Le Maure
Taza avant Gaza
Le gouvernement de Saad Hariri est tombé ce mercredi, avec la démission collective de onze ministres emmenés par le Hezbollah, au lendemain de l'échec des tentatives de conciliation syro-saoudiennes qui duraient depuis des mois.
Formé fin 2009, ce cabinet d'union nationale est le théâtre de confrontations sur la quasi-totalité des dossiers. Dans les faits, il était paralysé depuis plusieurs semaines déjà, le Conseil des ministres ne se réunissant plus.
Ce sont les positions irréconciliables du Hezbollah et de ses alliés d'un côté, celles de Saad Hariri de l'autre, à propos du Tribunal spécial pour le Liban qui ont accéléré la chute. L'acte d'accusation émanant de ce tribunal -chargé de juger les auteurs de l'attentat qui a tué l'ex-premier ministre Rafic Hariri en février 2005- est attendu incessamment, d'ici à la fin janvier, dit-on de source diplomatique. Le procureur Daniel Bellemare s'apprêterait à mettre en cause des membres du Hezbollah, selon de nombreuses fuites concordantes.
Confronté à cette perspective, le «Parti de Dieu» a appelé au boycott du tribunal, affirmant qu'il est un instrument aux mains des États-Unis, et que ses accusations ne sont pas crédibles car fondées, selon lui, sur de faux témoignages ainsi que des données émanant du réseau libanais de télécommunications, «contrôlé» par l'espionnage israélien.
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Formé fin 2009, ce cabinet d'union nationale est le théâtre de confrontations sur la quasi-totalité des dossiers. Dans les faits, il était paralysé depuis plusieurs semaines déjà, le Conseil des ministres ne se réunissant plus.
Ce sont les positions irréconciliables du Hezbollah et de ses alliés d'un côté, celles de Saad Hariri de l'autre, à propos du Tribunal spécial pour le Liban qui ont accéléré la chute. L'acte d'accusation émanant de ce tribunal -chargé de juger les auteurs de l'attentat qui a tué l'ex-premier ministre Rafic Hariri en février 2005- est attendu incessamment, d'ici à la fin janvier, dit-on de source diplomatique. Le procureur Daniel Bellemare s'apprêterait à mettre en cause des membres du Hezbollah, selon de nombreuses fuites concordantes.
Confronté à cette perspective, le «Parti de Dieu» a appelé au boycott du tribunal, affirmant qu'il est un instrument aux mains des États-Unis, et que ses accusations ne sont pas crédibles car fondées, selon lui, sur de faux témoignages ainsi que des données émanant du réseau libanais de télécommunications, «contrôlé» par l'espionnage israélien.
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