Lettre qui n'arrivera pas.

8 juin 1999:

Une vague nostalgie,
m'a submergée cette nuit
et a redonné vie
à ces instants d'euphorie
que j'avais ensevelis
au fond de mon oubli

Et une larme dans mon coeur
Ne trouvant son chemin vers mes yeux
Me noya de pleurs
Dans un secret odieux
 
LOL, c'est dingue comme on change, la première fois que je l'ai relu, ça m'as renvoyé a toute une époque !

C'est exactement cela. Toutes ces choses qui me paraissaient capitales, déterminantes, me paraissent maintenant dénuées de tout intérêt. Comme quoi l'être humain change, mine de rien, quoiqu'on en dise :D


:, D...t'as intérêt a lui enseigner le français puis dis le hééé souviens toi qu'il y'a une lettre ds cette endroit, fais comme si je ne t'ai pas dis, fais semblant de creuser la terre, fouiller dans le grenier etc.

Et c'est là qu'il me dit: mais mamie c'est nul ce que t'as écrit :D
 
J'pense pas que ce soit quelque chose se perde ! C'est dommage de plus trop écrire !
T'auras rien a relire dans 10 ans !


Lol!
Je deviens peut être beaucoup trop exigente. Et c'est du coup bloquant. Tout comme mes lectures. Je n'ai plus la patience de lire tout ce qui se lit, comme ce fût le cas une époque. De même je n'écris plus tout ce qui me passe par la tête. Je préfère n'écrire qu'une phrase mais que je trouve réellement belle et que je relise avec plaisir. Que de lire des pavés et me relire en me disant: quelle médiocrité :D
 
J'pense pas que ce soit quelque chose se perde ! C'est dommage de plus trop écrire !
T'auras rien a relire dans 10 ans !


Tiens: écrit sur ce forum même, Juin 2009. Va savoir ce qui m'est passé par la tête. Mais maintenant que je relis, je trouve ça beau:

"Drapées de nudité, deux chastes statues sur le nid des offrandes de l'amour, attendent passivement que leurs destinées brouillées se dénouent. Depuis leur alcôve de passion, elles regardent se muer les jours, tranquilles et nonchalants comme des nuages en vogue sur un océan d'indifférence. "

Si je ne pouvais écrire que des choses de ce niveau, je m'y remettrais :D
 
Tiens: écris sur ce forum même, Juin 2009. Va savoir ce qui m'est passé par la tête. Mais maintenant que je relis, je trouve ça beau:

"Drapées de nudité, deux chastes statues sur le nid des offrandes de l'amour, attendent passivement que leurs destinées brouillées se dénouent. Depuis leur alcôve de passion, elles regardent se muer les jours, tranquilles et nonchalants comme des nuages en vogue sur un océan d'indifférence. "

Si je ne pouvais écrire que des choses de ce niveau, je m'y remettrais :D

Je confirme ! D'une complexe simplicité !

Beau boulot ! J'imagine que tu devais être inspiré en l'an de grâce 2009 !
Je l'ai relu plusieurs fois ! Chapeau !

Bonne nuit !
 
ici

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

On oublie le visage et l'on oublie la voix

Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller

Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie

L'autre qu'on devinait au détour d'un regard

Entre les mots, entre les lignes et sous le fard

D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit

Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

Même les plus chouettes souvenirs ça t'as une de ces gueules

A la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort

Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien

L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux

Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous

Devant quoi l'on se traînait comme traînent les chiens

Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

On oublie les passions et l'on oublie les voix

Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens

Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...

Avec le temps, va, tout s'en va

Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu

Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard

Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard

Et l'on se sent floué par les années perdues

Alors vraiment

Avec le temps on n'aime plus.

«Avec le temps» de Léo Ferré : Paroles écrites et chanson composée en 1969, enregistrée en octobre 1970
 
En rangeant mes vieux dossiers, je suis tombée sur un petit paquet. Je me l'étais préparée moi même, des années auparavant, me disant qu'un jour je l'ouvrirai, et que ça me ferait plaisir de le redécouvrir. J'y ai trouvé un trésor de mémoire. Et des dates: 1999, 2000, 1996, 1994..

Dans ce petit trésor, une lettre en particulier, écrite en 2000, baptisée "lettre qui n'arrivera jamais".

ça m'est déjà arrivé, quelle honte, j'ai tout brûlé :D.
 
En rangeant mes vieux dossiers, je suis tombée sur un petit paquet. Je me l'étais préparée moi même, des années auparavant, me disant qu'un jour je l'ouvrirai, et que ça me ferait plaisir de le redécouvrir. J'y ai trouvé un trésor de mémoire. Et des dates: 1999, 2000, 1996, 1994..

Dans ce petit trésor, une lettre en particulier, écrite en 2000, baptisée "lettre qui n'arrivera jamais".

Ca va, tu t eclates toi...
 
En rangeant mes vieux dossiers, je suis tombée sur un petit paquet. Je me l'étais préparée moi même, des années auparavant, me disant qu'un jour je l'ouvrirai, et que ça me ferait plaisir de le redécouvrir. J'y ai trouvé un trésor de mémoire. Et des dates: 1999, 2000, 1996, 1994..

Dans ce petit trésor, une lettre en particulier, écrite en 2000, baptisée "lettre qui n'arrivera jamais".

je fais la même chose.... mais avec les factures !!!
 
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