Aujourd’hui, le pape Joe est au pouvoir, ou plutôt les intérêts personnels de ceux qui se tiennent derrière son trône sont au pouvoir. Mais ce pouvoir est en train d’être détruit militairement (l’OTAN perdra toutes ses armes au rythme actuel d’attrition), financièrement (qui voudra des dollars sans valeur d’un État en faillite et divisé ?) et politiquement (qui veut faire partie d’une minorité minuscule et moralement discréditée ?)
Après la victoire
Lorsque, avec le temps, la Russie aura remporté ce qui n’est en fait que la dernière phase de notre lutte millénaire, alors tout changera. Le monde entier se libérera peu à peu de la camisole de force américaine, il sciera enfin les barreaux, laissera tomber les draps et quittera l’asile de fous de Washington.
Tout d’abord, il y a les cinquième et sixième colonnes de la Russie. Nous les estimons à 5% de la population – c’est le chiffre de ceux qui ont soutenu le traître de la CIA, Navalny. (Le fait que la CIA ait ensuite tenté d’empoisonner Navalny, en rejetant la faute sur la Russie à la manière du MI5, est presque la preuve que l’auteur du crime était la CIA. Le meurtre est ce que la CIA fait toujours avec ses agents dont elle n’a plus l’utilité, des innombrables dictateurs de pacotille latino-américains et asiatiques à Saddam Hussein et Oussama Ben Laden). Soit les cinquième et sixième colonnes quittent la Russie (certaines l’ont déjà fait, pour la Finlande, la Géorgie et, surtout, Israël), nettoyant ainsi la Russie de leur présence, soit elles se repentent de leur trahison. Le Grand Nettoyage de la Russie ne fait que commencer, toute la classe des oligarques, y compris ceux de la «
classe créative » et les pervers et les carriéristes obsédés par l’argent de la hiérarchie de l’Église, devront tous partir.
L’Amérique latine pourra alors se libérer des méchants dictateurs imposés par la CIA, des trafiquants de drogue et de la dépendance à l’égard des marchés de la drogue d’Amérique du Nord. L’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, les Caraïbes et le Mexique pourront commencer à retrouver leurs civilisations avancées détruites par les exploiteurs espagnols et portugais, les «
conquistadors », qui ont poussé les survivants à abandonner leurs palais, temples et villages pour vivre dans des endroits reculés devenus des jungles.
Et puis, il y a les vassaux des États-Unis sur le pourtour asiatique (les États-Unis n’ont jamais réussi à pénétrer à l’intérieur de l’Eurasie, se faisant expulser même de la péninsule d’Asie du Sud-Est, ainsi que de l’Iran, de l’Irak, de l’Afghanistan et bientôt de l’Europe, qu’ils n’ont pénétrée que jusqu’en Ukraine) : Le Japon peut être libéré de ses occupants après plus de trois générations et s’engager sur la voie de la redécouverte de sa véritable identité ; la péninsule coréenne peut être réunifiée ; Taïwan peut enfin rejoindre la mère patrie ; en Asie occidentale, Israël est contraint de faire la paix avec les peuples autochtones dont il a volé les terres rebaptisées Palestine.
Les vassaux des États-Unis dans le nord-ouest de l’Eurasie pourront alors tourner le dos à l’océan gris, froid et vide, avec ses nuages, son vent et sa pluie, et se tourner vers l’endroit où ses capitales, Reykjavik, Dublin et Londres, se tournent déjà – vers l’est – vers le lever du soleil, vers leurs origines en Eurasie, le cœur des nations souveraines. Les constructions tyranniques et parasitaires de l’UE et du Royaume-Uni, imposées par des élites détestées et étrangères à l’Establishment, peuvent tomber dans le passé, inutiles et mal aimées. Tout comme l’Ukraine, les États baltes se dissoudront eux aussi après avoir été libérés de leurs régimes fascistes.
L’Afro-Eurasie représente les sept huitièmes de l’humanité, dirigés industriellement et économiquement par la Chine et l’Inde, idéologiquement et militairement par la Russie, ainsi que l’énorme potentiel humain et de ressources de l’Afrique, une fois son infrastructure créée.
L’Océanie, qui sera peut-être rebaptisée Polynésie, les nombreuses îles, avec son île centrale toujours appelée par le nom latin étranger d’«
Australie », mais qui sera peut-être rebaptisée «
La Grande île »
, peut redécouvrir son identité est-asiatique originale.
Enfin, il restera au Canada et aux États-Unis à se dissoudre dans une série de Premières Nations, au sein desquelles leurs peuples originels pourront jouer un rôle nouveau et important, l’ancienne centralisation ayant disparu. Il faudra du temps avant qu’ils puissent prospérer à nouveau, car ils sont lourdement chargés par les dettes de l’impérialisme militariste, mais le potentiel d’une modeste reprise à l’avenir existe.