Les premiers chrétiens croyaient-ils en la doctrine de la « Trinité » et lenseignaient-ils ?
1883 Gibbon, Edward (1737-1794). Histoire du Christianisme : y compris tout ce qui a trait au Progrès de la Religion Chrétienne dans« Histoire du Déclin et de la Chute de lEmpire Romain, » et une Défense de Quelques Passages des 15e et 16 Chapitres, avec la Vie de lAuteur, une Préface, et des Notes de lEditeur, Incluant diverses notes par Guizot, Wenck, Milman, Un Homme dEglise Anglais, et dAutres Erudits. (New York : P. Eckker, 1883), preface. BR170 .G4 / 32-030333.
Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens fut substitué, par lEglise de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Egyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi.
1963 Dictionnaire Biblique. Hastings, James (1852-1922), Editeur. Edition révisée par : Grant, Frederick Clifton (1891-1974) et Rowley, Harold Henry (1890- ?). (New York : Scribner, 1963), pp. 337, 338. BS440 .H5 1963 / 62-021697.
Vigilants comme létaient les Juifs à propos du monothéisme, il est intéressant de remarquer que nulle part dans le Nouveau Testament les opposants Juifs nont taxé les Chrétiens de mouvement trithéisme ou de polythéisme, une critique juive pourtant devenue courante plus tard.
1969 Henderson, Ian (1910- ?), Université de Glasgow. Encyclopédie Internationale. 20 vols. (New York : Grolier, 1969), « Trinité », p. 226. AE5 .E447 1968b / 69-010050.
La doctrine de la Trinité ne faisait pas partie intégrante de la prédication des apôtres, comme cela est rapporté dans le Nouveau Testament.
1969 Dawe, Donald G. ( ?- ?). Pas dorthodoxie, mais la Vérité. Vue densemble de la Théologie Protestante. (Philadelphie : Westminster Press, 1969), p. 21. BX4805.2 .D34 / 69-10424.
Dans sa forme définitive, la doctrine trinitaire est allée au-delà des écrits bibliques tant dans le fond que dans la forme. Elle était grandement tributaire de la pensée philosophique et religieuse de lantiquité Gréco-Romaine, tout comme létait le dogme Christologique.
1978 Buckley, J.A. ( ?- ?). Lorthodoxie du Deuxième Siècle. (1978), pp. 114-15.
Jusquà la fin du deuxième siècle au moins, lEglise universelle est restée unie dans un sens fondamental ; tous reconnaissaient la suprématie du Père. Ils voyaient tous Dieu le Père Tout-Puissant comme le seul suprême, immuable, indicible et sans commencement Avec le temps et linfluence des écrivains et des dirigeants du deuxième siècle, lEglise en est venue doucement mais sûrement au stade où, lors du Concile de Nicée, le point culminant de lérosion progressive de la foi originelle fût atteint. A cette occasion, une petite minorité versatile a imposé son hérésie à une majorité consentante, et avec lappui des autorités politiques, a contraint, à force de cajoleries et dintimidations, ceux qui sefforçaient de conserver la pureté virginale de leur foi sans tâche.
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1833 Norton, Andrews (1786-1853). Des Raisons de ne pas Croire aux Doctrines des Trinitaires, au Sujet de la Nature de Dieu et de la Personne de Christ. Edité par Ezra Abbot (1819-1884), d.d, ll.d. (Cambridge : Brown, Shattuck, et Cie ; Boston : Hilliard, Gray et Cie, 1833), p. 38, 39. BX9841. N7 1833/ink83-14874.
... à lépoque des apôtres, les juifs non-croyants sopposaient au Christianisme avec passion et la plus grande véhémence. Toutes les raisons étaient bonnes pour protester. Cest dans son essence même quil faut chercher ce qui faisait que les juifs croyants ne pouvaient pas accepter cette doctrine. Les épîtres sont remplies de déclarations, dexplications et de controverses relatives à des questions qui ont leur origine dans les préjugés et les passions des juifs. Cependant, en ce qui concerne cette doctrine [la trinité], que, si elle avait effectivement été enseignée, les juifs croyants auraient reçus avec réticence, et envers laquelle les juifs non-croyants auraient manifesté une flagrante opposition, - en ce qui concerne cette doctrine, on ne trouve nulle trace dune quelconque controverse à son sujet. Par contre, si elle avait bel et bien été enseignée, elle aurait constitué le point central de controverse entre les opposants et les partisans du christianisme. Elle nest expliquée nulle part. Pourtant, plus que tout autre doctrine, elle aurait nécessité dêtre expliquée, illustrée, et imposée ; car elle semble non seulement opposée à la doctrine de lunité de Dieu, mais également à celle de lhumanité de notre Sauveur ; et ces deux doctrines auraient du y être étroitement liées. Il aurait donc fallu lexposer le plus clairement possible, la montrer sous toutes ses facettes, et éviter le plus possible quelle cause déventuelles fausses inquiétudes dans chaque camp. La prudence aurait été notamment de rigueur afin déviter les écueils dans lesquels les Gentils polythéistes récemment convertis auraient pu tomber. Or, loin dune telle clarté denseignement et dune quelconque véritable explication, la langue même du Nouveau Testament à ce sujet est une série dénigmes sur la supposition de sa véracité. Cette doctrine nest donc jamais défendue dans le Nouveau Testament, alors quelle aurait immanquablement été lobjet dattaques, et [aurait constitué] le plus grand problème dans le système chrétien si tel avait été le cas. Elle nest jamais expliquée, alors quaucune autre doctrine naurait mérité lêtre autant. Au contraire, sur la supposition de sa véracité, les apôtres sexpriment eux-mêmes de telle manière que si leur but était dassombrir et de rendre difficile daccès une telle doctrine, ils ne sy seraient pas pris autrement. Qui plus est, elle napparaît nulle part comme un article de foi, bien quelle soit représentée par ses défenseurs comme étant un fondement du christianisme.
1860 Lamson, Alvan (1792-1864), d.d. LEglise des Trois Premiers Siècles. (London : British and Foreign Unitarian Association, 1860), pp. 52, 70, 71, 76, 284, 341. BR165 .L3 1860 / unk81-037404.
Nous maintenons que la doctrine de la Trinité fut énoncée de façon graduelle et comparativement tardive, que son origine venait dune source entièrement étrangère à celle des Ecritures Juives et Chrétiennes ; quelle grandit et fût greffée au Christianisme par les mains des Pères Platoniciens ; quau temps de Justin, et longtemps après, la nature distincte et inférieure du Fils était universellement enseignée ; et que seuls les premiers contours indistincts de la Trinité étaient devenus visibles par la suite Linfériorité du Fils était généralement, sinon uniformément soutenue par les Pères anté-Nicéens Quils considéraient le Fils comme distinct du Père ressort à lévidence du fait quils affirmaient clairement son infériorité Ils le considéraient comme distinct et subordonné La doctrine populaire moderne de la Trinité ne trouve aucun écho dans le langage de Justin [Martyr] : et cette observation peut être étendue à tous les Pères anté-Nicéens ; cest-à-dire tous les écrivains chrétiens des 3 siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Il est vrai quils parlent du Père, du Fils et du Prophétique ou Saint Esprit, mais pas comme co-égaux, pas comme dune seule essence numérique, pas comme Trois en Un, dans aucun sens actuellement admis par les Trinitaires. Linverse est un fait établi. La doctrine de la Trinité, comme expliquée par ces Pères, était essentiellement différente de la doctrine moderne. Nous déclarons ceci comme un fait aussi susceptible dêtre reconnu comme preuve que tout autre fait dans lhistoire des opinions humaines Ils utilisaient occasionnellement une phraséologie qui, dans la bouche des Trinitaires modernes, impliquerait une croyance selon laquelle le Fils est dune seule essence numérique avec le Père. Mais ils nont jamais pensé affirmer une telle chose. Tout au plus voulaient-ils affirmer que le Fils, engendré par le Père est dune certaine façon de la même nature spécifique (cest-à-dire de nature divine), tout comme un individu de notre race est de la même nature ou essence (cest-à-dire humaine) que le parent dont il descend. De la même manière ils enseignaient quil était relativement inférieur au Père de qui il était issu, et il navait droit de ce fait quà un hommage inférieur Nous mettons au défit quiconque de produire un seul écrivain dune quelconque note qui, pendant les trois premiers siècles, défendait cette doctrine de la Trinité dans le sens moderne.
1883 Gibbon, Edward (1737-1794). Histoire du Christianisme : y compris tout ce qui a trait au Progrès de la Religion Chrétienne dans« Histoire du Déclin et de la Chute de lEmpire Romain, » et une Défense de Quelques Passages des 15e et 16 Chapitres, avec la Vie de lAuteur, une Préface, et des Notes de lEditeur, Incluant diverses notes par Guizot, Wenck, Milman, Un Homme dEglise Anglais, et dAutres Erudits. (New York : P. Eckker, 1883), preface. BR170 .G4 / 32-030333.
Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens fut substitué, par lEglise de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Egyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi.
1963 Dictionnaire Biblique. Hastings, James (1852-1922), Editeur. Edition révisée par : Grant, Frederick Clifton (1891-1974) et Rowley, Harold Henry (1890- ?). (New York : Scribner, 1963), pp. 337, 338. BS440 .H5 1963 / 62-021697.
Vigilants comme létaient les Juifs à propos du monothéisme, il est intéressant de remarquer que nulle part dans le Nouveau Testament les opposants Juifs nont taxé les Chrétiens de mouvement trithéisme ou de polythéisme, une critique juive pourtant devenue courante plus tard.
1969 Henderson, Ian (1910- ?), Université de Glasgow. Encyclopédie Internationale. 20 vols. (New York : Grolier, 1969), « Trinité », p. 226. AE5 .E447 1968b / 69-010050.
La doctrine de la Trinité ne faisait pas partie intégrante de la prédication des apôtres, comme cela est rapporté dans le Nouveau Testament.
1969 Dawe, Donald G. ( ?- ?). Pas dorthodoxie, mais la Vérité. Vue densemble de la Théologie Protestante. (Philadelphie : Westminster Press, 1969), p. 21. BX4805.2 .D34 / 69-10424.
Dans sa forme définitive, la doctrine trinitaire est allée au-delà des écrits bibliques tant dans le fond que dans la forme. Elle était grandement tributaire de la pensée philosophique et religieuse de lantiquité Gréco-Romaine, tout comme létait le dogme Christologique.
1978 Buckley, J.A. ( ?- ?). Lorthodoxie du Deuxième Siècle. (1978), pp. 114-15.
Jusquà la fin du deuxième siècle au moins, lEglise universelle est restée unie dans un sens fondamental ; tous reconnaissaient la suprématie du Père. Ils voyaient tous Dieu le Père Tout-Puissant comme le seul suprême, immuable, indicible et sans commencement Avec le temps et linfluence des écrivains et des dirigeants du deuxième siècle, lEglise en est venue doucement mais sûrement au stade où, lors du Concile de Nicée, le point culminant de lérosion progressive de la foi originelle fût atteint. A cette occasion, une petite minorité versatile a imposé son hérésie à une majorité consentante, et avec lappui des autorités politiques, a contraint, à force de cajoleries et dintimidations, ceux qui sefforçaient de conserver la pureté virginale de leur foi sans tâche.
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1833 Norton, Andrews (1786-1853). Des Raisons de ne pas Croire aux Doctrines des Trinitaires, au Sujet de la Nature de Dieu et de la Personne de Christ. Edité par Ezra Abbot (1819-1884), d.d, ll.d. (Cambridge : Brown, Shattuck, et Cie ; Boston : Hilliard, Gray et Cie, 1833), p. 38, 39. BX9841. N7 1833/ink83-14874.
... à lépoque des apôtres, les juifs non-croyants sopposaient au Christianisme avec passion et la plus grande véhémence. Toutes les raisons étaient bonnes pour protester. Cest dans son essence même quil faut chercher ce qui faisait que les juifs croyants ne pouvaient pas accepter cette doctrine. Les épîtres sont remplies de déclarations, dexplications et de controverses relatives à des questions qui ont leur origine dans les préjugés et les passions des juifs. Cependant, en ce qui concerne cette doctrine [la trinité], que, si elle avait effectivement été enseignée, les juifs croyants auraient reçus avec réticence, et envers laquelle les juifs non-croyants auraient manifesté une flagrante opposition, - en ce qui concerne cette doctrine, on ne trouve nulle trace dune quelconque controverse à son sujet. Par contre, si elle avait bel et bien été enseignée, elle aurait constitué le point central de controverse entre les opposants et les partisans du christianisme. Elle nest expliquée nulle part. Pourtant, plus que tout autre doctrine, elle aurait nécessité dêtre expliquée, illustrée, et imposée ; car elle semble non seulement opposée à la doctrine de lunité de Dieu, mais également à celle de lhumanité de notre Sauveur ; et ces deux doctrines auraient du y être étroitement liées. Il aurait donc fallu lexposer le plus clairement possible, la montrer sous toutes ses facettes, et éviter le plus possible quelle cause déventuelles fausses inquiétudes dans chaque camp. La prudence aurait été notamment de rigueur afin déviter les écueils dans lesquels les Gentils polythéistes récemment convertis auraient pu tomber. Or, loin dune telle clarté denseignement et dune quelconque véritable explication, la langue même du Nouveau Testament à ce sujet est une série dénigmes sur la supposition de sa véracité. Cette doctrine nest donc jamais défendue dans le Nouveau Testament, alors quelle aurait immanquablement été lobjet dattaques, et [aurait constitué] le plus grand problème dans le système chrétien si tel avait été le cas. Elle nest jamais expliquée, alors quaucune autre doctrine naurait mérité lêtre autant. Au contraire, sur la supposition de sa véracité, les apôtres sexpriment eux-mêmes de telle manière que si leur but était dassombrir et de rendre difficile daccès une telle doctrine, ils ne sy seraient pas pris autrement. Qui plus est, elle napparaît nulle part comme un article de foi, bien quelle soit représentée par ses défenseurs comme étant un fondement du christianisme.
1860 Lamson, Alvan (1792-1864), d.d. LEglise des Trois Premiers Siècles. (London : British and Foreign Unitarian Association, 1860), pp. 52, 70, 71, 76, 284, 341. BR165 .L3 1860 / unk81-037404.
Nous maintenons que la doctrine de la Trinité fut énoncée de façon graduelle et comparativement tardive, que son origine venait dune source entièrement étrangère à celle des Ecritures Juives et Chrétiennes ; quelle grandit et fût greffée au Christianisme par les mains des Pères Platoniciens ; quau temps de Justin, et longtemps après, la nature distincte et inférieure du Fils était universellement enseignée ; et que seuls les premiers contours indistincts de la Trinité étaient devenus visibles par la suite Linfériorité du Fils était généralement, sinon uniformément soutenue par les Pères anté-Nicéens Quils considéraient le Fils comme distinct du Père ressort à lévidence du fait quils affirmaient clairement son infériorité Ils le considéraient comme distinct et subordonné La doctrine populaire moderne de la Trinité ne trouve aucun écho dans le langage de Justin [Martyr] : et cette observation peut être étendue à tous les Pères anté-Nicéens ; cest-à-dire tous les écrivains chrétiens des 3 siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Il est vrai quils parlent du Père, du Fils et du Prophétique ou Saint Esprit, mais pas comme co-égaux, pas comme dune seule essence numérique, pas comme Trois en Un, dans aucun sens actuellement admis par les Trinitaires. Linverse est un fait établi. La doctrine de la Trinité, comme expliquée par ces Pères, était essentiellement différente de la doctrine moderne. Nous déclarons ceci comme un fait aussi susceptible dêtre reconnu comme preuve que tout autre fait dans lhistoire des opinions humaines Ils utilisaient occasionnellement une phraséologie qui, dans la bouche des Trinitaires modernes, impliquerait une croyance selon laquelle le Fils est dune seule essence numérique avec le Père. Mais ils nont jamais pensé affirmer une telle chose. Tout au plus voulaient-ils affirmer que le Fils, engendré par le Père est dune certaine façon de la même nature spécifique (cest-à-dire de nature divine), tout comme un individu de notre race est de la même nature ou essence (cest-à-dire humaine) que le parent dont il descend. De la même manière ils enseignaient quil était relativement inférieur au Père de qui il était issu, et il navait droit de ce fait quà un hommage inférieur Nous mettons au défit quiconque de produire un seul écrivain dune quelconque note qui, pendant les trois premiers siècles, défendait cette doctrine de la Trinité dans le sens moderne.