parti en fumée, car le film fera un bide en salles (44.082 entrées) comme lors de sa diffusion sur Arte (143.000 spectateurs), qui l’a diffusé à 23h30.

Pour trouver l’origine de cette love story là, pas la peine de chercher bien loin : BHL est le président du conseil de surveillance d’Arte France depuis 1993. Grâce à ce poste, notre homme est membre permanent du comité de sélection des films financés par la chaîne. Toutefois, Arte assure qu’“un membre du comité lié à un projet de film se retire lors de l’examen du film et ne vote pas”. Et que BHL “ne participe plus aux réunions du comité depuis plus d’une dizaine d’années”.
Mais non voyons Arte c’est pas pareil 🙄
#Naïveté
 
Reuters, Pfizer, Forum économique mondial vous shakez et vous obtenez


James C Smith


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