Une hôtesse de caisse d’Auchan City à Tourcoing « licenciée pour 0,85 € »
Accusée d’avoir délibérément supprimé du ticket de caisse d’une cliente certains de ses articles, une hôtesse de caisse d’Auchan City a été licenciée. Défendue par la CGT, la salariée veut conduire l’affaire devant les Prud’hommes.
L’affaire remonte au samedi 9 juillet. Ce jour-là, Stéphanie*, employée au magasin Auchan City depuis son ouverture en 2011, est en charge des caisses minute. « Une dame est passée en caisse et m’a demandé de soustraire deux paquets de pâtes sur les quatre de ses achats, ce que j’ai fait de mon pupitre », explique la salariée. « À mon insu, alors que je surveillais les opérations depuis mon écran et les six caisses du poste, elle a rajouté un article qui n’a pas été scanné. » Ce qui n’a pas échappé au service de sécurité du magasin qui a stoppé la cliente, lui demandant de s’expliquer et de régler la somme due : 0,85 €.
« J’ai terminé mon service normalement et je n’ai pas été sanctionnée », poursuit Stéphanie. Mais le lundi suivant, quand Stéphanie se présente à son poste « un agent de sécurité m’a directement conduite auprès du chef de service. Celui-ci m’a remis un courrier me stipulant une mise à pied conservatoire de onze jours. » Stéphanie est alors convoquée à un entretien préalable au licenciement le 22 juillet. Convocation à laquelle elle ne répond pas : « J’étais bouleversée et mon médecin m’a mise en arrêt maladie », justifie celle qui apprend, le 28 juillet par courrier, son licenciement pour faute grave.
« Licenciée pour 0,85 € »
http://m.lavoixdunord.fr/region/une-hotesse-de-caisse-d-auchan-city-a-tourcoing-ia26b58810n3660866
Accusée d’avoir délibérément supprimé du ticket de caisse d’une cliente certains de ses articles, une hôtesse de caisse d’Auchan City a été licenciée. Défendue par la CGT, la salariée veut conduire l’affaire devant les Prud’hommes.
L’affaire remonte au samedi 9 juillet. Ce jour-là, Stéphanie*, employée au magasin Auchan City depuis son ouverture en 2011, est en charge des caisses minute. « Une dame est passée en caisse et m’a demandé de soustraire deux paquets de pâtes sur les quatre de ses achats, ce que j’ai fait de mon pupitre », explique la salariée. « À mon insu, alors que je surveillais les opérations depuis mon écran et les six caisses du poste, elle a rajouté un article qui n’a pas été scanné. » Ce qui n’a pas échappé au service de sécurité du magasin qui a stoppé la cliente, lui demandant de s’expliquer et de régler la somme due : 0,85 €.
« J’ai terminé mon service normalement et je n’ai pas été sanctionnée », poursuit Stéphanie. Mais le lundi suivant, quand Stéphanie se présente à son poste « un agent de sécurité m’a directement conduite auprès du chef de service. Celui-ci m’a remis un courrier me stipulant une mise à pied conservatoire de onze jours. » Stéphanie est alors convoquée à un entretien préalable au licenciement le 22 juillet. Convocation à laquelle elle ne répond pas : « J’étais bouleversée et mon médecin m’a mise en arrêt maladie », justifie celle qui apprend, le 28 juillet par courrier, son licenciement pour faute grave.
« Licenciée pour 0,85 € »
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