Les Tunisiens votent librement pour la première fois de leur histoire

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Casablanca d'antan
VIB
Les Tunisiens ont commencé à voter dimanche dans l'émotion pour élire une assemblée constituante, premier scrutin libre de leur histoire dont les islamistes d'Ennahda sont les grands favoris, neuf mois après la révolution qui a chassé Ben Ali et donné le coup d'envoi du printemps arabe.

"La Tunisie offre aujourd'hui au monde entier un bouquet de fleurs, de liberté et de dignité", a dit à l'AFP Houcine Khlifi, 62 ans, le premier à voter dans un bureau du centre de Tunis, qui a ouvert comme prévu à 07H00 (06H00 GMT). "C'est fait! On rompt avec le passé et on revit", a-t-il ajouté, les larmes aux yeux.

Dans le centre-ville comme dans toutes les banlieues, des centaines de personnes se pressaient devant les centres de vote, impatients mais disciplinés. A Ben Arous, en banlieue sud, l'ouverture des bureaux a été accueillie par les you-you de joie des femmes.

"Je crois que quelque chose se passe. Les gens ne se laisseront plus jamais faire", dit Amel, 48 ans, qui "ne fait pas de politique" mais est "heureuse de voir autant de gens se mobiliser".

Crucial pour les Tunisiens, l'enjeu l'est aussi pour le printemps arabe: sa réussite ou son échec enverront un signal déterminant aux peuples qui se sont soulevés dans la foulée de la révolution tunisienne.

http://www.aufaitmaroc.com/monde/ma...rement-pour-la-premiere-fois-de-leur-histoire
 
les pronostics sont favorables pour anahda, un reportage spécial a été tourné sur Fr24 à travers lequel on voit une structure et une organisation, qui peut en faire trembler plus d'un au vu du timing qu'il leur a fallu (court) pour se mettre en place..

les avis des tunisiens restent mitigés et partagés, et comme le veut la tradition de ce genre de parti (de partout dans le monde arabe), ils attaquent les quartiers populaires AVANT TOUT avec une grande organisation en mettant en avant les femmes bien évidement!
 
ne pas oublier "tunisian girl" (28 ans)qui va sans doute obtenir le prix nobel de la paix, dans ces listes

mam
 
Deux marocains parmi les observateurs internationaux de ces élections :

Mohamed Aujjar : président du centre "Achourouq" pour la démocratie les médias et les droits de l'Homme et qui est également membre du RNI

Amina Bouayach présidente de l'OMDH

La presse audivisuelle marocaine aussi : 2M , Médi1, et Médi 1 TV

A 14 h (heure locale), le taux de participation des Tunisiens à ces élections serait de 60 %.
 
Je sais pas si vous en avez déjà parlé sur bladi:


Tunisie : les islamistes promettent le pire en cas de défaite électorale

Les islamistes, emmenés par Rached Ghannouchi, guide des religieux d’Ennahda, se disent optimistes. Si leur triomphe n'advient pas, c'est qu'il y aura eu des micmacs lors du scrutin. Et là, attention ! Ghannouchi annonce qu'il fera « descendre ses troupes dans la rue », qu'il « refera la révolution », « fera chuter un, deux, dix gouvernements ».

http://www.marianne2.fr/Tunisie-les...ire-en-cas-de-defaite-electorale_a211698.html
 
Ennahda

Interdit et réprimé sous Ben Ali, le parti islamiste jouit depuis d’une grande popularité dans cette Tunisie nouvelle et se maintient en tête des sondages qui lui accordent entre 22% et 30% des sièges. Présent dans toutes les circonscriptions, Ennahda est le grand favori de cette élection. Fondateur du mouvement en 1981, le candidat Rached Ghannouchi apparaît, à l’ère post-Ben Ali, comme un islamiste modéré et rassurant. Le mouvement Ennahda s’est inspiré des Frères musulmans égyptiens et se revendique proche de la ligne de l’AKP turc. Certains détracteurs accusent Ghannouchi de double-langage, l’un public et consensuel et l’autre, plus radical dans les mosquées.
Dans son programme, Ghannouchi, qui se dit contre l’instauration d’un « Etat théocratique en Tunisie », entretient le flou sur des sujets tels que la polygamie, une pratique interdite. Mouvement politique le mieux structuré et organisé de cette élection, il jouit également d’une réputation de véritable parti de résistants à Ben Ali qui avait embastillé 30 000 prisonniers politiques sous son règne. Ennahda, bien ancré dans la société tunisienne, sort très clairement grandi de cette révolution.

Le PDP

Un parti dirigé par une femme comme principale alternative politique au mouvement islamiste. Voilà un autre scénario de cette élection du 23 octobre avec Maya Jribi à la tête de l’autre grande force politique tunisienne : le Parti démocrate progressiste. Ce parti a été fondé en 1983 par un avocat de centre-gauche et vieux routard de la politique d’opposition au régime de Ben Ali. Ahmed Nejib Chebbi a toujours été dans l’opposition, celle reconnue et tolérée par Ben Ali, ce qui a valu à Chebbi et au PDP, de vives critiques de la part d’activistes démocrates purs et durs. Au lendemain de la chute de Ben Ali, il fait un passage éphémère au sein du gouvernement provisoire comme ministre du Développement régional et local mais ses ambitions sont présidentielles et il a d’ailleurs refusé de s’engager lui-même sur une liste. Pour lui, l’avenir de la Tunisie est au centre et démocratique plutôt qu’islamiste. Mais en cas de victoire des islamistes, « je m'inclinerai devant les résultats du vote. Le peuple souverain a le droit de se tromper », souligne M. Chebbi qui exclut « à titre personnel » de participer à un gouvernement d'union nationale avec Ennahda.
 
Ettakatol

Le parti politique Forum démocratique (Ettakatol, ancien Forum démocratique pour le travail et les liberté) du social-démocrate Mustapha Ben Jaafar, est lui aussi représenté dans toutes les circonscriptions. Perçu comme un parti d’élites du centre-gauche, Ettakatol milite pour l’égalité hommes-femmes, les libertés individuelles, la sauvegarde des acquis…Une ligne idéologique plutôt proche du Parti socialiste français. Ce parti politique légalisé en 2002 a gagné en popularité après avoir claqué la porte du premier gouvernement provisoire post-révolutionnaire et en menant une campagne de proximité. Mustapha Ben Jaafar, médecin de formation, et opposant sans compromis à Ben Ali appelle à « une vraie rupture ». Son projet : « rompre définitivement avec la dictature et l'ancien système » pour construire « un pays moderne et ouvert et à la fois, enraciné dans sa culture arabo-musulmane ». Toutefois, Ettakatol ne participera pas au jeu des alliances possibles de ces élections : « Malgré toutes les rumeurs, nous disons qu’il n’y a pas d’alliances ni avant ni après les élections, ni avec Ennahdha, ni avec une autre force politique », a déclaré M.Ben Jaafar.

Ettajdid (ex-communiste)

C’est l’universitaire Ahmed Brahim qui a impulsé en 1993 une orientation social-démocrate au mouvement Ettajdid et a formé en mai la coalition du Pôle démocrate moderniste (PDM) en vue de ce scrutin du 23 octobre. Ce PDM rassemble autour d’un projet laïc Ettajdid, le Parti socialiste de Gauche, le Parti républicain, et la Voie du Centre, mais aussi des mouvements d’initiative citoyenne. Objectif affiché : « faire barrage » à Ennahda. « Aujourd'hui en Tunisie, il y a une mouvance moderniste qui cherche à renforcer les libertés et les valeurs progressistes », a déclaré Ahmed Brahim à l’agence de presse Reuters. Et le secrétaire-général d’Ettajdid ajoute : « Il y a une seconde mouvance qui souhaite utiliser les sentiments religieux du peuple et qui tente d'imposer un certain contrôle et un mode de vie bien spécifique ». Il est le seul mouvement à avoir présenté des listes paritaires, normalement obligatoires, note l’Observatoire politique tunisien, alors que 5% des têtes de listes sont des femmes.
 
Deux marocains parmi les observateurs internationaux de ces élections :

Mohamed Aujjar : président du centre "Achourouq" pour la démocratie les médias et les droits de l'Homme et qui est également membre du RNI

Amina Bouayach présidente de l'OMDH

La presse audivisuelle marocaine aussi : 2M , Médi1, et Médi 1 TV

A 14 h (heure locale), le taux de participation des Tunisiens à ces élections serait de 60 %.
66% à sidi BOUZID la ville d'où tout est parti avec la participation de Mohamed (paix à son âme)

dans moins de 5h les tunisiens seront fixés!
 
Mais en cas de victoire des islamistes, « je m'inclinerai devant les résultats du vote. Le peuple souverain a le droit de se tromper », souligne M. Chebbi qui exclut « à titre personnel » de participer à un gouvernement d'union nationale avec Ennahda.
C'est tout à son honneur, contrairement au parti islamiste qui explique que s'ils perdent ils referont la révolution.
 
Je sais pas si vous en avez déjà parlé sur bladi:


Tunisie : les islamistes promettent le pire en cas de défaite électorale

Les islamistes, emmenés par Rached Ghannouchi, guide des religieux d’Ennahda, se disent optimistes. Si leur triomphe n'advient pas, c'est qu'il y aura eu des micmacs lors du scrutin. Et là, attention ! Ghannouchi annonce qu'il fera « descendre ses troupes dans la rue », qu'il « refera la révolution », « fera chuter un, deux, dix gouvernements ».

http://www.marianne2.fr/Tunisie-les...ire-en-cas-de-defaite-electorale_a211698.html

Si les islamistes perdent et qu'ils mettent leurs menaces à exécutions, je pense qu'ils se prendront une sacrée raclée !
Je vois mal les tunisiens qui ont enfin réussi à se débarrasser de leur dictateur se laisser faire par des abrutis de barbus baveux de haine en pantacourts.
Ils ont, en plus d'avoir virer un dictateur, acquis la fierté d'une liberté retrouvée, je ne crois pas qu'ils feront une croix dessus.

Car il ne faut pas oublier que la révolution tunisienne provient d'une classe plus instruite - ce qui explique la rapidité à laquelle tout a été mis en oeuvre pour la création de parti De plus, pendant leur révolution, des réseaux et des liens existaient déjà, les milieux intellectuels aussi (parfois avec l'aide d'exilés).


Mais il est clair qu'on doit attendre les résultats des élections : il est toujours plus difficile de se prononcer sur le choix des populations rurales lorsque celles-ci n'ont pas l'habitude. Mais dans les grandes villes, je ne pense pas que la jeunesse ira voter pour les islamistes.
 
Affluence dans les bureaux de vote en Tunisie


Les Tunisiens votaient dimanche en masse et dans l'émotion pour élire une assemblée constituante, premier scrutin libre de leur histoire, dont les islamistes d'Ennahda sont les favoris, neuf mois après la révolution qui a chassé Ben Ali et donné le coup d'envoi du Printemps arabe. "L'affluence dépasse toutes les attentes", s'est félicité, dimanche à la mi-journée, le président de la commission électorale indépendante (Isie) Kamel Jendoubi. "Le taux de participation pourrait dépasser les 60 %", a-t-il ajouté lors d'un point de presse à Tunis.

Kamel Jendoubi a toutefois fait état de certaines "irrégularités" dans le déroulement du scrutin, citant notamment des "pressions sur les électeurs analphabètes" et des "SMS envoyés pour influencer le vote", sans citer aucun parti. "Jusqu'à présent, c'est très positif, les gens sont calmes, heureux et font preuve de beaucoup de patience", a déclaré Michael Gaelher, le chef de la mission d'observation de l'Union européenne.

Files d'attente

Dès l'ouverture du scrutin dimanche à 7 heures (8 heures à Paris), de longues files d'attente se sont constituées devant les bureaux de vote à Tunis, dans les quartiers chics comme dans les cités populaires. L'affluence était également notable dans les grandes villes de province où des milliers d'électeurs, impatients mais disciplinés, attendaient d'accomplir leur devoir électoral. "La Tunisie offre aujourd'hui au monde entier un bouquet de fleurs, de liberté et de dignité", a dit Houcine Khlifi, 62 ans, le premier à voter dans un bureau du centre de Tunis, qui a ouvert comme prévu à 7 heures (8 heures à Paris).


http://www.lepoint.fr/monde/affluence-dans-les-bureaux-de-vote-en-tunisie-22-10-2011-1387788_24.php
 
Si les islamistes perdent et qu'ils mettent leurs menaces à exécutions, je pense qu'ils se prendront une sacrée raclée !
Je vois mal les tunisiens qui ont enfin réussi à se débarrasser de leur dictateur se laisser faire par des abrutis de barbus baveux de haine en pantacourts.
Ils ont, en plus d'avoir virer un dictateur, acquis la fierté d'une liberté retrouvée, je ne crois pas qu'ils feront une croix dessus.

Car il ne faut pas oublier que la révolution tunisienne provient d'une classe plus instruite - ce qui explique la rapidité à laquelle tout a été mis en oeuvre pour la création de parti De plus, pendant leur révolution, des réseaux et des liens existaient déjà, les milieux intellectuels aussi (parfois avec l'aide d'exilés).


Mais il est clair qu'on doit attendre les résultats des élections : il est toujours plus difficile de se prononcer sur le choix des populations rurales lorsque celles-ci n'ont pas l'habitude. Mais dans les grandes villes, je ne pense pas que la jeunesse ira voter pour les islamistes.
Je t'avoue que je connais très mal la démographie tunisienne, j'ai aucune idée de ce qui va ressortir de ce vote...
T'as raison pour la fierté d'un peuple qui vient de virer son dictateur, les islamistes auraient du mal à s'imposer sans la légitimité eléctorale.
 
Elections tunisiennes: les anciens soutiens de Ben Ali en embuscade


Cadres et militants de l'ancien parti du dictateur, le RCD, ont créé une multitude de partis et présentent des listes à l'élection de l'assemblée constituante, ce dimanche.

Figure du régime de Ben Ali, Kamel Morjane n'a pas eu le droit d'être candidat à l'élection de l'assemblée constituante. Pourtant il a fait campagne.

La nouvelle loi électorale a interdit à tous les cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique -le tout puissant RCD, dissous en janvier- de se présenter. Mais rien n'a empêché l'ancien ministre des Affaires étrangères qui, le matin du 14 janvier, défendait encore Ben Ali, de créer un parti. Le 1er avril, L'Initiative reçoit son visa. La formation présente 19 listes et revendique plus de 30.000 adhérents.

Morjane s'est excusé auprès de ses compatriotes pour son silence, mais il ne compte pas s'éclipser. «Je pense que je peux encore aider mon pays quelque temps», justifie l'ex-haut fonctionnaire à l'ONU, qui a fait partie du premier gouvernement de transition, avant d'en démissionner sous la pression de la rue, fin janvier.

Il est loin d'être le seul «RCDiste» sur le retour. Frappé lui aussi d'interdiction, Mohamed Jegham préside Al-Watan (La Patrie). L'ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense vante son différend avec Ben Ali et son départ du gouvernement en 2001.

Environ un tiers des quelque 110 partis que compte désormais le paysage politique serait le fait d'anciens du RCD. Une stratégie délibérée, destinée à semer la confusion, accusent certains. Une tactique pour «travailler sans subir le rejet de la population», analyse Chokri Khémiza, chercheur à la faculté de sciences politiques de Tunis, spécialiste du RCD. «On s'attendait à ce qu'ils reviennent, mais pas avec cette force. C'est clairement une offensive», estime Chafik Sarsar, membre de la Haute instance pour les réformes politiques.


http://www.liberation.fr/monde/0101...-les-anciens-soutiens-de-ben-ali-en-embuscade
 
Je t'avoue que je connais très mal la démographie tunisienne, j'ai aucune idée de ce qui va ressortir de ce vote...
T'as raison pour la fierté d'un peuple qui vient de virer son dictateur, les islamistes auraient du mal à s'imposer sans la légitimité eléctorale.
à Sidi Bouzid je ne sais pas pourquoi je me dis qu'ils l'emporteraient largement dans cette ville!
 
Je t'avoue que je connais très mal la démographie tunisienne, j'ai aucune idée de ce qui va ressortir de ce vote...
T'as raison pour la fierté d'un peuple qui vient de virer son dictateur, les islamistes auraient du mal à s'imposer sans la légitimité eléctorale.

Bah, je ne connais pas non plus la démograpphie tunisienne, c'est pour ça que je mets des réserves sur les votes ruraux et plus populaires.

Sinon, j'insiste sur la "fierté d'une liberté retrouvée". C'est beaucoup plus que d'être content d'avoir virer un dictateur (virer un dictateur n'interdit malheureusement pas l'arrive d'une nouvelle dictature).
 
Ennehda va rafler la mise
Un parti structuré
A un projet
Et en plus,ils ont l'argent
Mais Ghanouchi n est pas bete
il va tout faire pour ne pas avoir la majorité absolu
sinon,les occidentaux vont tout faire pour ramener Ben Ali au pouvoir
ceci d'un côté d'un autre côté les tunisiens ont prouvé qu'ils n'ont pas peur et combien même il raffle la mise, ils descenderont dans les rues les tunisiens..seuls risques dans ce cas là c'est que la population se divise..

En tout cas ne vendons pas la peau d'ours avant de l'avoir tué, le chemin est loin d'être lisse pour les tunisiens et il va leur falloir du courage et de la cohésion dans les rangs du peuple surtout..

Allah ye3wenhoum
 
ce serait un peu tordu quand même nan?


Pas du tout
C'est ça la ruse en politique
Souviens toi du FIS ,le parti islamiste Algerien qd il a raflé ts les sieges
La suite tu l'as connu:200000 morts
Des generaux sans scrupules avec l'aval de l'occident pour exterminer tt un peuple qui
a osé voté FIS
Ghanouchi ne veut plus tomber ds ce piege
Il prend le meme chemin que le parti islamiste turque
Doucement mais surement
 
ceci d'un côté d'un autre côté les tunisiens ont prouvé qu'ils n'ont pas peur et combien même il raffle la mise, ils descenderont dans les rues les tunisiens..seuls risques dans ce cas là c'est que la population se divise..

En tout cas ne vendons pas la peau d'ours avant de l'avoir tué, le chemin est loin d'être lisse pour les tunisiens et il va leur falloir du courage et de la cohésion dans les rangs du peuple surtout..

Allah ye3wenhoum

La médiatisation de la révolution auprès des populations éloignées des grandes villes devraient être assez déterminante.

il faut voir aussi si les figures des partis avaient pu être des figures pendant la révolution, ou s'ils ne sont connus que dans les grandes villes ,etc.


Il y a plein de facteurs qui peuvent jouer.
 
ceci d'un côté d'un autre côté les tunisiens ont prouvé qu'ils n'ont pas peur et combien même il raffle la mise, ils descenderont dans les rues les tunisiens..seuls risques dans ce cas là c'est que la population se divise..

En tout cas ne vendons pas la peau d'ours avant de l'avoir tué, le chemin est loin d'être lisse pour les tunisiens et il va leur falloir du courage et de la cohésion dans les rangs du peuple surtout..

Allah ye3wenhoum


Pourquoi ils doivent descendre ds la rue?
C'est pas democratique
Qd les urnes parles,il faut respecter la majorité non?
Je peux etre d'accord avec toi
le jour où Nahda transgresse la constitution

le peuple sortira pour proteger cette democratie tant attendue
 
La médiatisation de la révolution auprès des populations éloignées des grandes villes devraient être assez déterminante.

il faut voir aussi si les figures des partis avaient pu être des figures pendant la révolution, ou s'ils ne sont connus que dans les grandes villes ,etc.


Il y a plein de facteurs qui peuvent jouer.

La seule chose que tous les tunisiens ont de commun, c'est la religion.

Tous les candidats ou presque sont aussi de cette religion....mais certains semblent avoir réussi à faire croire qu'ils sont différents, plus....

Et ça fonctionnera.
 
Pourquoi ils doivent descendre ds la rue?
C'est pas democratique
Qd les urnes parles,il faut respecter la majorité non?
Je peux etre d'accord avec toi
le jour où Nahda transgresse la constitution

le peuple sortira pour proteger cette democratie tant attendue
alors lis bien ce que j'ai écris.je n'ai JAMAIS dit qu'ils DOIVENT DESCENDRE et c'est au cas où ce parti prenne ou tente de prendre le peuple pour des cruches qu'il descendra..

les tunisiens ont démontré leur force et leur VOLONTE à être libres et ne se laisseraient pas faire si le parti qui rafle la mise, quelque soit ce parti, essaie de les berner!
 
Plus de 90 % de participation en Tunisie

Le dépouillement est en cours ce lundi en Tunisie, où les électeurs se sont massivement rendus aux urnes pour désigner une assemblée constituante à l'occasion du premier scrutin démocratique issu du "printemps arabe".

Pionniers de cette vague de soulèvements contre des régimes autocratiques en Afrique du Nord et au Proche-Orient, les Tunisiens ont été plus de 90 % à exercer leur droit de vote dimanche, neuf mois après avoir renversé Zine Ben Ali. En raison de cette forte participation, les autorités électorales ont prévenu qu'elles n'annonceraient de résultats que dans le courant de la journée de lundi, au plus tôt.

C'est un jour historique (Rachid Ghannouchi)

La radio publique a rapporté que, selon des résultats partiels à Sfax et au Kef, le parti Ennahda (Renaissance) arrivait en tête dans ces deux grandes villes de province. Deux formations laïques arriveraient en deuxième position, le Congrès pour la République à Sfax et Ettakatol au Kef.

Les islamistes d'Ennahda étaient présentés comme les favoris de ce scrutin, à l'issue duquel sera formée une assemblée constituante qui désignera un gouvernement provisoire et fixera la date d'élections législatives et présidentielle. Ils ne devraient toutefois pas remporter de majorité et risquent de se heurter à un front de formations laïques.

http://www.lepoint.fr/monde/plus-de-90-de-participation-en-tunisie-22-10-2011-1387788_24.php
 
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